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lundi 25 mars 2019

Argenteuil, défense de Jean Vilar, sauvegarde de L’île, …


Un début d’une autre fin ?


Voilà ce qui attend Argenteuil selon la vidéo promotionnelle de Fiminco si nous acceptons de lui vendre le terrain de Jean Vilar (salle, square, parking), aujourd'hui communal. Pour approuver ou objecter : enquetepubliqueheloise@ville-argenteuil.fr


Révélatrice capture d’écran sur cette vidéo : le pont routier Argenteuil-Gennevilliers a disparu. En revanche, une série d’immeubles au loin ! Une anticipation de la liaison « Argenteuil littoral » à « Cap Héloïse », puis suivant ?



         Il y a là toutes nos craintes supplémentaires.

jeudi 21 mars 2019

Argenteuil, défense de jean Vilar, effectivement, la circulation, un sacré problème…


Oui, « toutefois » …



Dans un document sur les questions de circulation dans le cadre de l’enquête publique sur « Cap Héloïse », on peut lire en conclusion : « Le scénario optimisé qui propose de favoriser l’accès via la RD311 en tourne-à-droite et le positionnement de l’accès Héloïse à une distance suffisante du pont d’Argenteuil permet une meilleure accessibilité au site. Moyennant plusieurs aménagements notamment sur le nouveau carrefour, ce scénario permet de répondre à la demande de trafic. Les carrefours autour du site demeurent toutefois en limite en capacité sur un système fragile. »
 « Les carrefours autour du site demeurent toutefois en limite en capacité sur un système fragile » !
         Voilà effectivement un système bien fragile, ce que ceux qui pratiquent le secteur du carrefour Héloïse-Péri peuvent amplement confirmer.
         Et les initiateurs et promoteurs du projet veulent en rajouter ?

mercredi 20 mars 2019

Argenteuil. Enquête publique environnementale « Cap Héloïse ». Ma contribution


Supprimera-t-on ou pas ce site remarquable ? Telle est la question fondamentale.

La liste est longue des aspects négatifs du projet « Cap Héloïse » sur tous les plans de l’environnement, c’est-à-dire de la vie sociale. Commerce, vie quotidienne de quartier, culture, circulation, protection civile, et bien d’autres domaines sont concernés en soi par cette implantation dans un lieu particulier tellement connoté. Mais ce projet présente un enjeu bien plus fondamental sur un point que je voudrais aborder dans cette présente contribution à l’enquête publique qui a lui actuellement. L’enjeu de la fin ou pas de toute une histoire spatiale, le début de l’éradication d’un site, et d’un site tout à fait original, rarissime dans la géographie urbaine de la région parisienne, celui d’une ville séparée du fleuve par une large bande d’espace non urbanisé, une sorte d’avant-scène.

         Le bourg d’Argenteuil s’est établi historiquement au bord du fleuve à la limite d’une grande cuvette cultivée, en bas de collines, qui délimita son terroir. Face directement à sa rive urbanisée de rive droite de la Seine, il y eut longtemps une île (il faudrait réfléchir aux avantages que cette localisation procura). Ce n’est pas banal.
         Le bras de Seine séparant la rive de l’île fut comblé dans la première partie du XIXème siècle. Cela offrit comme une avancée verte à ce bourg de bord de fleuve, qui ne fut pas lotie. Autre originalité.
         Fondamentalement, cet espace est resté le même deux siècles plus tard, de la sous-préfecture au « pont de l’usine à eau ». Certes, quelques installations de faible emprise verticale furent successivement établies : D311 et carrefours afférents entre berge et ville, installations sportives du stade Henri Barbusse à la salle Mimoun et au terrain de football, salle des fêtes Jean Vilar et son parking, marché couvert, Parc des berges. Mais fondamentalement, et même avec la D311, ces aménagements n’ont pas détruit jusqu’à ce jour le site. La commune d’Argenteuil conserve toujours son avancée « naturée » qui nécessiterait bien des transformations, mais qui demeure encore.
         Et c’est ce site géographique remarquable dont le projet « cap Héloïse », s’il aboutissait, engagerait la destruction. On peut améliorer demain l’impact de toutes les installations actuelles. On pourrait facilement transformer la quatre-voies en une deux voies de circulation douce, ce qui permettrait de retrouver des berges et de les relier à l’hinterland. Mais on ne pourra effacer la masse prévue par « Cap Héloïse » qui pourra n’être plus alors que la première étape de la fin du massacre. Il n’y a que le premier pas qui coûte.
         Dans cette question où se joue la suppression de l’« avant-scène » communale de « L’île vers les berges du fleuve », il y a donc un enjeu environnement fondamental : veut-on mettre fin à une organisation spatiale historique qui présente de si nombreuses ressources, ou passer à une deuxième phase de « bétonisation » malheureuse du centre-ville, après celle des années 1960 qui eut bien d’autres justifications ?    Telle est la question qui, par ailleurs, de cette façon ou d’une autre, n’a jamais été posée à la population que l’on a mise, bien au contraire, devant le fait accompli.

