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mardi 14 mai 2024

Le morceau de bravoure du maire d’Argenteuil : « On ne veut plus d’une voie de passage mais une voie de destination ! » (Tribune 3)

Ah bas le Pont d’Argenteuil de Monet, vive le bac !

 

 

Chaque fois que des habitants s’opposent à ses projets, le maire d’Argenteuil parle d’esprits « rétrogrades ».

         Mais qui est rétrograde à Argenteuil ?

         Il l’est lorsqu’il déclare : « On ne veut plus d’une voie de passage mais une voie de destination ! ». Plus loin, il ajoute, dans la même veine et avec sa verve proverbiale : « On s’en fout du transit ! On le fait passer par les autres voies ! ».

         Tiens, mais c’est la première fois que j’entends cette idée de sa part : on les fait passer par où : par le boulevard Labrière, par le boulevard Héloïse ? Bonjour les habitants ! Bonjour le commerce de l’avenue Péri que l’on dit être l’objectif du projet Canopée !

         Qui, monsieur le Maire, l’histoire de l’humanité est celui du « transit ». Elle est celle de l’armature des voies et des flux. Vous voulez revenir en arrière ? Pour cela, pas de problème, des octrois aux portes d’Argenteuil ! Et le retour à avant 1832, plus de Pont de Monet, un bac, et fissa !

         Rétrograde : « Qui veut rétablir un état passé ».

         Qui est rétrograde à Argenteuil ? Ceux qui veulent défendre une salle des fêtes municipale et les vestiges des paysages de Monet, ou ceux qui tels les Amish se sont arrêtés deux siècles en arrière ? DM

 

vendredi 26 avril 2024

Casino Argenteuil : comme si un mauvais coup ne suffisait pas…

Un commerce rongé par les problèmes

 

 

Suite à un contrôle des services d’hygiène, les rayons alimentaires du magasin Casino du centre commercial Côté Seine d’Argenteuil viennent de subir une nouvelle fermeture jusqu’à ce que la situation de fonctionnement normal au niveau de l’hygiène soit rétablie. Nous n’entrerons pas dans les détails, mais des rongeurs s’en donnaient à cœur joie. Nouvelle fermeture parce qu’en septembre dernier, ce magasin, pour des raisons identiques avait connu plusieurs semaines de fermeture.

         On imagine que la situation actuelle du groupe Casino et le futur changement de propriétaire et d’enseigne du magasin y sont aussi pour quelque chose dans cette nouvelle fermeture. Ce magasin doit rejoindre le groupe Carrefour. Y aurait-il une situation de sauve-qui-peut dans le cadre de l’éclatement du groupe Casino qui touche le magasin d’Argenteuil ? Combien reste-t-il d’effectifs au sein de ce magasin ? Étonnant tout de même. On n'ose en tout cas imaginer qu'une volonté délibérée ait conduit à la situation d'aujourd'hui.

         En tout cas, cette affaire est un nouveau mauvais coup pour les travailleurs de l’enseigne à Argenteuil, pour les clients, et pour le centre commercial Côté Seine qui connaît aussi dans le climat actuel une situation difficile.

         Le commerce à Argenteuil, vraiment pas simple ! DM

 

samedi 20 avril 2024

Argenteuil, commerce, quand une boutique telle « Chez Paul » ferme, ce n’est jamais bon

 

Une Canopée qui ne remplacera pas des conditions sociales et géographiques absentes

 

 

Au vu du nombre de clients dans les boutiques et restaurants de l’avenue Héloïse, leur rentabilité ne doit pas être facile à atteindre. C’est un vieux problème dans le centre d’Argenteuil dont nous rendons-compte régulièrement, dû en particulier à la nature très populaire de ce centre.

         Un des derniers avatars de la situation commerciale de cette avenue est la fermeture depuis plusieurs semaines de la boutique « Chez Paul » à l’angle de la rue Paul-Vaillant-Couturier dont le gérant vient apparemment de jeter l’éponge. Nous l’avons vu souvent tenir seul sa boutique à bout de bras.

         Cette enseigne s’était installée à Argenteuil dans le centre commercial Côté Seine dès son ouverture en 2002. Puis elle le quitta comme d’autres enseignes s’adressant à des revenus substantiels, pour s’installer jusqu’à aujourd’hui au carrefour « Babou ». La boutique connut alors des années de fonctionnement satisfaisant jusqu’aux déboires de ces dernières années. Durant ce temps faste, elle participa à la dynamique commerciale qui résultait de trois piliers proches : elle-même, la boucherie Bernard et la librairie Le Presse Papier. Il ne reste donc plus actuellement que Le Presse Papier.

         Ce n’est pas le projet Canopée vanté par la municipalité qui permettra de remonter la pente.

         Je suis allé ces jours derniers en Flandres belges dans une petite ville marquée par la pérennité de boutiques à l’ancienne telles que celles qui marquèrent la physionomie de la rue Paul-Vaillant-Couturier jusqu’à la fin des années 1970 au moins. Les ingrédients : une région sans doute de niveaux élevés de revenus y compris dans les milieux populaires, l’inexistence de grands centres commerciaux, et la proximité immédiate entre des espaces de revenus substantiels et une longue rue commerçante. DM