Hier
matin, reprise de la présence à l’entrée du marché Héloïse. Content bien sûr de
revoir les très proches. J’ai eu une discussion intéressante avec un garagiste
et une institutrice à la retraite, qui ont, pour le moins beaucoup de respect
pour l’activité politique que nous menons. Cela n’empêche pas, et c’est normal,
les désaccords.
L’augmentation à répétition du
prix du gaz révolte, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais pourquoi la
population ne se soulève-t-elle pas ?
Mais
pourquoi ne se soulèverait-elle pas dans les temps qui viennent ! Les
réactions de masse sont imprévisibles. On peut les souhaiter, mais elles
arrivent souvent lorsque l’on s’y attend le moins. La question n’est pas
seulement d’en populariser la nécessité, mais de se tenir prêt, quand elles
surviennent, pour y défendre la politique nécessaire pour inverser le rapport
des forces entra la bourgeoisie et le monde du travail.
Sur
une autre question, le désaccord était patent. Ce sont des gens de « gauche »,
pour résumer, mais sur la question des réfugiés afghans, le moins que l’on
puisse dire, à l’étape actuelle, c’est le rejet. « On va leur donner des
logements », « les aider, eux »…
Comme
si les moyens actuels de la société ne pouvaient pas répondre aujourd’hui à la
question du logement, à celle de l’exigence d’un revenu décent pour tous, ou
encore de la liberté totale de circulation pour tous. Au-delà de l’empathie
humaine pour tous ceux qui sont confrontés à la peur et à l’horreur, qui
devrait être une évidence, et qui devrait être la réaction première au sein de
la classe des exploités, la conscience des possibilités de l’humanité devrait y
conduire.
Bien
évidemment, pour cela, il faut renverser le capitalisme et s’opposer à ses
serviteurs pour qui diviser les exploités est toujours une exigence et un objectif.
DM