Affichage des articles dont le libellé est horreurs du monde. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est horreurs du monde. Afficher tous les articles

samedi 27 avril 2024

Capitalisme : est-ce ainsi que nous allons vivre encore longtemps ? Grande-Bretagne : loi Rwanda, loi de scélérats

 Grande-Bretagne : loi Rwanda, loi de scélérats

Publié le 24/04/2024

Dans la nuit du 22 au 23 avril, le Parlement britannique a adopté une loi autorisant la déportation vers le Rwanda des migrants entrés illégalement en Grande-Bretagne. Les premiers avions pourraient décoller en juillet.

Cela faisait des mois que Sunak, le Premier ministre conservateur, essayait de faire passer son projet, censé décourager les traversées de la Manche en bateau pneumatique, et surtout conçu pour aider son parti à limiter la casse lors des élections législatives prévues à l’automne.

Malgré la signature d’un accord de « sous- traitance », des demandeurs d’asile entre Londres et Kigali dès avril 2022, l’adoption de la loi a tardé. Car, même aux yeux des juges de la Cour suprême et d’une partie de la Chambre des lords, elle mettait en danger de manière vraiment trop évidente la vie des futurs expulsés. Le régime rwandais de Paul Kagamé est en effet connu pour son caractère autoritaire voire sanguinaire. Le Royaume-Uni a lui-même récemment accordé l’asile politique à quatre réfugiés rwandais, ce qui suffit à disqualifier ceux qui prétendent que le Rwanda est un pays sûr.

Mais les avertissements des ONG, de la Cour européenne des droits de l’homme et des experts de l’ONU n’auront pas suffi à faire reculer Sunak, déterminé pour des raisons politiciennes à faire passer ce texte. Il s’agit de déporter au Rwanda, à plus de 6 000 kilomètres des côtes anglaises, tout immigré entré illégalement en Grande-Bretagne, et pas seulement des Rwandais ou d’autres Africains. Sur place ils auraient le droit de faire une demande d’asile en Grande-Bretagne… au risque de se faire expulser vers leur pays d’origine en cas de rejet, ce qui pour bien des Afghans ou des Soudanais peut signifier la mort. Quant aux déboutés du droit d’asile qui resteraient au Rwanda, on n’ose pas imaginer leur sort, aussi peu enviable que celui de tous les migrants du monde coincés dans des centres de rétention.

L’obstination de Sunak à faire passer cette loi n’est pas pour surprendre, de la part d’un gouvernement dont le soutien au massacre en cours à Gaza ne s’est jamais démenti. Sunak sait très bien que cette loi ne va pas « stopper les bateaux », slogan qu’il répète en boucle pour complaire à la droite de son parti et aux électeurs les plus réactionnaires.

Mais, incapable de répondre aux difficultés les plus élémentaires de la population, à commencer par la hausse des prix et la dégradation du système de santé, il joue avec cynisme la carte de la xénophobie.

                                               Thierry Hervé (Lutte ouvrière n°2907)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

Aujourd’hui samedi 27 avril : de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 28 : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi 15, marché Héloïse ;

--Lundi 29 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-D’autres rendez-vous de campagne sont en préparation.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 


 

 

mercredi 14 février 2024

Chili : victimes des incendies et de la pauvreté

 

Un dur bilan… social

 

 

Début février, la ville chilienne de Viña del Mar a été ravagée par des incendies qui ont fait 131 morts et des centaines de disparus.

Ce sont les zones les plus fragiles, dont 23 bidonvilles sur 99, qui sont parties en fumée. Leurs habitants ont payé de leur vie le délabrement des services publics : insuffisance des effectifs de pompiers, routes trop étroites et trop détériorées pour les services de secours, manque d’entretien de la végétation...

Le bilan de cette catastrophe naturelle est aggravé par les manquements d’un État et l’anarchie d’un ordre social qui ne servent que les riches.

vendredi 2 février 2024

Gaza : faire du profit sur les massacres

Toujours plus d’inhumanité

 

 

Alors que l’horreur continue, une agence de voyage égyptienne vient d'officialiser la tarification de la fuite de Gaza vers l’Égypte. Il faut plusieurs milliers d'euros par personne, des dizaines de milliers pour une famille, pour espérer pouvoir échapper aux bombes israéliennes.

         Alors que près d'un million de Palestiniens sont réfugiés à Rafah, à la frontière égyptienne, c'est encore l'argent qui décide de qui pourra faire les mètres nécessaires pour s'échapper.

         La guerre n’abolit pas la loi du marché, elle la pousse à toujours plus d’inhumanité.

 

mardi 23 janvier 2024

Argenteuil, « Sans domicile », les drames, la politique d’évitement des institutionnels

Un monde au cœur de glace qui n’a rien de « naturel »

 

Cette photo d’une réalité dure

Samedi 20 janvier, un homme de 76 ans a été retrouvé mort de froid dans sa voiture à Poissy (78). Le comble est qu'il était juste à côté de l'hôpital. Les pompiers, qui n'ont pas pu le réanimer, ont inscrit comme cause du décès : "mort naturelle".

         Ce n'est pas le premier mort de cette dernière quinzaine glaciale. Mais ces décès n'ont rien de naturel. Ils doivent tout à une société injuste qui prône le chacun pour soi, réduit au chômage et à la misère ceux qui ne peuvent pas suivre dans les entreprises, expulse ensuite de leur logement qui ne peut plus payer. Et finit par constater leur mort "naturelle".

         À cela s’ajoute la politique de certaines municipalités et préfectures qui certes ne peuvent pas tout, mais ont les moyens de mettre les personnes sans domicile à l’abri. On a assisté localement pendant des jours à un spectacle sombre de nombreux palabres sur le sujet pour aboutir à rien avant que le redoux actuel ne sauve leur responsabilité sur le fil. Il n’y a pas eu à ce que nous sachions de victimes sur la Ville. En tout cas, cette réalité morbide n’est que partie remise, qu’il fasse à nouveau grand froid ou que la température ne permette pas de survivre normalement.

         Rien de naturel là-dedans, des crimes ordinaires de cette société capitaliste qui diffuse à foison par ailleurs le manque d’empathie. DM