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lundi 23 décembre 2019

Gilets jaunes, violences policières, condamnations poudre aux yeux pour les policiers quand ils sont condamnés…


Police partout (dans les manifestations), justice nulle part

 


Deux policiers ont été condamnés à de la prison avec sursis, l’un pour avoir jeté un pavé sur des manifestants, l’autre  pour avoir giflé un manifestant lors des manifestations du 1er mai.  A l’inverse des centaines de gilets jaunes ont été blessés, des dizaines ont perdu un œil, plus d’un a pris de la prison ferme pour des broutilles. Une politique répressive assumée par le gouvernement que la justice n’est pas prête de condamner.

vendredi 22 novembre 2019

Gilets jaunes : rendre aux Gilets jaunes d’avoir fait apparaùître la colère des milieux populaires. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître


 
Une protestation salutaire
20 Novembre 2019

Bien qu’il n’ait mobilisé qu’une fraction minoritaire de la population, le mouvement des gilets jaunes a fait apparaître au grand jour la colère des milieux populaires contre la dégradation de leurs conditions de vie et la baisse du pouvoir d’achat.

Parti d’une protestation contre une taxe supplémentaire sur les produits pétroliers, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il a permis à de nombreux travailleurs de se rendre compte qu’ils n’étaient pas seuls à vivre chichement, voire à ne même plus pouvoir payer leurs factures. Ce sujet des fins de mois difficiles a pu être largement discuté.
Ceux qui ont participé à ce mouvement, et c’était souvent une première fois, ceux qui l’ont soutenu se sont politisés au fil des manifestations. Ils ont remis en cause le fonctionnement de l’État, ils ont fait l’expérience des agissements de la police. Ils ont pris conscience du fait que la population n’avait pas de contrôle sur le personnel politique, ni sur les décisions prises dans ce pays qui prétend être une démocratie. Celle-ci leur est apparue comme un paravent des exigences des groupes financiers. Sur les ronds-points et en toute occasion, les discussions ont largement dépassé la revendication de la démission de Macron, pour s’orienter vers la contestation générale de l’organisation sociale.
Le mouvement des gilets jaunes a montré qu’on pouvait relever la tête. Mais le recul de l’État n’a été que verbal et les 17 milliards qu’il prétend avoir concédés n’ont pas écorné les intérêts du grand patronat au profit duquel gouvernent tous les présidents.
Pour résoudre les problèmes de fin de mois, il faudrait une augmentation générale des salaires, la réduction du chômage par l’embauche des précaires, l’interdiction des suppressions de postes et des licenciements dans les grands groupes et leurs sous-traitants. Ces revendications ne peuvent être que celles des travailleurs, organisés et en lutte pour les intérêts de l’ensemble de leur classe sociale. Or les travailleurs qui ont participé au mouvement des gilets jaunes, ou l’ont soutenu, l’ont fait en tant qu’individus, en dehors des entreprises.
La colère existe cependant toujours et ne peut que s’accumuler, au rythme des attaques du gouvernement et du grand patronat. Pour qu’elle débouche sur un véritable changement, il faudra qu’elle se généralise à l’ensemble du monde du travail et que les travailleurs se mobilisent là où ils sont forts, dans les entreprises, les transports, les services. C’est là qu’ils créent les richesses, détournées par les capitalistes. C’est là qu’ils ont les moyens de renverser le rapport de forces et de contester l’ordre social que ces derniers leur imposent.

                                                             Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2677)

dimanche 17 novembre 2019

Gilets jaunes, il n’y a pas à dire, un an déjà, et ça continue !


