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jeudi 5 décembre 2019

Éducation, grève massive, les raisons de la colère


Enseignement : vers une grève massive

03 Décembre 2019

Participation massive aux assemblées générales, vote majoritaire pour la grève, préparation pour se rendre collectivement à la manifestation : la journée du 5 décembre s’annonçait massive dans l’Éducation nationale.



On recensait déjà des centaines d’écoles voire des établissements du secondaire devant être fermés, faute de personnel de cantine, d’accueil, et d’enseignants. Les discussions se sont multipliées sur la suite à donner : continuer le 6, prévoir une nouvelle mobilisation mardi 10 ?
Le projet de réforme des retraites du gouvernement va en effet frapper de plein fouet le montant des pensions des salariés de l’éducation. Elles sont déjà souvent faibles pour le personnel d’entretien, voire amputées des périodes de chômage pour tous ceux qui multiplient les contrats précaires. De façon générale, les pensions sont déjà soumises à décote à cause du manque de trimestres cotisés, soit parce que l’entrée dans le métier s’est faite après des années d’études pour les enseignants, soit parce que la fin de carrière a été accélérée par une pénibilité croissante du travail pour toutes les catégories de personnel.
Dans le projet Delevoye, tous vont y perdre. Les fonctionnaires vont voir leur pension calculée, non plus sur les six derniers mois, mais sur l’ensemble de la carrière, alors qu’un enseignant commence aujourd’hui à travailler pour un salaire à peine au-dessus du smic. Tous les salariés de l’éducation qui sont passés par des périodes de chômage, de maladie ou d’arrêt pour s’occuper de leurs enfants, se verront pénalisés. Le gouvernement s’attaque même aux petites compensations prévues pour les femmes, largement majoritaires dans ce secteur, qui ont eu des enfants ; une attaque qui viendra s’ajouter à la modification des conditions pour toucher une pension de réversion. À la baisse de toutes les pensions, le gouvernement ajoute l’aggravation des inégalités hommes-femmes.
Les calculateurs mis au point par les syndicats mesurent des pertes de pension entre 300 euros et 900 euros mensuels en cas d’application du projet. L’inquiétude face à une pension imprévisible, calculée sur des points, s’est parfois transformée en vraie colère, même chez des enseignants souvent très mesurés et dont une bonne partie avaient voté pour Macron dès le premier tour de l’élection présidentielle pour se protéger des attaques violentes à leur encontre prévues par le projet Fillon.
La journée du 5 décembre vient cristalliser une montée générale du mécontentement dans ce secteur, avec des salaires bloqués depuis bientôt dix ans, des suppressions massives de postes de personnel d’entretien en particulier, la généralisation de la précarité, l’augmentation de la charge de travail pour tous. Cette situation, pénible en permanence, a déjà eu parfois des conséquences dramatiques. Après le suicide d’une directrice d’école à Pantin en septembre, c’est un agent d’entretien d’un collège de Rilleux-la-Pape qui a mis fin à ses jours début novembre dans le local technique qui lui servait de logement depuis son expulsion.
Dans l’Éducation nationale comme ailleurs, la nécessité d’une contre-offensive générale contre les attaques du gouvernement est une conviction qui se renforce.

                                   Gilles BOTI (Lutte ouvrière n°2679)

Et pendant ce temps là… (brève suivante)

Argenteuil, le camp des travailleurs, le faire entendre, notre unique préoccupation


A l’échelle locale comme à l’échelle du pays



Lutte ouvrière présentera une liste « Lutte ouvrière – faire entendre le camp des travailleurs » lors des prochaines élections municipales à Argenteuil. Nous nous adresserons au monde du travail local pour lui dire que l’appauvrissement de la population, la baisse des revenus réels, la dégradation partout des conditions de travail, le recul des services nécessaires à la population que tout cela n’a rien d’inéluctable. Et ce qui est vrai à l’échelle locale l’est encore davantage à l’échelle du pays, comme la journée d’aujourd’hui va le prouver.
Les jours qui viennent vont montrer de quelle façon éloquente le monde du travail peut se faire entendre. DM



Argenteuil, le monde du travail dit : « vive la grève » !

Ces derniers jours, ces dernières heures, nous sommes allés avec nos moyens militants à la rencontre de la population, des habitants qui appartiennent dans leur quasi-totalité au monde du travail. Nous pouvons dire qu’avec notre tract Lutte ouvrière intitulé « Le 5 décembre et après, tous en grève, tous en manifestation ! », nous avons eu un excellent accueil. Les travailleurs partagent le constat qu’il y en a assez, que l’offensive du grand patronat contre le monde ouvrier doit cesser, et que ceux qui seront en grève dans les jours qui viennent, et qui manifesteront, porteront les espoirs de tous.

