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lundi 7 décembre 2015

Argenteuil : résultats du 1er tour des élections régionales



Inscrits : 52 884
Votants : 19 308
Blancs et nuls : 816
Suffrages exprimés : 18 492

Lutte Ouvrière : 634 voix, soit 3,43%

Front de gauche : 1616
PS : 5122
Ecologistes : 1242
Les Républicains : 3379
Dupont-Aignan : 833
FN : 4312

Nous remercions très chaleureusement les 634 électeurs qui ont voté pour notre liste « Lutte ouvrière – faire entendre le camp des travailleurs » conduite par Nathalie ARTHAUD

Communiqué de Lutte ouvrière après le 1er tour des élections régionales



Après le premier tour des élections régionales du 6 décembre 2015

Communiqué

06/12/2015

Les résultats de ce premier tour des élections régionales reflètent l’évolution réactionnaire de la société en même temps que la désorientation de l’électorat populaire et la perte de repères de la classe ouvrière.
         L’expression la plus frappante de cette évolution est la progression en voix du Front national dans la quasi-totalité des régions, ce qui a permis au parti d’extrême droite d’arriver en tête dans six d’entre elles.
         L’expression électorale du recul ne se limite cependant pas à cela. La campagne électorale de la droite a été entièrement dominée par sa compétition avec l’extrême droite sur le terrain de cette dernière.
         Quant au Parti socialiste, non seulement il a repris à son compte le langage sécuritaire du FN, mais étant au pouvoir, il en a réalisé l’application en instaurant l’état d’urgence, d’une efficacité limitée pour combattre l’horreur terroriste mais qui étouffe la contestation de la politique gouvernementale sur sa gauche et pèse sur les mouvements sociaux.
         Le FN encaisse les dividendes électoraux de la banqueroute du PS au pouvoir. Il est significatif qu’il réalise un de ses meilleurs scores dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, région à forte tradition ouvrière. Une partie de l’électorat traditionnel du PS et du PC, écœurée par la politique du gouvernement, ses reniements et sa servilité vis-à-vis du grand patronat, s’est abstenue. D’autres électeurs se sont ajoutés à l’électorat traditionnel de l’extrême droite, faisant du FN le parti le plus influent de la région. C’est une partie de son propre électorat que la gauche réformiste a poussée dans les bras du FN.
         C’est l’aboutissement de décennies d’évolution politique où les partis qui prétendaient représenter le monde du travail ont renié, au fil du temps, toutes les valeurs du mouvement ouvrier et foulé au pied les intérêts des travailleurs dès qu’ils étaient au gouvernement.
         Ces partis ne s’en relèveront peut-être pas, mais la classe ouvrière, elle, se relèvera.
         Le FN est un parti aussi dévoué aux intérêts de la grande bourgeoisie, qui domine la société capitaliste, que les partis de droite et le PS, mais avec un langage plus réactionnaire encore et, si les circonstances s’y prêtent, avec des méthodes plus ouvertement anti-ouvrières.
         La classe ouvrière n’a cependant rien perdu de la force que lui donnent son nombre et sa place incontournable dans l’économie. La tâche la plus importante de notre époque pour ceux qui se revendiquent du camp des travailleurs, pour les militants ouvriers, est d’œuvrer pour que la classe ouvrière retrouve confiance en sa force et pour qu’elle retrouve la conscience du rôle qu’elle est la seule à pouvoir jouer contre toutes les formes de barbarie en combattant leur fondement commun : l’exploitation.
         Les travailleurs n’ont jamais eu à espérer un changement de leur sort par les élections. Ils n’ont pas non plus à s’en désespérer. Le rapport de force entre la bourgeoisie exploiteuse et les masses exploitées ne se détermine pas dans les urnes, mais dans les affrontements de classe. Nous faisons pleinement confiance à la classe ouvrière et à sa capacité à retrouver la conscience de ses intérêts politiques et de sa force.
         Dans les régions où le FN risque de conquérir l’exécutif régional, ce sont les coalitions de droite qui viennent en deuxième position.
         Tout en rejetant le Front national, il n’est pas question pour Lutte ouvrière de défendre auprès de son électorat l’idée que des hommes de droite, avec des idées aussi crasseuses, puissent servir de rempart contre le parti d’extrême droite. Quant à voter pour une liste socialiste, cela ne servirait à rien et ce serait remercier le PS d’avoir fabriqué le succès de l’extrême droite.
         Gauche gouvernementale, droite ou extrême droite, elles sont toutes prêtes à s’en prendre aux immigrés, aux associations, aux libertés publiques. Celles qui ont une parcelle de pouvoir le font déjà. Ce n’est pas aux travailleurs conscients de choisir laquelle des cliques bourgeoises prendra les mesures contre les classes populaires.
         Il ne reste aux électeurs du monde ouvrier qui refusent au deuxième tour de choisir entre la peste et le choléra, non par désintérêt pour la politique mais par conscience, qu’à glisser dans l’urne un bulletin affirmant son appartenance au « camp des travailleurs ».
         Les élections régionales passées, les travailleurs auront à se défendre contre le grand patronat et l’État par le seul moyen efficace : la lutte collective.
         Quant à Lutte ouvrière, elle continuera à œuvrer pour que le camp des travailleurs se donne un parti qui représente réellement ses intérêts matériels et politiques.
         Même s’ils ne constituent qu’une petite fraction de l’électorat populaire, ceux qui ont voté pour les listes Lutte ouvrière peuvent être fiers de représenter l’avenir, la renaissance du mouvement ouvrier capable de combattre la société d’exploitation et d’y mettre fin.

dimanche 8 novembre 2015

Elections régionales : un bon Argenteuillais toutes les semaines ferait l'affaire


Elle n’a rien à dire sur les salaires, les retraites, le chômage ?