Ce n’est pas un hasard si ce site d’« avant-Seine » a été peint par de grands maîtres de l’Impressionnisme. Monet et Sisley ne furent pas seulement attirés par la proximité d’un site entre berge et bourg qu’ils pouvaient également retrouver à Bougival ou Louveciennes. Ils n’avaient pas seulement la proximité de Paris. Mais ils avaient un site tout à fait original, marquée par la Ville et la nature, en l’occurrence par le bourg et une avant-scène, L’île, entre bourg et fleuve.
Et le boulevard Héloïse d’aujourd’hui, comme élément de liaison entre ce site et le bourg.
                                               Dominique MARIETTE


Claude Monet

Sisley



dimanche 17 mars 2019

Argenteuil, défense de jean Vilar, Sauvegarde de l’Île Héloïse, enquêtes publiques


A vos plumes !

Il n’est pas simple d’atteindre le lieu où sont présents les deux enquêteurs publiques (un pour chaque enquête, l’une, environnementale, étant diligentée par la préfecture, l’autre par la Ville d’Argenteuil, celle sur le déclassement du parking Jean Vilar et sur les questions afférentes de circulation…). C’est au deuxième étage de l’hôtel de ville, au bureau 14, mais il faut se faire ouvrir via « l’accueil ».
         On peut discuter avec les enquêteurs, et consulter les documents. Ceux de la première enquête sont consultables aussi sur internet sur le site de la préfecture, pas ceux relevant de l’enquête communale. On peut rédiger sur place, ou apporter un document préparé par ses soins à l’avance et l’incorporer au registre d’enquête.

Sur la question du parking Jean Vilar et de la question de la circulation, quelques remarques :
1.Pourquoi aliéner un bien communal de longue date ? ;
2.le parking sur ce parking Jean Vilar est extrêmement simple, quelles que soient les conditions climatiques ;
3.Autour du carrefour Péri-Héloïse, c’est le secteur de la commune actuellement le plus difficile pour la circulation ;
4.Le projet discuté ne peut qu’aggraver cette situation difficile ;
5.Les parkings Côté Seine et Paul Vaillant couturier n’ont jamais réglé le problème du stationnement lié à la fréquentation du marché Héloïse le vendredi et le dimanche ;
6.On ne voit pas comment ils le régleront demain ;
7.Le projet en question hypothèque la possibilité de la réduction du nombre de voies de la D311, et sa transformation en voies douces de circulation.
8.Les difficultés des parkings et de leur entretien est une question récurrente sur la Ville.
9.On ne voit pas comment, il en irait autrement pour ceux du projet…
10.Le parking Jean Vilar de surface n’a jamais été inondé de mémoire de parking. Il en ira totalement autrement pour l’étage ou les étages de parking souterrains prévus… Voir ci-dessous, l'emplacement lors de l'inondation de 1910...

