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vendredi 29 mars 2024

La liste « Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs », une liste communiste révolutionnaire internationaliste

 

Ouvriers sur les chaines de production, des entrepôts et des chantiers, employés dans le commerce, dans des bureaux, travailleurs de la santé de l’éducation ou des transports, nous avons tous les mêmes intérêts, quelle que soit notre origine, couleur de peau ou nationalité. Nous devons faire face à la rapacité patronale, aux attaques contre les salaires, les emplois, la retraite, le logement… 

Nous devons non seulement nous battre pour défendre nos conditions d’existence, mais aussi pour renverser la dictature de la classe capitaliste qui détient les principaux groupes industriels, commerciaux et financiers et a ainsi les moyens d’imposer ses diktats au gouvernement et à toute la société. 

Cette minorité de parasites irresponsables se soucie exclusivement d’accumuler toujours plus de profits. Tant pis pour la planète et ses ressources ! Tant pis pour la crise climatique ! Et tant pis aussi si la guerre économique entre ces capitalistes finit par entraîner tous les peuples dans une généralisation des affrontements qui ensanglantent déjà l’Ukraine, le Moyen-Orient, l’Afrique et bien d’autres régions du monde. 

Et ce n’est pas l’Union européenne qui s’opposera à cette évolution catastrophique. L’Union européenne a été bâtie par et pour les capitalistes. Leur but était de construire un marché commun sur lequel ils continueraient d’être en concurrence, et qui leur permettrait d’affronter la concurrence des États-Unis ou de la Chine. Tout cela bien sûr, sur le dos des travailleurs, ce qui fait de l’UE une machine de guerre contre nos conditions d’existence. 

Mais, disaient-ils, l’Union européenne allait assurer la paix en Europe. Cela n’a jamais été vrai, et on voit ce qu’il en est aujourd'hui : l’UE se met en ordre de bataille pour mener la guerre contre la Russie !   

Exactement comme nous n’avons rien à attendre de l’Etat français et du gouvernement, dévoués à la grande bourgeoisie et à son système, le monde du travail n’a que des coups à attendre de cette institution capitaliste. Le fond du problème, c’est que le capitalisme, ce système de plus en plus fou conduit l’humanité à la catastrophe, il doit être renversé ! 

Profitons de ces élections pour affirmer le plus nombreux possible que les travailleurs, qui font tourner toute la société, ont la force et la capacité de la diriger ! Le monde du travail n’a aucun privilège à défendre dans cette société, il peut la réorganiser sur des bases collectives en fonction de l’intérêt général. 

Dénonçons le piège tendu par les démagogues qui utilisent l'Europe et les immigrés comme bouc-émissaire, et prônent le repli national pour cacher les véritables responsables : la grande bourgeoisie qui dirige et domine au travers de l'exploitation des hommes et de la planète.  

À l’Europe capitaliste, nous opposerons la perspective de l’Europe des travailleurs et des États-Unis socialistes d’Europe. Face au nationalisme, nous défendrons l’internationalisme ouvrier. Face aux drapeaux français et européen des capitalistes, nous brandirons le drapeau rouge, celui des travailleurs.

Ces élections, pas plus que les autres, ne permettront aux travailleurs de changer leur sort. Mais elles sont une occasion de s’exprimer, de dénoncer la faillite du capitalisme et de défendre un autre avenir. Soyons-le plus nombreux possible à le faire !

 

dimanche 24 mars 2024

Européennes 2024 La liste Lutte ouvrière. Vive l’internationalisme !

Vive l’internationalisme !

À la faveur des discussions sur un possible élargissement de l’Union européenne à l’Ukraine, divers dirigeants politiques s’y sont opposés, au nom de la défense des intérêts des travailleurs.

Publié le 20/03/2024

 


Pour Léon Deffontaine, qui conduira la liste du Parti communiste aux élections européennes, on ne peut pas prétendre défendre les travailleurs français « quand on est prêt à les sacrifier en les mettant en concurrence avec des travailleurs payés au lance-pierres ». Le député de la Somme François Ruffin, quant à lui, refuse l’idée de « signer les yeux fermés » pour l’adhésion de l’Ukraine où le « salaire moyen mensuel est de 373 euros ».

Il est vrai que l’intégration à l’Union européenne de pays comme la Pologne, la Roumanie ou la Slovaquie a facilité les bonnes affaires que les capitalistes des pays européens occidentaux dominants, dont la France, pouvaient réaliser. Ils ont non seulement mis la main sur les marchés et les secteurs de l’économie les plus rentables, mais y ont aussi délocalisé des usines.