 Dans la série des gadgets genre « pif le chien », en guise d’intérêt pour les problèmes réels de la population, V. Pécresse propose la suppression du magazine de la Région qui distribué plusieurs fois dans l’année à 3 millions et demi d’exemplaires doit revenir à plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année pour le moins. D’autant que, dans un certain nombre d’espaces, il ne parvient même pas à ses destinataires. Pour ne prendre qu’un exemple, à la cité Joliot-Curie d’Argenteuil, nous n’avons pas souvenir de l’avoir vu souvent.

         Mais on se demande pourquoi V. Pécresse s’arrête en si bon chemin. Elle pourrait proposer à ses amis des départements d’Ile de France de supprimer également leurs petits magazines. dont l’utilité est du même tonneau que celui de la Région.

         Dans le Val d’Oise, avec un tirage de 520 000 exemplaires et une dizaine de numéros par an, avec les frais de distribution, cela doit représenter une coquette somme qui doit se compter en millions, laquelle somme pourrait immédiatement être réaffectée à l’aide à la restauration dans les collèges, dont la facture vient de s’élever brutalement pour les familles !

jeudi 5 novembre 2015

Lutte ouvrière dans les élections régionales pour "Faire entendre le camp des travailleurs"




Les listes Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs

Les listes Lutte ouvrière pour les élections régionales des 6 et 13 décembre ont été déposées. Elles sont composées de femmes et d’hommes, ouvriers, employés, infirmières, enseignants, chômeurs, retraités qui appartiennent au monde du travail. Tous veulent faire entendre le camp des travailleurs, les intérêts de ceux qui font tourner toute la société, qui la portent sur leurs épaules, face aux partis politiques qui ne défendent que les intérêts des riches, ou se soumettent au système de la bourgeoisie.
         Pas un jour ne passe sans l’annonce d’une nouvelle mesure en faveur des patrons et des plus nantis de cette société. Pas un jour ne passe sans une nouvelle attaque contre les travailleurs, les pauvres, les plus démunis : il en est ainsi pour le recul de l’âge du départ pour toucher la retraite complémentaire, les impôts locaux qui augmentent quoi qu’en dise le gouvernement, les prix qui flambent pendant que les salaires stagnent quand ils ne diminuent pas à cause du chantage permanent des patrons. Sans oublier des licenciements en rafales, les fermetures d’usines, les suppressions d’emplois dans les services publics.
         Le patronat lutte sans relâche pour faire reculer les droits, pour aggraver l’exploitation et encaisser toujours plus de profits. Dans cette guerre au monde du travail, il est soutenu par le gouvernement socialiste qui répond servilement à ses moindres désirs.
         Pendant ce temps, les ministres, les politiciens de tout bord et les journalistes au service de la bourgeoisie monopolisent les médias pour justifier, au nom du prétendu intérêt général, la lutte de classe menée par le patronat. Quand ils parlent de la croissance, c’est pour défendre les profits du CAC 40. Quand ils évoquent la crise économique, c’est pour justifier les licenciements. Et sous prétexte de créer des emplois, ils fabriquent plus de précarité.
         Beaucoup au sein des classes populaires sont révoltés de voir les milliards s’étaler quand une partie de la population s’enfonce dans la pauvreté. Beaucoup sont en colère de voir les jeunes galérer au chômage et les anciens souffrir de plus en plus au travail. Mais ils doivent avoir un autre moyen de le dire que de se tourner vers l’abstention ou, pire, vers des partis qui en réalité sont des adversaires du monde du travail.
         Certes, le bulletin de vote ne permettra pas de changer le sort des travailleurs. Le pouvoir de la bourgeoisie repose sur sa domination économique et, sans s’attaquer à celle-ci, rien ne sera possible. Mais les élections peuvent être au moins l’occasion d’exprimer ce que sont les intérêts des travailleurs, l’occasion de faire entendre leur opposition totale à la politique menée en faveur des privilégiés. Elles peuvent être l’occasion de se prononcer pour un programme.
         Face au chômage, il faudra imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, l’embauche des intérimaires et de toutes les catégories de précaires.
         Alors que la seule croissance est celle des profits des capitalistes et des classes privilégiées, il faudra imposer l’augmentation générale des salaires et des retraites, ainsi que leur protection par l’indexation sur la hausse des prix, des impôts et des taxes.
         On nous parle des difficultés des entreprises pour justifier toutes les mesures dirigées contre les travailleurs. Mais comment se fier à la parole des capitalistes ? Face à leur mainmise totale sur l’économie, il faut exiger la levée du secret des affaires afin que la population puisse constater que les grandes entreprises et les banques pillent toute la société avec la complicité de l’État. On verra ainsi que ces profits suffiraient largement à créer les emplois utiles et à préserver les classes populaires face à la crise de l’économie capitaliste.
Voter Lutte ouvrière, ce sera voter pour un parti qui ne cherche pas à gérer les affaires des capitalistes comme le font tous les autres. Ce sera voter pour des revendications qui expriment clairement les intérêts des travailleurs, diamétralement opposés à ceux des capitalistes. Voter Lutte ouvrière, ce sera faire entendre le camp des travailleurs.
                                         Marion AJAR
                                                                                 (Lutte ouvrière n°2266)

Un petit reportage dans Vonews, la télévision du Val d’Oise, sur notre conférence de presse de mardi soir à Cergy. A voir sur internet en tapant « Vonews »
ou