 Autorisation environnementale sur l’étude d’impact liée au permis de construire.
Prochaines permanences du commissaire enquêteur, les 18 mars de 11h00 à 14h00, 26 mars de 13h00 à 16h00, et le 30 mars de 9h00 à 12h00).
        
Déclassement du parking desservant les salles Jean-Vilar et Pierre-Dux appartenant au domaine public routier communal. Cette enquête se déroulera à l’hôtel de ville du 15 au 30 mars 2019 -
Permanences du commissaire enquêteur lundi 18 mars de 11h00 à 14h00, 26 mars de 13h00 à 16h00, et le 30 mars de 9h00 à 12h00).



Par internet
Adresse à laquelle envoyer ses observations concernant l'enquête publique environnementale :
En indiquant comme objet de votre mail : "EP-Pôle-Héloïse-Argenteuil".
Vous pouvez écrire directement vos observations.

lundi 11 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (17)


Un espace verdoyant de berge à défendre


Cette photographie aérienne de l’île Héloïse est éloquente. Elle indique que malgré la 4 voies, malgré les installations pérennes mises en place depuis les années 1970, cet espace demeure un espace bien délimité particulier. Cet espace marqué par le vert des arbres s’oppose de façon nette et distincte à l’espace urbanisé central d’Argenteuil, celui du vieux centre historique.
         C’est cet espace qu’attaque la municipalité à travers la promesse de le vendre à la société Fiminco, un promoteur dont l’objectif n’est pas le bonheur des petits oiseaux, promesse actée en 2016.
         Pour la défense de cet espace verdoyant, et sa réhabilitation d’ensemble, il faut que la population d’Argenteuil, dont a pu mesurer une nouvelle fois son accord avec le Comité Jean Vilar lors de ses activités de week-end, doit se faire entendre à l’occasion des enquêtes publiques actuelles.

Autorisation environnementale sur l’étude d’impact liée au permis de construire.
Prochaines permanences du commissaire enquêteur, les 18 mars de 11h00 à 14h00, 26 mars de 13h00 à 16h00, et le 30 mars de 9h00 à 12h00).
        
Déclassement du parking desservant les salles Jean-Vilar et Pierre-Dux appartenant au domaine public routier communal. Cette enquête se déroulera à l’hôtel de ville du 15 au 30 mars 2019 -
Permanences du commissaire enquêteur les 15 mars de 10h00 à 13h00, 18 mars de 11h00 à 14h00, 26 mars de 13h00 à 16h00, et le 30 mars de 9h00 à 12h00).



Par internet
Adresse à laquelle envoyer ses observations concernant l'enquête publique :
En indiquant comme objet de votre mail : "EP-Pôle-Héloïse-Argenteuil".
Vous pouvez écrire directement vos observations.

dimanche 10 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (16)


Une volonté de concentration immobilière catastrophique !



Nous ne pouvons qu’avoir l’impression que l’essentiel des éléments prévus dans le projet « Cap Héloïse » n’ont qu’un objectif : celui de « faire passer » la construction des 150 logements qui sont le cœur de la bonne affaire que représente cette opération immobilière.
         Et la construction de ces logements est aussi une question « environnementale », et qui ne se réduit pas aux destructions paysagères que nous avons déjà largement abordées.
         Oui, il faut construire des logements, une question qui ne peut véritablement pas être réglée sous le capitalisme.
1.      Mais pourquoi vouloir faire d’Argenteuil une ville de 125 000 habitants ?

2.    Pourquoi densifier encore davantage un Centre-ville d’Argenteuil qui n’a pas les équipements publics, scolaires en particulier, idoines ?

3.    Où les conditions de transport en commun ne sont toujours pas réglées ? (Nous pensons en particulier aux énormes flux de la gare d’Argenteuil, à la rupture entre Epinay et Bezons du réseau de tramway, au retard scandaleux de la Tangentielle…).

