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samedi 21 novembre 2015

Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs : réunion publique à cergy cet après-midi




Liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » conduite en Ile de France par Nathalie ARTHAUD

Une réunion publique
Samedi 21 novembre
A 17 heures
Salle des Touleuses
Place des Touleuses
A Cergy
La prise de parole de notre camarade
Dominique MARIETTE
Tëte de liste départementale dans le Val d’Oise
Sera suivie d’un débat
Sur ces élections et la situation actuelle



samedi 7 novembre 2015

Grandes comunes et collectivités locales : combattre l’opacité des comptes par la mobilisation et les informations de tous


Mettre sur la place publique les conditions du « contrat Decaux »

 
Nous évoquions il y a peu de temps la campagne publicitaire de la municipalité s’attaquant au maire précédent sur le thème des impôts, via les grands panneaux de l’afficheur Decaux. Nous disions que cela faisait quelque peu désordre un mois avant les élections régionales.

         Le chef de file du PS en Ile de France vient de monter au créneau sur le sujet dont la presse s’empare par ailleurs.

         Un des copains de parti du maire d’Argenteuil résume l’affaire de la façon suivante peu amène pour Georges Mothron et Philippe Doucet : « ces affiches découlent de la guerre cataclysmique entre Doucet et Mothron aux dernières municipales. Cela ne surprendra personne qu’elle se poursuive aujourd’hui. » Dit plus simplement : une histoire de fous qui se poursuit.

         Pour le maire d’Argenteuil, cette campagne n’a rien d’extraordinaire : elle est un des aspects du contrat signé avec l’afficheur qui prévoit que la municipalité pourra à titre gratuit mener dix campagnes par an sur une partie de ces panneaux ».

         Sacré contrat.  Pour les vendanges, d’accord. Mais même pour des campagnes d’autopromotion politique de la municipalité ?

         Oui, comme on aimerait connaître combien rapporte à la commune et à Decaux ces panneaux installés sur l’espace public, et les différents éléments dudit contrat.

         Puisque tout cela a effectivement un rapport pour le moins avec les élections régionales, nous rappelons que dans le programme pour les combats futurs du monde du travail que nous popularisons une nouvelle fois dans ces élections, il y a l’objectif de la « levée du secret commercial et du secret bancaire ». Cela s’applique aussi aux collectivités locales, et comme de bien entendu à la Ville d’Argenteuil.

vendredi 2 octobre 2015

Régionales : Nathalie Arthaud face au Médef



Nathalie Arthaud face aux patrons : « Je combats votre système »

Invitée en tant que candidate aux Régionales dans un débat organisé par le Medef Île-de-France et en présence de Pierre Laurent (PCF, Front de gauche), d’Emmanuelle Cosse (EELV), de François Kalfon qui a remplacé Claude Bartolone (Parti socialiste), de Valérie Pécresse (Les Républicains/UDI/MoDem), de Wallerand de Saint-Just (FN) et de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Nathalie Arthaud a affirmé, à l’opposé de tous les autres candidats, qu’elle ne se présentait pas au Conseil régional pour répondre aux demandes patronales mais pour que les travailleurs fassent entendre leurs exigences contre les intérêts patronaux. Nous publions des extraits de ses interventions.
« Je vous remercie pour cette invitation et je tiens à saluer votre sens du pluralisme. C’est d’ailleurs la raison essentielle de ma présence parce que vous imaginez bien que je ne suis pas venue ici pour gagner des voix. Je sais que même les responsables socialistes ont pris l’habitude de faire des déclarations d’amour devant un parterre de patrons, mais cette maladie n’a pas frappé Lutte Ouvrière.
Je ne vous étonnerai pas non plus, en vous disant que je me sens tout à fait étrangère à vos préoccupations. Je ne parlerai pas au nom de l’intérêt général ni au nom de l’entreprise, parce que l’intérêt de l’entreprise se confond – et ce n’est pas un hasard –toujours avec celui du patronat, des propriétaires, des actionnaires, jamais avec celui des salariés.
L’intérêt de l’entreprise, c’est toujours comprimer les salaires, baisser ce que vous appelez le coût du travail, raboter les droits des travailleurs, rallonger le temps de travail, précariser la main-d’œuvre, pousser à la productivité, c’est-à-dire l’exploitation... Jamais l’inverse ! »
Après une coupure du « modérateur », en la personne d’Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro, Nathalie Arthaud a poursuivi :
« J’ai bien compris, votre préoccupation c’est encore et toujours de baisser les charges qui pèsent sur les entreprises au nom de l’emploi. Mais cela fait 20 ans, 30 ans que votre solution est mise en œuvre par tous les gouvernements qui se succèdent, de droite et de gauche. Qui peut dire dans cette salle que cela a fait régresser le chômage ? Qui, ici, peut prouver qu’il y a moins de chômeurs ? Et démontrer que cette solution, votre solution, a fait baisser le chômage ? Personne.
Alors bien sûr vous allez me dire que c’est plus compliqué que cela, que je n’ai rien compris aux lois du capitalisme, qu’il y a la concurrence internationale. Eh bien, c’est la raison pour laquelle je combats le système dans son ensemble, l’ensemble de ces lois qui font que malgré votre envie formidable de créer des emplois vous n’y arrivez pas. Voilà le sens de ma candidature, le sens de ma campagne, où je dirai que pour lutter contre le chômage il faut lutter contre les licenciements, contre les suppressions d’emplois, il faut même les interdire. Et qu’il faut non pas aller vers une augmentation du temps de travail, mais une diminution du temps de travail et une répartition de ce temps de travail entre tous de façon à ce que tout le monde ait un emploi. »
Inutile de dire, qu’il n’y a pas eu d’applaudissements ! Un débat a suivi où tous les autres candidats ont rivalisé d’idées pour servir la soupe au patronat, en particulier sur la question des transports et l’apprentissage. Sur ces deux points, Nathalie Arthaud a affirmé que c’était au patronat d’assumer intégralement leur financement. Le débat s’est conclu par une réponse à notre camarade venant de Serge Dassault qui, le prenant sans doute pour lui, a tenté de démontrer que la lutte de classe n’existe pas. Et pourtant elle est et sera bien là tant que des personnages à la Dassault existeront !
                                                         Correspondant LO

dimanche 16 août 2015

Bartolone, le candidat direct de la politique gouvernementale



Quand ils nous mènent en Barto

Bartolone, Barto pour ses intimes et ses fans, est parti en campagne. Le chef des députés mène la campagne du PS en Ile de France pour les prochaines élections régionales de décembre prochain.
         Ses premières affiches viennent de s’afficher dans la Ville. La photo du susnommé et un texte, sommaire s’il en est : « Une Ile de France humaine ».
         On se demande bien ce que les publicitaires à son service entendent par là.
         Qu’avec son prédécesseur Huchon, et néanmoins petit camarade du PS, la Région Ile de France ne l’était pas, « humaine » ?
         Qu’avec lui, à la tête du territoire, il en sera autrement ?
         Qu’elle soit inhumaine pour une large partie de la population, il en sait, il est vrai, quelque chose. Comme président de l’assemblée nationale, il a participé à tous les mauvais coups de ses amis du gouvernement, aidant à faire voter toutes les lois anti-ouvrières qui non seulement ont renforcé la situation du Capital et des riches, mais ont –pour l’instant on l’espère- démoralisé et désorienté un peu plus le monde du travail !