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jeudi 4 janvier 2024

Argenteuil, cinéma, ADCI, quand le roi veut il veut, quand il ne veut plus… Certes, c’est moralement inadmissible. La population doit lui répondre. (La culture à Argenteuil, 2)

 

La mobilisation de la population, la seule réponse

 

 

Retrouvons l’esprit du Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein (1925)

Depuis des années, l’Association pour la Défense du Cinéma Indépendant combat pour un cinéma de qualité. Cette association fondée à la fin des années 1990 du refus du projet municipal d’alors de construction d’un multiplex sur ce qui était à cette époque la friche Henri Barbusse a proposé pendant des années des séances régulières de cinéma suivies d’un débat et d’un pot permettant de poursuivre la discussion. Que l’on soit ou pas amateur d’un cinéma « arts et essais », ces soirées ont attiré un public au Figuier blanc d’amateurs du genre. Ces soirées ont connu une assistance en général plus nombreuses que les autres séances du Figuier.

         En outre, des soirées ont été organisées avec la participation d’autres associations locales. Bref le bilan de cette association est extrêmement positif.

         Les rapports n’ont pas été forcément faciles avec les municipalités successives, mais, bon an mal an, les difficultés ont réussi à être surmontées jusqu’à ces derniers temps.

         Mais la situation s’est profondément dégradée ces derniers mois. Suppression de la petite subvention et aujourd’hui si l’on comprend bien suppression pure et simple des séances organisées par l’ADCI.

         On conçoit aisément que l’esprit culturel de cette association ne soit pas celui de la municipalité. Mais pourquoi en faire un motif pour supprimer l’activité d’une association valeureuse ?

         Oui, c’est inadmissible, et elle a bien raison de se rebiffer. Elle a sur ce plan tout le soutien de Lutte ouvrière.

         Il reste à faire prendre conscience au plus grand nombre des habitants qu’une ville n’est pas une principauté dirigée par un petit monarque… dont le pouvoir finira un jour ou l’autre par s’effondrer. DM

mercredi 3 janvier 2024

Argenteuil, culture, comme sur bien d’autres sujets, une municipalité qui fait ce qu’elle veut tant que la population n’impose pas sa propre démocratie locale

 

Tout est question de rapport des forces. À nous de l’inverser

 

Une des nombreuses soirées organisées par l'ADCI
 

Loi immigration, Salaires, détérioration de la condition ouvrière, dénonciation de l’horreur à Gaza comme ailleurs, et nombre de problèmes locaux, tant de chantiers qui relèvent de la protestation, c’est-à-dire de la conscience du monde du travail auquel nous nous adressons. Car tout est question de rapports des forces dans cette société capitaliste. La force potentielle essentielle est celle de ce monde du travail qui représente une part très majoritaire de la population.

         L’ampleur des tâches qui vont nous occuper en cette année nouvelle est à la mesure de l’offensive des dominants. Et notre rôle est d’inverser ce rapport des forces qui leur est aujourd’hui favorable, dans la mesure de nos forces, mais en ayant toujours en tête, en tout cas pour nous militants communistes révolutionnaires, la conscience et l’organisation collective de ce camp des prolétaires qui aurait lui la force de tout changer.

         C’est ce que je voulais dire en préalable à la discussion à propos de l’invitation pour une réunion initiée par l’Association pour la Défense du Cinéma Indépendant au sujet des obstacles mis à Argenteuil sur un pan de l’activité municipale, celui de l’action culturelle. Une réunion est prévue par cette association le 13 janvier prochain pour exposer la situation actuelle de l’ADCI, privée dorénavant d’écran, et plus largement de la situation de la culture à Argenteuil. Si cette réunion s’adresse à bien des acteurs potentiels locaux, ni les salariés ni les organisations politiques ne sont cités précisément. Mais peut-être n’est-ce là qu’un oubli.

         C’est ce que je voulais indiquer en préalable à plusieurs brèves de notre blog sur le sujet qui vont suivre dans les jours qui viennent. DM

lundi 1 janvier 2024

Depardieu : Macron fait le job

 Depardieu : Macron fait le job

27 Décembre 2023

Visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle, mis en cause par quatorze femmes pour les violences subies sur les plateaux de tournage, selon des témoignages corroborés par l’émission Complément d’enquête, Gérard Depardieu a trouvé des défenseurs.

Macron dans une émission consacrée à sa révoltante loi Immigration s’est aussi étendu sur le cas Depardieu. Sans un mot pour les femmes agressées, il a mis en doute les images du reportage, affirmé que Depardieu « rend fière la France » et désavoué sa ministre de la Culture qui s’était dite choquée. Puis une cinquantaine de personnalités, dont de célèbres collègues de l’acteur, ont à leur tour pris la défense de celui qu’elles qualifient de « dernier monstre sacré du cinéma français ». L’attaquer serait s’attaquer à l’art, au génie, au rayonnement artistique de la France, etc.

Le rayonnement en question se mesure en fait en milliards d’euros, correspondant au budget des entreprises de cinéma, de télévision et de tout ce qui en dépend. La petite coterie qui vit près des sommets de cette industrie défend ses moyens d’existence et le montant de ses cachets. Elle peut bien afficher un féminisme de salon mais il ne s’agit pas de tuer la poule aux œufs d’or. Si le monstre sacré ressemble plutôt à un gros dégueulasse, elle estime donc que c’est conforme à l’esprit français. Le Président, par fonction et par vocation, doit lui aussi défendre les produits d’exportation français et, quelle que soit leur qualité, les parer d’une auréole. Vendre des Rafale ou des sous-marins, des canons Caesar ou Depardieu, de toute façon, Macron fait le job.


                                                              C. P. (Lutte ouvrière n°2891)

lundi 11 décembre 2023

Cinéma triste à Argenteuil, les Cinglés 2023, l’ombre d’une ombre

Tristesse

 


Je suis allé voir hier comment la municipalité avait pu se sortir de son opération « Les Cinglés » sont de retour. Sous son égide, une édition 2023 était organisée hier au Figuier blanc, totalement inadapté à l’organisation d’un tel évènement. Deux ou trois passionnés proposaient du matériel photographique et cinématographique. Pas de bar ouvert alors qu’il y a les moyens pour cela. Mais surtout, il était 16 h.30 et il n’y avait personne.

         Tout cela n’est pas étonnant. L’« évènement » s’est fait « à l’arrache ». Le moment n’était pas le meilleur. Même s’il a des qualités, l’espace est trop exigu, et n’a rien à voir avec la salle des fêtes Jean Vilar-Pierre Dux qui a attiré durant des décennies les vrais Cinglés d’antan. Quant au travail d’information, je parle du vrai, il n’a pas été fait. Mais y avait-il un agent territorial dédié à cette tâche !

         Oui, tristesse. Car c’est avec l’argent de tous que ce faux évènement a été organisé. Tristesse pour les agents et les travailleurs qui ont été mobilisés pour presque rien pour tout un dimanche. Tristesse pour tous celles et ceux qui regrettent l’évènement d’ampleur de naguère unique en son genre DM