La question se pose donc de la saturation immobilière d’Argenteuil, et celle des déséquilibres entre les différents secteurs de la Ville.
En attendant, les berges méritent autre chose que de créer une ligne continue de constructions allant du musée d’Argenteuil au pont de Bezons, dont « Cap Héloïse » serait le premier maillon central au niveau de L’île Héloïse. Une sorte de « Levalloïsation », à la différence près que les nouveaux quartiers de rives s’établirent à Levallois en remplacement de zones industrielles.
Il y a un autre avenir pour les berges de la Seine à Argenteuil.

Enquête publique par internet
Adresse-mail à laquelle envoyer ses observations concernant l'enquête publique :
En indiquant comme objet de votre mail :
 "EP-Pôle-Héloïse-Argenteuil".
Vous pouvez alors écrire directement vos observations.

samedi 9 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (15)


Défense et rénovation de la salle des fêtes et de son parking !

Défense du marché !

Défense d’un environnement à protéger !

Il s’agit de la « sauvegarde de L’île Héloïse »

Dans les justifications environnementales du projet Héloïse par le promoteur Fiminco, il y a deux aspects sur lequel celui-ci demeure extrêmement discret, c’est la hauteur de l’ensemble, et l’inclusion de l’espace concerné en rapport avec les espaces qui le jouxtent.
         Il est vrai que près de 45 mètres de haut, soit près d’une dizaine d’étages, cela mettrait cet îlot de béton au niveau non loin des grands bâtiments de l’avenue Gabriel Péri.
         Et puis, on comprend que le promoteur et la municipalité ne veulent pas considérer l’espace convoité dans sa relation avec l’espace environnant.
         La photo ci-dessous est profondément éloquente.


         Elle indique que cet espace « naturé » de « L’ïle » n’a pas été fondamentalement dénaturé par les installations postérieures aux années 1970.
         Le centre d’Argenteuil a subi durant les années 1960 une restructuration que l’on peut discuter avec nos lunettes de 2019. Mais il y avait un problème fondamental de construction de logements à résoudre. Le vieux centre était composé de très nombreux taudis. La question de la voiture ne se posait pas dans les termes où elle se pose aujourd’hui avec la pollution qui lui est liée…

         Aujourd’hui, sur la base de nos préoccupations environnementales, il s’agit de ne pas effectuer un remake. Nous devons protéger « L’île », avec son espace Jean Vilar et son parking rénovés, avec son marché amélioré, dans le cadre d’un espace arboré totalement soigné à nouveau.


jeudi 7 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (14) …


Marché, circulation

Bon , pour les camions, pas tout à fait la bienvenue…
Nous pensons que l’existence même du projet « Cap Héloïse » est contradictoire avec la survie du vieux marché populaire « Héloïse », même si les édiles jureront, à nous-mêmes et aux marchands, que non.
         « Cap Héloïse » se veut un projet chic. Il n’y a là rien de contradictoire avec le caractère très populaire du marché que pour notre part nous apprécions et qui rend tellement de services à la fraction la plus modeste de notre classe ? Non, vraiment ?
         D’abord, imaginons que le projet aboutisse. Combien de temps dureront les travaux, fouilles archéologiques préalables et construction ? Le marché Héloïse sans parking Jean Vilar ? La municipalité fait comment ? En détruisant la plataneraie qui, si on la croit, lui est devenue si chère ?
         La circulation autour du pont d’Argenteuil est très difficile le matin, le vendredi en particulier, jour de marché. Camions de livraison, voitures de particuliers supplémentaires, le vendredi, avec le marché, comment cela se passera-t-il ?
         Et puis, comme ces camions ne pourront pas emprunter le boulevard Héloïse, mais seulement la voie actuelle D311 côté Jean-Vilar, il y aura des problèmes supplémentaires sur cette voie, voire au rond-point Dassault qui peut se trouver très facilement bloqué. (À suivre)