Et le 5 décembre, donner un nouvel élan à la lutte



Ce samedi 16 novembre, les forces de répression étaient largement mobilisées, le gouvernement craignant un regain de mobilisation pour l’anniversaire du 17 novembre 2018. Il y a en effet un an que les Gilets jaunes ont commencé à manifester chaque samedi. Et la journée d’hier a tenu ses promesses, tout comme les reportages de nombreux médias qui ont dû utiliser des « copier-coller » pour commenter les différents évènements de la journée.
Au cours de l’année passée, des centaines d’entre eux ont été emprisonnés et des dizaines gravement blessées. Mais les inégalités qu'ils dénonçaient sont toujours là et les attaques continuent à pleuvoir contre le monde du travail, les salariés et les chômeurs.
Le peu qui a été obtenu l'a été grâce aux manifestations : abandon de la nouvelle taxe sur les carburants, gel pour six mois des hausses de l'électricité et du gaz, primes « Macron » ... Confirmation, s’il en fallait, que la contestation doit s’élargir à une autre échelle, dans les usines et les bureaux.
Le 5 décembre sera l’occasion de donner un nouvel élan à la lutte.

samedi 26 octobre 2019

Police et Gilets jaunes : une plainte classée sans suite


C’est vrai, quoi, son boulot c’est de jouer de son bidule !...

 
Certes, par derrière, c'est plus facile

Frappé à la tête par une matraque policière lors d'une manifestation à Besançon le 30 mars 2019, un Gilet jaune de 22 ans avait porté plainte.
Finalement, ce dossier sera classé sans suite par le parquet. La scène avait été filmée et diffusée sur internet. On y voyait un policier s'approcher d'un gilet jaune pour lui mettre un coup de matraque dans la tête, par derrière.
Le blessé, qui avait reçu cinq jours d'ITT, avait porté plainte. Ces images, par leur violence, avaient révolté.
L'IGPN s'était alors penchée sur la question à la demande du préfet du Doubs. Le procureur de la République, à la lumière du rapport de la "police des polices", a finalement rendu son verdict jeudi : la plainte est classée sans suite.
Selon le procureur, le gilet jaune « n'avait pas l'intention de ramasser l'objet (une grenade). Mais de l'autre côté, il n'y a pas d'intention coupable de la part du policier. L'agent n'a pas voulu blesser délibérément le gilet jaune. Il l'a frappé en pensant qu'il allait se saisir la grenade ».
Brutalité, mensonge, violence policière couverte par la justice, voilà un exemple de la réponse de ce gouvernement à ceux qui manifestent pour leur pouvoir d’achat.

mercredi 17 juillet 2019

Violence policière à Nice : dessaisissement du parquet de la ville


Petite bavure entre amis

 


Le parquet de Nice a été dessaisi du cas de Geneviève Legay, cette manifestante blessée par une charge de police à Nice le 23 mars.
Le procureur de la République de Nice avait dans un premier temps affirmé, contre toute évidence, que la police n'était pas en cause. Il avait ensuite confié l'enquête à la conjointe du policier responsable des opérations le jour de l'incident. Devant la suspicion légitime que suscitait la procédure, le dossier a été confié à un autre tribunal. Sera-t-il plus impartial ? Espérerons-le pour Geneviève Legay et ses soutiens.

vendredi 12 juillet 2019

Mort de Zineb Redouane : les mensonges de la police. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


