Argenteuil, les berges de la Seine, le maire et les Jeux olympiques de 2021

 

Coup de chaud lors de la Fête des berges

RD 7 à Suresnes. C’est cela qu’il veut ? Pas exaltant !

Le maire d’Argenteuil promet que les berges de la Seine seront à nouveaux accessibles sur 5 km pour la veille des Jeux olympiques de Paris de l’été 2024.

         Oui, voilà une promesse dont les habitants se souviendront. Mais au fait, quelles berges ? Car aujourd’hui avec courage, on peut rejoindre cette berge à partir du pont de fer dangereux de la station d’aviron, et tant bien que mal longer le fleuve.

         Oui, quelle reconquête des berges ?

         Et de nous citer l’exemple de Suresnes ! Entre nous, il ne doit pas vouloir rejoindre souvent sur la RD 7 des Hauts de Seine la berge de Seine à cet endroit. Certes la circulation sur cette route est bien limitée à 50 km/heure, mais on ne peut pas dire que Suresnes ait retrouvé un lien véritable avec le fleuve, avec des aménagements non terminés en plus vers Saint-Cloud, qui s’adressent surtout aux automobilistes.

         Revenons à Argenteuil où il ne s’agit pas seulement de la « reconquête des berges » mais de la reconstruction d’une liaison douce entre l’espace de l’ancienne « île » et le fleuve. Cela nécessiterait la liquidation de la deux fois deux voies. Et ce n’est pas parce que l’on appellera la RD311 boulevard urbain que cela y aidera.

         Continuons !

         Selon La Gazette, Georges Mothron affirme que les financements sont actés. Mais alors pourquoi attendre la fin 2023 pour commencer les travaux comme il le dit ?

         Comme on aimerait croire aux promesses du maire d’Argenteuil. Mais comme on le voit, rien de bien précis, et les promesses… DM

Argenteuil bords de Seine, RD311, un refrain. Quant à la « reconquête », c’est toujours pour après, après-demain…

Quand il manque une véritable volonté politique pour avancer…

 

 

La « reconquête des berges » est un refrain que connaissent bien les Argenteuillais. Cela fait des décennies que les municipalités successives leur serinent cet air.

         La municipalité actuelle n’a pas manqué une nouvelle fois de le faire lors du dernier conseil municipal : « La reconquête des berges de Seine a vocation à se diffuser au-delà de nos buttes. L’accessibilité à la RD311 constitue un enjeu majeur : nous allons en lien avec le Département, poursuivre les études de déqualification… ».

         Comme si on avait besoin de nouvelles « études » pour avancer dans la liquidation du caractères de quatre voies de la RD311.

         Le hic surtout, c’est que le conseil départemental du Val d’Oise qui a la compétence sur cette route départementale n’est pas pressé de régler ce problème majeur de la géographie d’Argenteuil. Elle l’a même avoué en septembre dernier en affirmant qu’elle y réfléchirait « à plus long terme ».

         Un pouvoir direct de la population elle-même prendrait, lui, le problème à bras le corps. Et il ne faudrait plus alors des années pour régler l’affaire. DM

 

Argenteuil et la Seine, une vieille histoire, mais interrompue pour l’essentiel

 

Un lien à restaurer de toute urgence

 

 

Cela ne nous avait pas frappé. Mais nous venons de découvrir le sous-titre de Ma Ville, le magazine mensuel de la municipalité : Argenteuil-en-Seine.

         À ce que l’on sache, Argenteuil s’appelle toujours Argenteuil. Mais ce n’est pas cela qui nous chagrine. Au-delà du jeu de mot d’un publicitaire, le « en- Seine » ne correspond pas à la réalité.

         Le fleuve comme le littoral non seulement furent des atouts dans le développement des sociétés humaines, mais le fleuve comme le littoral font du bien aux populations de leurs berges. L’eau elle-même, les paysages qu’ils induisent, l’incitation au voyage et au mouvement qu’ils portent sont incontestablement des données essentielles pour le moral de tous.

         Pour revenir à Argenteuil, Argenteuil n'est plus depuis des décennies « en- Seine », chacun rêve seulement qu'elle le redevienne. Voilà même un beau projet collectif pour l’avenir. La municipalité pourrait même s’y atteler sérieusement. Dès maintenant et sans aggraver davantage le problème local qui y fait obstacle. En abandonnant le projet Fiminco pour commencer. DM