mercredi 6 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (13) …


Une « entrée de ville » agréable et naturée à conserver

Un des arguments des édiles locaux pour initier des projets tels que « Cap Héloïse » est l’amélioration des « entrées de ville ».
         Cette notion est déjà étonnante en elle-même, mais elle est à la mode depuis de nombreuses années comme si nous étions revenus à l’époque médiévale où les portes des villes pouvaient être l’objet d’un soin particulier.
         Sur ce plan d’ « entrées de ville », si on prenait nos édiles locaux au mot, il y aurait bien des choses à dire. Celle de Joliot-Curie est bien loin de leurs préoccupations. Quant à celle de Volembert, elle a été ornée dernièrement par leurs soins d’un… Burger King qui fait certes « dans le temps », mais qui donne une idée bien particulière de la Ville.
         Et ils voudraient détruire la seule qui présente un intérêt certain, lorsque l’on traverse la Seine venant de Gennevilliers, où ce qui domine, à droite avec le parc des Berges, comme sur la gauche avec les arbres de « L’île », c’est le caractère verdoyant, avant que l’on emprunte l’avenue Gabriel Péri qui avec son air martial réduit les enthousiasmes de celui qui « entre » dans Argenteuil ?
         Oui, la municipalité et Fiminco voudraient détruire cet aspect  naturé ?
         A Villeneuve-la-Garenne, sur les berges, un centre commercial donne une drôle d’impression aux berges. Certes tant pis pour les automobilistes de l’A86 qui y jetterait un œil. Au moins, on est là loin du centre urbanisé de la commune.



         Mais à Argenteuil, dans un centre qui, lui, est urbanisé, pourquoi détruire, avec des moyens encore plus importants, avec plus de hauteur, un espace qui a été jusqu’à aujourd’hui largement protégé ?

mardi 5 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (12) …


Comme s’il n’y avait pas d’autres espaces ailleurs




On peut discuter chaque aspect du projet en lui-même (Multiplex, logements, centre commercial…). Mais la grosse question qui se pose à propos du projet Héloïse est : mais pourquoi à cet endroit ? Alors qu’à Argenteuil, il en existe bien d’autres qui ne poseraient pas les mêmes problèmes environnementaux, et pour certains n’en poseraient aucun.
         Dans la grande commune que représente Argenteuil, ce sont plusieurs sites qui pouvaient accueillir « Cap Héloïse ». Sur la friche Sagem, dans la zone industrielle du Val, au Val-Notre-Dame, et dorénavant, quoiqu’en pense le maire d’Argenteuil, sur le futur espace de feu l’espace Dassault.
         La question est d’importance. Car ce projet, s’il se faisait, serait un destructeur d’environnement. Celui d’une salle des fêtes qui est un symbole pour la population, au-delà de son utilité qui n’est plus à discuter. Celui d’un espace qu’il serait facile de « renaturer » et d’en faire un espace protégé dédié à l’Impressionnisme.

lundi 4 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (11) …


Pour eux tous, aucun intérêt pour ce qui environne

 
A moins qu'elle n'envisage d'installer une base de canoé

Dans le genre promesse, lors de la dernière réunion publique du Centre-ville, la municipalité a indiqué qu’elle allait créer des passages piétons pour aller de l’autre côté de la D311. «Ça nous oblige à travailler sur les berges de Seine pour retrouver un parcours piéton et vélo jusqu’au pont d’Argenteuil et au projet Briqueville… ». « On a un projet qu’on est en train de valider ».
         La municipalité ferait-elle dans les mois qui viennent ce qu’elle n’a pas fait dans les cinq années passées ?
         Comme si une véritable berge destinée aux piétons et aux cyclistes pouvait être aménagée dans le cadre de l’état actuel de la D311.
         Le projet « Cap Héloïse » arrive sur le, tapis alors que rien n’a été anticipé ni pour les berges de Seine ni pour la D311. Mais l’environnement immédiat est la dernière des préoccupations de ce projet. En soit, il détruit les atouts de l’environnement actuel de l’espace Jean Vilar visé. Quant à l’environnement de proximité, ce n’est pas son affaire.
         Pendant ce temps-là, la municipalité évoque les berges… pour la réclame et pour tenter de démontrer qu’elle aussi s’intéresse à l’environnement. Mais c’est une tentative sans espoir.

dimanche 3 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (10) …


Des risques majeurs importants ?