Mort de Zineb Redouane : les mensonges de la police

Dans l’affaire Zineb Redouane, la dame de 80 ans décédée le 3 décembre 2018, deux jours après avoir reçu une grenade lacrymogène en plein visage à Marseille, une deuxième autopsie relance les suspicions d’enquête bâclée et de dissimulation de la part des autorités françaises.
Faite en Algérie, où le corps a été rapatrié, elle conclut à la responsabilité de la grenade dans l’arrêt cardiaque survenu sur une table d’opération, alors que l’autopsie faite en France évoquait aussi un œdème pulmonaire et ne se prononçait pas sur la cause.
La dame âgée fermait ses volets au 4e étage d’un immeuble au pied duquel des policiers tiraient des grenades contre des gilets jaunes. Consciente, malgré son visage multi fracturé et en sang, elle a immédiatement dit à sa fille et à une voisine qu’un policier l’avait regardée et visée.
Cinq policiers et leur chef ont été entendus en janvier, sans même être mis en garde à vue. Ils ne reconnaissent aucun tir tendu de grenade. Certains, dont le brigadier-chef, disent ne pas se souvenir d’avoir tiré. Deux d’entre eux, interrogés le même jour à des heures différentes, ont fait des déclarations si proches qu’elles suscitent le soupçon d’une entente sur les réponses. Leur capitaine a refusé de donner leurs armes pour les faire expertiser, sous prétexte qu’elles auraient manqué dans les opérations de maintien de l’ordre suivantes. Bizarrement, d’après la police des polices, la caméra de surveillance la plus proche est la seule du quartier à ne pas avoir fonctionné.
La famille de la victime a déjà déposé deux plaintes, une pour faux en écriture publique aggravé, une autre pour dissimulation de preuve, et une demande de dépaysement de l’affaire. Après un premier avis défavorable, cette dernière vient d’être acceptée fin juin par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, au motif qu’un vice-procureur de Marseille, ensuite chargé du début de l’enquête, était sur place, auprès de forces de l’ordre, le soir du tir de grenade. Or cela, les autorités le savaient dès le début, puisque le procureur de Marseille avait donné son accord, et l’IGPN avait recueilli l’information dès janvier 2019. Si la vérité éclate un jour, la famille ne le devra qu’à son obstination.

                                  Pierre LEMAIRE (Lutte ouvrière n°2658)

                                                                Photo site Révolution permanente

dimanche 30 juin 2019

Gilets jaunes : 33ème acte

Bien évidemment, la photo du jour de notre ami d’Argenteuil qui ne faiblit pas, et demeure fidèle depuis novembre à ses samedis parisiens de protestation et de colère.

 


Une rencontre

 


A la librairie Le Presse-papier, 26 avenue Gabriel Péri à Argenteuil, un rendez-vous ce mardi 2 juillet à 18 heures 30, avec une soirée entretien-échanges-dédicaces autour du livre « Les écœurés – mort d’un Gilet jaune » de Gérard Delteil en présence de l’auteur.
         Il s’agit de revenir, à la veille des vacances, sur ce mouvement des Gilets jaunes qui a incontestablement marqué le pays depuis novembre dernier.
         Pour écrire ce roman, Gérard Delteil n’a pu manquer de côtoyer sur les ronds-points comme ailleurs des acteurs de ce mouvement. A n’en pas douter, ils ont donné corps, avec justesse et complexité, aux personnages de ce roman.
         L’idée, lors de cet entretien que je mènerai, est d’approcher le phénomène Gilets jaunes, ce que les questions qui suivront permettront aussi de développer, avant les habituelles dédicaces. Dominique M.

vendredi 21 juin 2019

« Gilets jaunes », Mardi 2 juillet à 18 heures 30, soirée autour du livre « Les écœurés, mort d’un gilet jaune », de Gérard Delteil, avec Gérard Delteil


Mardi 2 juillet à la librairie Le Presse-papier » à Argenteuil



Le mouvement des Gilets jaunes a marqué la période écoulée. Dans ses aspects contradictoires, il a surtout exprimé la colère et la révolte de centaines de milliers de personnes ulcérées par des difficultés toujours plus grandes, pour eux-mêmes et la société, alors que l’argent coule à flot chez les riches.
         Cette expression de colère et cette mobilisation qui dure encore est un espoir pour l’avenir, même si elle pose de nombreuses questions.
         La sortie du roman de Gérard Delteil, lequel avec ce livre poursuit sa route d’observateur de la société d’hier et d’aujourd’hui, nous donne l’occasion de débattre sur ce sujet des Gilets jaunes. Ce que je ferai avec lui mardi 2 juillet à 18 heures 30 à la librairie Le Presse-papier, à Argenteuil, 28 avenue Gabriel Péri. Nous vous y attendons très nombreux.


