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lundi 17 mai 2021

Manifestation interdite samedi à Paris de soutien aux Palestiniens : défendre le droit de manifester, affirmer sa solidarité avec les Palestiniens, d’Israël, de Gaza, et de la Cisjordanie

 

Vive le soutien au peuple palestinien

 



 

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         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-mercredi 19 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

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-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac face à l’ancienne poste ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Rendons visite au piquet de grève des grévistes de PPG en lutte contre la fermeture de l’usine et 208 licenciements, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. Ils luttent contre leur licenciement. Aidons-les ! DM

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

vendredi 7 août 2020

Macron au Liban, et pas par empathie

                                                        

Michel Aoun, l'actuel président du Liban

La France, l’ancienne puissance tutélaire du Liban

 

Hier jeudi 7 août, Macron se rend au Liban, suite à l'explosion qui a ravagé Beyrouth.

Si la population libanaise, à juste raison, tient pour responsable de ce drame sa classe dirigeante, avide et corrompue, l'impérialisme français, ancienne puissance tutélaire de ce pays, ne partage pas ce constat. Il est en effet impliqué dans la mise en place du système politique et financier que dénoncent aujourd'hui ses représentants, Macron et son sous-fifre Le Drian. Et Macron, comme d'autres, est personnellement lié aux bourgeois libanais, ainsi qu'en témoigne leur participation non négligeable au financement de sa campagne présidentielle de 2017.

Macron se déplace au Liban avec de l'aide humanitaire et des leçons de morale à revendre. Et surtout avec la volonté qu'au Liban, rien ne change pour les intérêts des capitalistes français.

 

 

dimanche 20 octobre 2019

Liban : révolte populaire contre le régime


Face aux attaques contre les classes populaires, la colère a débordé


Saïd Hariri, président du Liban

Vendredi 18 octobre, le Liban a vu la population descendre en masse dans les rues pour protester contre la hausse du coût de la vie et demander le départ du président Saïd Hariri et de son gouvernement.
C’est à Beyrouth, la capitale, que les affrontements avec la police ont été les plus spectaculaires. Mais la mobilisation a touché tout le pays, jusque dans les villes moyennes et dans les villages. Face aux prix qui montent et à l’annonce de nouveaux impôts touchant les classes populaires, la colère a débordé.
Si le régime est fondé sur une institutionnalisation des divisions religieuses, les manifestations semblent avoir uni des travailleurs de toutes les communautés contre l’ensemble de la classe politique.
Si la mobilisation s’installe dans la durée, cette unité au-delà des clivages confessionnels sera une force.

mardi 15 octobre 2019

Turquie, Syrie, Massacres, hypocrisie et intérêts impérialistes


Un peuple kurde otage des grandes puissances

 


Pendant qu’en Syrie l’armée turque massacre les Kurdes avec l’aval des États-Unis, Macron et Angela Merkel jouent les indignés.
Paris et Berlin disent suspendre leurs ventes d’armes à la Turquie. Mais pas les commandes déjà passées : elles continueront d’être livrées et les Kurdes d’être tués.
Depuis un siècle, le peuple kurde est l’otage de la politique des grandes puissances, qui ne lui font des promesses que quand cela peut servir les intérêts de leurs groupes industriels, pétroliers et financiers, pour les oublier aussitôt après.

mercredi 23 janvier 2019

Proche-Orient : Israël bombarde en Syrie


L'escalade jusqu'où ?


Un avion de guerre israélien

Dans la nuit de dimanche à lundi 21 janvier, l'aviation israélienne a mené des bombardements d'une intensité inédite sur les positions iraniennes en Syrie. Coutumière des bombardements sur la Syrie, l'armée israélienne a cette fois donné une grande publicité à son opération.
A l'approche des élections législatives qui se dérouleront en avril, le Premier ministre israélien Nétanyahou, veut soigner son image de faucon. Mais, après les annonces contradictoires de Trump sur le retrait des soldats américains de Syrie, l'État israélien veut aussi montrer à la Russie qu'il ne laissera pas l'Iran renforcer ses positions sans réagir.
Une fois encore, grandes puissances et puissances régionales jouent avec le feu au Moyen-Orient, prêtes à étendre un plus la guerre et le chaos, en se moquant du sort de populations locales.