 A juste titre, l’autorité environnementale pointait il y a des mois dans son « avis » les risques concernant la construction du projet « Cap Héloïse » sur deux plans : la proximité avec l’usine Safran, sur l’autre rive, et le passage d’une importante conduite de gaz souterraine à proximité de l’espace concerné.
         L’usine Safran est classée Seveso, et les risques d’une conduite de gaz souterraine ne sont pas les mêmes dans le cas de trop importantes constructions de surface et dans le cas contraire.
         Il y a quelques jours, une fuite sur un important pipeline reliant Le Havre à une raffinerie de Seine-et-Marne a souillé plusieurs hectares de terres… « Heureusement », cela se passait dans un espace agricole, permettant un traitement rapide comme le montre la photo de Radio France Bleue


Autorisation environnementale sur l’étude d’impact liée au permis de construire.
La première séance de l’enquête publique environnementale a eu lieu mercredi dernier.
Prochaines permanences du commissaire enquêteur, les 06 mars de 9h30 à 12h30, 18 mars de 11h00 à 14h00, 26 mars de 13h00 à 16h00, et le 30 mars de 9h00 à 12h00).
        
Déclassement du parking desservant les salles Jean-Vilar et Pierre-Dux appartenant au domaine public routier communal. Cette enquête se déroulera à l’hôtel de ville du 15 au 30 mars 2019 -
Permanences du commissaire enquêteur les 15 mars de 10h00 à 13h00, 18 mars de 11h00 à 14h00, 26 mars de 13h00 à 16h00, et le 30 mars de 9h00 à 12h00).

samedi 2 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse –paysages, enquêtes publiques, on se prépare (9)


Une verrue sur la route de l’Impressionnisme




Parmi les éléments des données techniques présentées à l’appui du projet « Cap Héloïse » par le promoteur Fiminco, il en est un qui relève du « paysage ».
         L’intérêt du paysage est justement rappelé : « L’influence du paysage porte particulièrement sur le milieu humain, puisqu’il participe largement à la qualité du cadre de vie. »
         Effectivement, bénéficier d’une jolie vue, d’un beau paysage contibue à générer l’état d’esprit positif de chacun.
         Ces gens-là devraient lire ce qui est écrit sur un livre qui porte sur la géographie d’Argenteuil : « Argenteuil, une géographie ». Ils y liraient le sentiment que l’on peut avoir lorsque l’on descend d’Orgemont la D311, et que l’on découvre la vallée de la Seine, et sa berge arborée du côté d’Argenteuil… Comme une impression… d’Impressionnisme !
         Mais apparemment, nous n’avons pas la même sensibilité, et la construction d’une masse de plus de 40 mètres devient une simple « modification du paysage urbain d’entrée de ville avec le remplacement d’un bâtiment ancien par un aménagement végétalisé à l’architecture soignée ».
         Comme les termes utilisés le sont à dessein : comment ne pas être a priori sensible à un « aménagement végétalisé » et à une « architecture soignée », et ne pas rejeter le « bâtiment ancien ». Et le tour est joué.
         Comme si cela pouvait résumer la réalité du paysage que l’on veut détruire et celle du nouveau paysage que l’on veut nous imposer.
         La caractéristique paysagère de la salle des fêtes que l’on veut détruire est sa discrétion dans ce paysage de berge et d’entrée de ville.
         Celle par quoi on veut la remplacer est un ensemble massif qui imposera sa masse au paysage et détruira ce caractère paisible que j’évoquais à propos de ce que l’on découvre lorsque l’on descend d’Orgemont par la D311.
         Pas étonnant que l’anticipation qui ouvre ce dossier technique montre une vue prise de l’angle face à l’ancienne mairie !
         Pas étonnant qu’il n’y soit guère question de la hauteur de l’ensemble et de ses différents éléments !