Mais, avec ou sans Union européenne, c’est l’ADN des capitalistes que d’installer leurs productions là où ce sera le plus rentable pour eux. Depuis que le capitalisme existe, il entretient les divisions qui lui permettent d’imposer des sacrifices à tous les travailleurs et d’augmenter les profits en conséquence. Sans passer une frontière, ni même sortir d’un atelier, les patrons ne se privent pas de mettre en concurrence les embauchés et les précaires, ceux qui restent en contrat avec l’entreprise et ceux qui sont externalisés, quand ce ne sont pas les femmes et les hommes, les Français et les immigrés.

Quand il s’agit de faire payer les travailleurs pour assurer leurs profits, les capitalistes ne tiennent aucun compte des frontières. Stellantis est à l’offensive contre les ouvriers de ses usines, en Italie comme en France. Et, des deux côtés des Alpes, la direction joue le même petit jeu pour faire croire aux ouvriers qu’ils pourraient peut-être éviter le chômage s’ils étaient plus performants ou plus dociles que leurs « concurrents étrangers ». À ce jeu-là, seuls les actionnaires sont gagnants, quelle que soit leur nationalité !

L’argent pour conserver les emplois et verser des salaires décents n’est pas dans les poches des travailleurs de Pologne, de Roumanie, d’Ukraine ou d’ailleurs, mais dans celles des capitalistes. Et pour les contraindre à prendre sur leurs profits, tous les travailleurs sont des alliés de combat.

Ce n’est pas contre l’Union européenne qu’il faut se battre, mais pour une véritable Europe des travailleurs. Dans la campagne des élections européennes, la liste Lutte ouvrière, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, sera la seule à opposer l’internationalisme de la classe ouvrière et sa perspective révolutionnaire aux arguments nationalistes et protectionnistes des uns et des autres.

                                                                                 Nadia CANTALE

 

 

 

samedi 23 mars 2024

Du PCF au RN, tous les partis aspirant à accéder au pouvoir pour servir les intérêts de la bourgeoisie sont pour le soutien militaire à l’Ukraine. À propos d’un débat télévisé…

Parade militaire sur le plateau

20 Mars 2024

Le premier débat télévisé pour les élections européennes a été organisé jeudi 14 mars sur la chaîne Public Sénat.

Le critère de sélection des participants était, semble-t-il, d’avoir au moins un élu au Parlement européen sortant, ce qui a permis à Marion Maréchal, pour Reconquête!, de venir déverser sa bile réactionnaire sur le plateau, car Nicolas Bay, transfuge du RN, sur la liste duquel il avait été élu à Strasbourg en 2019, a rejoint le parti de Zemmour lors de dernière élections présidentielle. Nathalie Arthaud ou Jean-Pierre Mercier, têtes de la liste Lutte ouvrière – le camp des travailleurs, pourtant annoncée depuis décembre dernier, n’ont pas été invités.

Un des moments les plus éclairants du débat a porté sur la guerre en Ukraine. Les représentants des listes de gauche – PS, PCF, ELVV, LFI – se sont axés sur les liens entre le RN et le Kremlin, faisant front commun avec la tête de la liste présidentielle, dans un scénario que l’on aurait dit écrit par Macron en personne. Il faut dire que le RN avait envoyé, à la place de Jordan Bardella, le client tout désigné pour cet assaut : ex-ministre de Sarkozy passé à Le Pen en 2019, Thierry Mariani a toujours revendiqué ses amitiés russes et son inclination envers Poutine. Il a défendu sans ciller la position du RN, finalement pas si éloignée des représentants des partis de gauche, soutenant la nécessité d’envoyer des armes à l’Ukraine, tout en dénonçant comme irresponsables les déclarations de Macron sur la possibilité d’envoyer des troupes au sol.

En fait, ce débat illustrait le fait que, du PCF au RN, tous les partis aspirant à accéder au pouvoir pour servir les intérêts de la bourgeoisie sont pour le soutien militaire à l’Ukraine. Les critiques faites aux déclarations va-t-en-guerre de Macron, qu’elles viennent de la gauche ou du RN, visent, par opportunisme électoral, à récupérer le sentiment d’hostilité au président de la République et les craintes d’une large partie de l’opinion à l’évocation de la guerre. Mais tous ont montré que, par-delà les divergences affichées, ils avaient en commun de vouloir défendre « les intérêts de la France », formule qui sert à dissimuler les intérêts de l’impérialisme français au nom desquels les travailleurs sont appelés à se sacrifier.

                                           Boris SAVIN (Lutte ouvrière n°2903)