dimanche 29 avril 2018

Syrie : les méfaits de l’impérialisme français se poursuivent


Troupes françaises hors de Syrie

 

Militaires américains et français côte à côte

L'armée française « nous a renforcés avec des forces spéciales au cours de ces deux dernières semaines » en Syrie : c'est ce que vient de déclarer le dirigeant du Pentagone américain. Après les bombardements par missiles, c'est donc vers une intervention croissante au sol dans le bourbier des guerres du Moyen-Orient que Macron entraîne la France.
Depuis plus d'un siècle, les manœuvres, ouvertes ou cachées, des grandes puissances ont provoqué des catastrophes en cascade dans cette région du monde. Les populations iraquiennes et syriennes les subissent aujourd'hui avec d'innombrables destructions, des centaines de milliers de morts et des millions de réfugiés. La population en France en paye aussi le prix en impôts, avec en prime la menace terroriste.
Les troupes françaises, pas plus que les autres, n'ont rien à faire de bon au Moyen-Orient.

mercredi 18 avril 2018

Syrie, bombardements occidentaux et Assad, d’horreur en horreur


Des cocoricos indécents


Après Macron à la télévision, les journaux n'en finissent pas de bomber le torse à propos des frappes aériennes contre la Syrie. « J'appuie sur la gâchette » titrait ainsi le Parisien-Aujourd’hui en France, le journal de Bernard Arnault, interviewant l'un des pilotes français et vantant « une mission hors norme ». Montrer le savoir-faire de l'armée française et de ses matériels de guerre, prouver à l'état-major américain que la France est un auxiliaire militaire efficace qu'il ne faut pas négliger, fait partie des buts de cette intervention.
Quant au sort des Syriens et des populations victimes du dictateur Assad comme des bombardements occidentaux, ni Macron ni ses détracteurs au sein du parlement, les députés LR, FN ou même ceux de la France insoumise, qui défendent quant à eux un dialogue avec Poutine, ne s'en soucient.

Légion d'horreur



Du prince héritier d'Arabie Saoudite à Ali Bongo en passant par Bachar el Assad, les dictateurs décorés de la légion d'Honneur sont... légion. Chirac avait décoré Assad. Macron engage aujourd'hui une mesure « disciplinaire » en vue de la lui retirer. Depuis 2011, il faut croire que le massacre de sa propre population n'était pas assez grave aux yeux des gouvernements français pour qu'on lui enlève sa distinction.
Mais rien n'est perdu pour Bachar el Assad. S'il réussit à restaurer son pouvoir en Syrie et permet de nouveau à Total, Lafarge ou Vinci de s'enrichir en reconstruisant le pays ou en exploitant ses ressources, il se trouvera bien un gouvernement français pour lui restituer sa breloque.

mercredi 24 janvier 2018

Syrie, une guerre sans fin


Sans fin

 Chars turcs à la frontière syrienne
L'armée turque a lancé ce week-end une offensive contre la région d'Afrin, au nord ouest de la Syrie. Les milices kurdes de Syrie, qui contrôlent cette région, étaient jusqu'alors soutenues par les États Unis et l'Europe dans leur guerre contre l'État islamique. Mais leur victoire est vécue comme une menace par le gouvernement turc de Erdogan, oppresseur des Kurdes en Turquie mais allié des occidentaux. Si le dictateur turc a choisi cette intervention militaire, il n'a pu le faire qu'avec l'accord de la Russie qui contrôle l'espace aérien dans cette zone.
Les États Unis, suivis par la France, ont demandé hypocritement à Erdogan de « faire preuve de retenue ». Après avoir utilisé ces milices kurdes, les États-Unis sont donc prêts à les abandonner. En dressant les peuples les uns contre les autres pour mieux contrôler le Moyen-orient et ses richesses, les puissances impérialistes sont responsables du chaos qui ensanglante la région.