         Certains souhaitent que soit organisée aussi une manifestation sur Argenteuil, ce qui leur permettrait d’y participer, à la différence de celle de Paris qu’il n’était pas facile de rejoindre. DM



Lutte de classe dans l’équipe de France 2

Lors d’une activité militante hier à l’entrée du parc de l’Hôtel de ville, une équipe de France 2 était présente… sauf qu’elle n’y était pas pour moi, militant de Lutte ouvrière, mais pour l’ancien maire d’Argenteuil. Rien d’étonnant, et pour l’égalité de traitement entre les candidats, on repassera. Nous avons tout de même pu échanger sur la grève, et je leur ai rappelé ce qui se passait à Radio France. A mon évocation de la journée d’aujourd’hui, je leur ai exprimé mon espérance qu’ils en soient. Si le journalisme n’a rien dit, un des techniciens a tenu, lui, à montrer qu’il en serait, et avec le sourire. DM

mercredi 4 décembre 2019

Grève : Serviteurs du Capital face aux travailleurs en lutte pour la défense de la condition ouvrière


Ils ont beau dire, on se fera entendre !



Le gouvernement dit avoir pris des dispositions pour « aider ceux qui veulent aller au travail » le 5 décembre. Et les médias relaient sa propagande, telles les chaînes télé qui n’interviewent que des gens qui pensent travailler ce jour-là ou Aujourd’hui en France-Le Parisien qui titrait ce lundi : « Grève, le guide de survie ». Comme s’il n’y avait pas deux personnes sur trois qui trouvent légitime la grève du 5 décembre, selon l’Ifop. Et près de 80 % parmi les employés et les ouvriers. Oui, la grande majorité du monde du travail ne veut pas du massacre des retraites. Il faut le montrer, et plus nombreux nous serons à le faire, mieux ce sera pour le 5 décembre et pour après !







Manifestations du 5 décembre
à 14h00 Gare de l’Est à paris
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations du 5 décembre, pour réagir et nous opposer aux reculs imposés par le gouvernement et le grand patronat.



Pour information, faites circuler

Tous grévistes, ensemble réunis,
Une assemblée générale interprofessionnelle aura lieu à Argenteuil, le matin du 5 décembre et celui du 6 décembre
A 9 heures 30
Espace Mandela
82 avenue du Gl Leclerc
Argenteuil

mardi 3 décembre 2019

Retraites, 5 décembre, l’énorme majorité du monde du travail solidaire


Ils ont beau dire, on se fera entendre !

     Le gouvernement dit avoir pris des dispositions pour « aider ceux qui veulent aller au travail » le 5 décembre. Et les médias relaient sa propagande, telles les chaînes télé qui n’interviewent que des gens qui pensent travailler ce jour-là ou Aujourd’hui en France-Le Parisien qui titrait ce lundi : « Grève, le guide de survie ».
     Comme s’il n’y avait pas deux personnes sur trois qui trouvent légitime la grève du 5 décembre, selon l’Ifop. Et près de 80 % parmi les employés et les ouvriers.
     Oui, la grande majorité du monde du travail ne veut pas du massacre des retraites. Il faut le montrer, et plus nombreux nous serons à le faire, mieux ce sera pour le 5 décembre et pour après ! 





Pour information, faites circuler


Tous grévistes, ensemble réunis, 

Une assemblée générale interprofessionnelle aura lieu à Argenteuil, le matin du 5 décembre et celui du 6 décembre

A 9 heures 30
Espace Mandela
82 avenue du Gl Leclerc
Argenteuil


lundi 2 décembre 2019

5 décembre : un appel de notre liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » (cf. tract du 27.11.19.)




Le 5 décembre, tous en grève et en manifestation !

Ouvriers, employés, techniciens, infirmières et aides-soignantes, cheminots, conducteurs de bus ou de métro, enseignants… la grève du jeudi 5 décembre doit être notre affaire à tous.
Nous n’avons que trop attendu pour réagir et nous opposer aux reculs imposés par le gouvernement ou le grand patronat. Le 5 décembre nous offre la possibilité de dire « ça suffit ». Profitons-en !
Que le 5 décembre se limite à une grève des transports arrangerait bien Macron ! Diviser pour régner est un grand classique des dirigeants. Ne restons pas spectateurs de ce bras de fer qui nous concerne tous.
À 62 ans, nous aurions le choix pour la retraite - si on peut parler de choix – de partir avec une retraite partielle ou de continuer de travailler.
Nous, travailleurs, nous avons fait assez de sacrifices. Cela fait des années que nous supportons des salaires bloqués. Des années que nous subissons les suppressions de postes et l’augmentation de la charge de travail. Des années que la pression à la productivité, à la flexibilité, à la mobilité nous étouffe et rend notre travail infernal.
À force de tirer sur la corde, elle finit par casser. C’est vrai dans les hôpitaux, à la SNCF, à la RATP, dans l’éducation, mais c’est vrai aussi dans nombre d’entreprises privées. Eh bien, cette colère doit s’exprimer !
Les sacrifices doivent changer de camp et la mobilisation du 5 décembre peut amorcer une contre-offensive du monde du travail.
La multiplication des mobilisations de ces dernières semaines et la crainte que la contestation se généralise le 5 ont mis le gouvernement sous pression. Avec une pression de l’ensemble du monde du travail, Macron, comme Juppé en 1995, serait forcé de reculer. 
Tout ne se jouera pas en une seule journée. Mais il faut un début à tout. C’est la réussite de cette journée qui donnera l’élan nécessaire à ceux qui se posent le problème de poursuivre la grève.
Alors, lançons-nous dans le combat. Ensemble, le 5 décembre, tous en grève et en manifestation ! Montrons au gouvernement et au grand patronat que nous n’acceptons plus de nous faire marcher dessus.