« Cet article réfléchit au rapport entre la pandémie actuelle et l’organisation sociale dans laquelle nous vivons aujourd’hui, le capitalisme. Et cela, à un moment particulier, celui de l’essor exponentiel de deux caractères de ce dernier, la mondialisation de l’économie et l’interdépendance de tous les pays. Mais dans la responsabilité de la situation d’aujourd’hui, de ses caractéristiques et de la façon dont elle est gérée, faut-il incriminer la mondialisation en soi ou le capitalisme ?
L’article évoque plusieurs aspects de
cette mondialisation anarchique, sur le plan de la production de médicaments ou
de matériel sanitaire. Cette anarchie se traduit par la soif de profit des
trusts, par leur concurrence acharnée, et leur incapacité, ne serait-ce qu’à
l’échelle de l’Europe, à centraliser les compétences et les ressources. Quant
aux États, au-delà des attaques qu’ils n’ont pas cessé de mener contre le
système sanitaire du pays, la crise a révélé leur égoïsme national le plus
étroit.
Le capitalisme, c’est l’anarchie de la
production.
La pandémie, le confinement et l’arrêt
de nombreuses usines dans le mondé révèle l’absurdité de la mondialisation
capitaliste. Mais des deux termes, le plus dangereux, celui qui menace
l’humanité, c’est pour nous, le capitalisme plutôt que la mondialisation. Plus
que jamais, il est nécessaire d’aller vers la planification de la production.
Cette dernière nécessite d’organiser la production, à l’échelle locale autant
que possible, à une échelle continentale ou mondiale selon les domaines, l’état
des ressources, en minimisant le travail humain, les déplacements, le
prélèvement sur la nature. Pour cela, l’humanité dispose de tous les moyens de
recensement, de prévision, d’organisation pour la mettre en œuvre. Mais pour
cela, il pour rompre avec les ravages de la mondialisation capitaliste, il faut
une révolution sociale qui exproprie les capitalistes et renverse les États à
leur service. C’est le prolétariat mondial qui peut le faire.
L’article se termine par une réfutation
des prises de position récentes de différents courants politiques défenseurs en
soi des « relocalisations » mais sans avancer pour cela la nécessité
de renverser la classe capitaliste et son État. Ce refus amènera alors dans le
cadre de ces relocalisations les mêmes conséquences négatives pour la société
et le monde du travail. Dénoncer la mondialisation capitaliste sans contester
le capitalisme qui l’a exacerbée jusqu’à l’absurde est une impasse, et on peut
le voir vite. La relocalisation encouragée par les États au sortir de la crise
ne sera pas moins nocive pour les classes populaires, les travailleurs et
l’environnement que la mondialisation actuelle. »
Bien sûr, le mieux est de lire
cet article de la Lutte de Classe in extenso !
Dans les jours qui
viennent, à nouveau, nous allons être en mesure à Argenteuil et dans les
alentours de permettre que vous puissiez acheter notre presse-papier (1,20 euro
pour Lutte ouvrière, et 2,5 euros pour la Lutte de Classe). Dès à présent, il
faut passer commande, vous trouverez alors lorsqu’ils paraîtront Lutte ouvrière
et notre revue dans votre boîte à lettres !
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