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vendredi 21 juin 2024

Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs a besoin de ceux qui le soutiennent

Soutenez notre campagne !

Publié le 19/06/2024

Les élections législatives annoncées par Macron le 9 juin sont organisées dans un délai très court. Trois semaines séparent l’annonce de la dissolution de la date du premier tour, fixée au 30 juin.

 

 

Notre affiche des panneaux, collée à 95%
 

Pour les partis politiques de la bourgeoisie, ce délai court complique certainement la vie… des équipes rémunérées de rédacteurs, secrétaires, techniciens embauchés pour la campagne. Cela fait partie du calcul politique de Macron : mettre en difficulté les partis concurrents du sien. Mais les candidates et candidats de Lutte ouvrière n’ont pas les mêmes possibilités. C’est pourquoi ils font appel à toutes les bonnes volontés, dans leur milieu de travail, parmi le voisinage, la famille, pour les soutenir à tous points de vue.

Autant on ne voit, on n’entend et on ne lit que le point de vue d’une fraction ou d’une autre de la classe des bourgeois, depuis les capitalistes partisans de Macron jusqu’à ceux qui propulsent Bardella ou Zemmour, autant on n’a qu’exceptionnellement l’occasion d’entendre la voix de ceux qui, pourtant, font tout fonctionner dans cette société, et qui ont bien des exigences légitimes à faire connaître.

L’État a établi une liste de quatorze partis ou rassemblements qui, puisqu’ils présentent dans candidats dans plus de 75 circonscriptions, auront accès aux émissions de la radio-télévision publique.

En fait, on ne verra guère les candidates et candidats de Lutte ouvrière dans les médias. Les partis représentés à l’Assemblée nationale bénéficieront avant le 30 juin, au prorata de leur nombre de députés, d’une fraction des deux heures globales d’antenne. Les autres, dont Lutte ouvrière, auront droit à sept minutes en tout et pour tout, auxquelles s’ajouteront peut-être quelques secondes, en fonction de leur représentativité. Le camp des travailleurs ne doit donc compter que sur lui-même pour se faire entendre ! C’est pourquoi Lutte ouvrière fait appel à toutes et tous. Au-delà de nos porte-paroles, au-delà de Nathalie Arthaud, Arlette Laguiller et Jean-Pierre Mercier, tous ceux qui, avec leurs bras, leurs jambes, leur force de conviction, leur colère, participeront à coller des affiches, distribuer des tracts, faire connaître leurs idées, parmi leurs camarades de travail et leur entourage, seront les bienvenus.

De même qu’il n’y a pas de coup de main superflu, il n’y a pas d’aide financière, si petite soit-elle, qui ne soit nécessaire. Lutte ouvrière n’a pas de capitalistes dans ses sponsors, le parti vit de la participation financière des militants, des sympathisants, des salariés, des chômeurs, des retraités qui jugent indispensable l’existence d’un parti des travailleurs.

Une campagne, ce sont des dizaines de millions de bulletins de vote et de professions de foi, des dizaines de milliers d’affiches : des frais de campagne pour lesquels les lois électorales ne nous permettront probablement pas d’être remboursés.

Le soutien de tous est essentiel. Il faut être nombreux à soutenir financièrement les candidats de Lutte ouvrière, par carte bancaire ou en nous adressant un chèque (voir notre site lutte-ouvriere.org).

                      Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2916 sauf pour la photo)

 

 

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui vendredi 21 juin : de 10 h. à midi, marché Héloïse ;

-de 15 h.40 à 16 h.40 marché du Val-Nord ;

-de 17 h.15 à 19 h. au carrefour « Babou »

-Samedi 22 juin, de 10 h.15 à 10 h.55, devant Monoprix ;

-de 10 h.30 à midi, centre Cl de Joliot-Curie

Et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 23 juin, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché,

Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse.

-Lundi 24 juin, de 18 à 19 heures dans le centre commercial de Saint-Gratien…

D’autres rendez-vous auront également lieu.

Élections : cherchez la différence

 

Militarisme et démagogie, RN et Macron d’accord

 

 

En visite au salon de l’armement Eurosatory, Bardella a expliqué qu’au pouvoir il poursuivra le réarmement des généraux et amiraux français et l’envoi d’équipements militaires en Ukraine. Bref, il continuera la politique de Macron.

         Au même moment en Bretagne, le président fustigeait « l’immigrationnisme » de la gauche, se situant sur le terrain de l’extrême droite et reprenant jusqu’à son langage.

         Si ces deux-là cohabitent, Bardella à Matignon et Macron à l’Élysée, ils n’auront pas trop de difficultés à s’entendre.

jeudi 20 juin 2024

RN : le poison de la division

RN : le poison de la division

Publié le 19/06/2024

«Stopper la submersion migratoire, réduire drastiquement l’immigration légale et illégale et expulser les délinquants étrangers » voilà ce qu’on peut lire, dans le programme de Bardella pour les élections législatives, une priorité pour le RN puisque cela figure en deuxième point.

De Le Pen père à Marine Le Pen, l’extrême droite a toujours fait son fonds de commerce des attaques contre les immigrés. Marine Le Pen en 2022 réclamait même un référendum pour inscrire la « maîtrise de l’immigration » et la « priorité nationale » dans la Constitution ; ce point est pour le moment mis de côté.

Le RN a construit son ascension électorale en spéculant sur les préjugés, le racisme et la xénophobie, la haine de l’autre. La propagande des Le Pen et Bardella sert ainsi non seulement à leur apporter des voix, mais cherche à détourner la colère des classes populaires des seuls responsables de la crise, le grand patronat et la grande bourgeoisie, dont ils se préparent à défendre les intérêts s’ils parviennent au pouvoir. En même temps, le RN dresse une partie de la classe ouvrière contre une autre en désignant comme responsables de tous les maux ceux qui construisent des logements, des hôpitaux, qui font tourner des usines, qui font les ménages dans les hôtels de luxe, ceux qui travaillent dans la restauration, qui sont les plus exploités, les plus mal payés.

Diviser pour régner : tout le monde connaît la formule. Au contraire de cette politique de division qui affaiblit la classe ouvrière face au patronat, tous ceux qui vivent dans les mêmes cités qui se dégradent, qui travaillent sur les mêmes chantiers, dans les mêmes usines, sur les mêmes lignes de production, doivent se serrer les coudes contre le patronat, pour réclamer des augmentations de salaire, résister aux augmentations de cadences qui tuent à petit feu, pour s’opposer en un mot à l’exploitation.

Comme nombre de travailleurs l’ont scandé dans bien des manifestations, dans bien des grèves qui les réunissaient, travailleurs français et travailleurs immigrés ont le même patron, ils doivent donc mener le même combat.

                                                                 Aline Retesse (Lutte ouvrière n°2916)