Notre brève du 9 juin dernier


Un bon roman sur les « Gilets jaunes »

 
« Nous sommes dans un port breton que chacun reconnaîtra, durant les premiers temps de la mobilisation de ceux que l’on a appelés les « Gilets jaunes ». La diversité sociale et d’opinion marque ces femmes et ces hommes mobilisés. De l’employée de supermarché au petit commerçant en difficulté. De l’autoentrepreneur au professeur du lycée de la Ville. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche. Des révoltés à ceux qui ont seulement des visées électorales et politiciennes.
         Et puis il y a la police et l’État, leurs méthodes, une histoire d’amour qui se noue sur un « rond-point », et une intrigue avec dénouement assuré bien sûr. Un roman qui relève donc de la catégorie « roman noir », mais finalement pas trop, éclairé par le jaune des espoirs et de la fraternité des Gilets.
         Pas facile d’écrire sur le vif d’évènements qui ne sont pas encore achevés et qui, en tout cas, auront marqué la situation politique depuis novembre dernier et exprimé une première révolte des « écœurés », écœurés car il y a vraiment de quoi.
         En tout cas, Gérard Delteil, pour écrire ce roman, a dû passer quelques nombreuses heures sur le vif des évènements et des ronds-points pour nous offrir ce roman qui se lit d’une traite.

Gérard Delteil : « Les écœurés », Seuil roman noir, 140 pages, 18 euros »


On nous informe

 
 

dimanche 9 juin 2019

Gilets jaunes, un roman de Gérard Delteil : « Les écœurés », Seuil roman noir


Un bon roman sur les « Gilets jaunes »



Nous sommes dans un port breton que chacun reconnaîtra, durant les premiers temps de la mobilisation de ceux que l’on a appelés les « Gilets jaunes ». La diversité sociale et d’opinion marque ces femmes et ces hommes mobilisés. De l’employée de supermarché au petit commerçant en difficulté. De l’autoentrepreneur au professeur du lycée de la Ville. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche. Des révoltés à ceux qui ont seulement des visées électorales et politiciennes.
         Et puis il y a la police et l’État, leurs méthodes, une histoire d’amour qui se noue sur un « rond-point », et une intrigue avec dénouement assuré bien sûr. Un roman qui relève donc de la catégorie « roman noir », mais finalement pas trop, éclairé par le jaune des espoirs et de la fraternité des Gilets.
         Pas facile d’écrire sur le vif d’évènements qui ne sont pas encore achevés et qui, en tout cas, auront marqué la situation politique depuis novembre dernier et exprimé une première révolte des « écœurés », écœurés car il y a vraiment de quoi.
         En tout cas, Gérard Delteil, pour écrire ce roman, a dû passer quelques nombreuses heures sur le vif des évènements et des ronds-points pour nous offrir ce roman qui se lit d’une traite.

Gérard Delteil : « Les écœurés », Seuil roman noir, 140 pages, 18 euros

L'occasion d'une pensée pour notre ami qui en  était hier à son 30ème samedi





jeudi 6 juin 2019

Gilets jaunes et police : 24 éborgnés, 5 mains arrachées, 293 blessés à la tête…


Circulez, y’a rien à voir


Situation de violence des Gilets jaunes ?


Une « marche des mutilés » a eu lieu à Paris, le 2 juin. Elle a rappelé que, depuis le début du mouvement des gilets jaunes, la police a fait au moins 2 448 blessés, dont 293 à la tête, 24 éborgnés, 5 mains arrachées, etc.
Six mois après, aucun coupable de ces violences n’a été condamné. Et on comprend pourquoi car, ce même week-end, le secrétaire d’État à l’Intérieur a dit n’avoir « aucun regret ». Et d’ajouter que « ce n’est pas parce qu’une main a été arrachée, qu’un œil a été éborgné, que la violence (policière) est illégale ».
Le bla-bla sur le droit de manifester, c’est pour les discours. Pour le reste, les autorités couvrent ceux qui cognent et tirent pour défendre un ordre injuste.