vendredi 1 mars 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (8) …


Un intérêt récent pour les arbres qui cache un sombre dessein




La mobilisation du Comité Jean Vilar et des habitants soucieux que le projet « Cap Héloïse » n’aboutisse pas semble avoir fait découvrir à la municipalité l’intérêt pour les nombreux arbres de « L’île ». La voilà qui évoque en veux-tu en voilà ce qu’elle appelle joliment la « Plataneraie » et qui est, selon elle, peu utilisée aujourd’hui.
         Bien évidemment, jusqu’à ce jour, son amour pour celle-ci ne va pas jusqu’à répondre à la sollicitation de l’association A.R.B.R.E.S de classer les vieux arbres de tout cet espace, ni d’envisager à nouveau d’en liquider quelques-uns à hauteur de la Pétanque du marais. 

         En outre, elle-même et Fiminco dans les éléments avancés pour l’enquête environnementale en cours n’évoquent guère l’impact de la liquidation des vieux arbres de l’espace concerné par le projet « Cap Héloïse » non seulement sur le « paysage », mais également sur les questions hydrauliques.
         Ce ne sont pas les jeunes pousses installées en hauteur qui pourraient remplacer ces arbres chenus dont le rôle est important au niveau de l’absorption de l’eau de sous-sol.

jeudi 28 février 2019

Argenteuil - Pôle Héloïse - enquêtes publiques, on se prépare (7) …


Comme une éponge



Dans son article d’Agora 95, Martine Lagain écrit :
« …La ville d’Argenteuil possède, depuis 2000, un plan de prévention des risques naturels, inondations par débordements de la Seine, commun avec la ville de Bezons (PPRI). La topographie de lieux, la mémoire des grandes crues, en particulier celle de 1910 (hauteur d’eau dans l’île Héloïse : 1,20 m), nous rappelle que cette ancienne île est une zone inondable. On peut d’ailleurs s’étonner que la limite des plus hautes eaux connues (PHEC) exclut une grande surface de l’île Héloïse. Les conditions de constructibilité sont très encadrées dans les zones bleues, vertes et violettes du PPRI. Par contre, le nouveau parc des Berges est, lui, en zone inondable et ne comporte aucune construction d’habitation ou d’établissement recevant du public. En principe, dans ces zones inondables, on ne doit pas construire ce type de bâtiments. C’est un principe de prévention élémentaire face au risque naturel que sont les débordements, certes, d’un fleuve de plaine tel que la Seine.
La sauvegarde de l’environnement est une préoccupation majeure dans ce type de grand projet. La mémoire du risque inondation ne doit pas être occultée sous prétexte de dispositifs techniques « performants » de construction de génie civil. C’est aussi cela une vraie démarche de développement durable. »

         Sur la base de cet extrait, à propos de « Cap Héloïse », deux questions :


         1.Quel poids prévu représente l’ensemble des constructions ?




Autorisation environnementale sur l’étude d’impact liée au permis de construire. Cette enquête se déroulera à l’hôtel de ville du 28 février au 30 mars 2019

permanences du commissaire enquêteur les 28 février de 11h00 à 14h00, 06 mars de 9h30 à 12h30, 18 mars de 11h00 à 14h00, 26 mars de 13h00 à 16h00, et le 30 mars de 9h00 à 12h00).

                                                  

Déclassement du parking desservant les salles Jean-Vilar et Pierre-Dux appartenant au domaine public routier communal. Cette enquête se déroulera à l’hôtel de ville du 15 au 30 mars 2019 -

permanences du commissaire enquêteur les 15 mars de 10h00 à 13h00, 18 mars de 11h00 à 14h00, 26 mars de 13h00 à 16h00, et le 30 mars de 9h00 à 12h00).
 



      2.Quelles conséquences et quelles contraintes de ce poids sur les sols composés d’alluvions composés « à la manière d’une éponge » ?






Demain matin vendredi 1er mars
sur LCI :  Interview de Nathalie Arthaud
à 09h00