samedi 1 juin 2019

Gilets jaunes, la macroniste Schiappa et le gros mensonge


Palme d’or… du gros mensonge



La secrétaire d’État Marlène Schiappa s’est répandue sur de nombreux médias répétant qu’elle avait été victime d’une attaque nocturne de gilets jaunes qui l’auraient menacée de mort en proférant « Schiappa on va te crever » et en frappant aux fenêtres, devant son domicile au Mans.
Or les vidéos de cette scène montrent que si un groupe est passé faire du tapage devant chez elle en proférant des insultes, il n’y a eu aucune menace. De plus le sous-préfet des lieux a précisé que la police était sur place et qu’il n’y avait eu ni intrusion ni dégradation chez elle.
La ministre veut faire sa tragédienne mais avec de si grosses ficelles, cela vire à la bouffonnerie.

Là, de vraies violences

mercredi 15 mai 2019

Gilets jaunes, sa sainteté Macron et le blasphème


Arbitraire policier



Lors de la dernière manifestation des gilets jaunes à Paris, samedi 11 mai, une enseignante et son mari ont été arrêtés et mis en garde à vue, sous prétexte d' « insulte au président de la république », parce qu'ils portaient une pancarte _ qu'ils avaient d'ailleurs abandonné sur demande de la police au début du rassemblement - que les policiers estimaient diffamatoire à l'égard de Macron .
Depuis le début des manifestations des gilets jaunes, plus de 200 plaintes ont été déposées par des manifestants pour des faits bien plus graves que de simples mots écrits sur une pancarte sans qu'aucune poursuite ne soit engagée contre les policiers. Ce n'est pas « deux poids deux mesures », ce sont là les pratiques ordinaires de l'État pour défendre l'ordre social.

Nous discuterons de tout cela lors de la réunion de demain


vendredi 10 mai 2019

Macron, Philippe... Hausse du pouvoir d’achat… ou baratin gouvernemental !


Même cela, sans les Gilets jaunes, il n’y aurait rien eu

 
Sans la mobilisation… (Photo H.)

Le Premier ministre Edouard Philippe s’est auto félicité du fait que le pouvoir d’achat moyen augmentera, affirme-t-il, de 850 € en 2019 en France.
Mais comme il s’agit d’une moyenne, rien ne garantit qu’elle soit de ce montant pour tout le monde… Et comme Philippe est un politicien en campagne, rien ne garantit non plus que ce ne soit pas complètement du baratin.
En admettant même que cette augmentation se réalise, elle serait à mettre à l’actif de la mobilisation des gilets jaunes et pas de ceux qui nous gouvernent.





Fonction publiques : manifs réussies

Un écho :

« A Paris, dans le cortège des enseignants, l'ambiance était très sympa et combattive. Il y avait beaucoup des pancartes faites à la main par des établissements, et pas seulement des bannières syndicales.

Surtout, il y avait du monde, avec, comme d'habitude depuis plusieurs manifs, encore une grosse majorité venant du primaire pour les profs présents. Il y avait aussi quelques gilets jaunes, qui manifestaient aux côtés des travailleurs hospitaliers. »
 
 

samedi 27 avril 2019

Macron et son passe-passe macronien





Des mesures dérisoires financées par les classes populaires elles-mêmes


                                                                      


Face à une contestation qui dure depuis des mois, Macron s'est senti obligé d'annoncer quelques mesures censées répondre au mécontentement social, comme un allègement de l'impôt sur le revenu pour les premières tranches, de l'ordre de 5 milliards et un retour de l'indexation des petites retraites sur l'inflation...mais à compter de l'an prochain. Il ne devrait plus y avoir de retraite inférieure à 1000 euros, a-t-il ajouté. Ce qui - en supposant que cette mesure prenne corps, ce qui est loin d'être sûr - est bien insuffisant pour vivre. Cette mesure ne concernerait d'ailleurs que ceux qui auront toutes leurs années de cotisation.
Elles restent dérisoires. Et comme elles seront financées sans taxer les profits de la classe capitaliste, donc « en réduisant les dépenses publiques » et en « travaillant plus » cela revient à demander aux classes populaires de les financer elles-mêmes. Un tour de passe-passe, comme à chaque fois.