mardi 7 avril 2020

Le coronavirus et la mondialisation, un article de la Lutte de Classe n°207 d’avril-mai 2020 – résumé



« Cet article réfléchit au rapport entre la pandémie actuelle et l’organisation sociale dans laquelle nous vivons aujourd’hui, le capitalisme. Et cela, à un moment particulier, celui de l’essor exponentiel de deux caractères de ce dernier, la mondialisation de l’économie et l’interdépendance de tous les pays. Mais dans la responsabilité de la situation d’aujourd’hui, de ses caractéristiques et de la façon dont elle est gérée, faut-il incriminer la mondialisation en soi ou le capitalisme ?
         L’article évoque plusieurs aspects de cette mondialisation anarchique, sur le plan de la production de médicaments ou de matériel sanitaire. Cette anarchie se traduit par la soif de profit des trusts, par leur concurrence acharnée, et leur incapacité, ne serait-ce qu’à l’échelle de l’Europe, à centraliser les compétences et les ressources. Quant aux États, au-delà des attaques qu’ils n’ont pas cessé de mener contre le système sanitaire du pays, la crise a révélé leur égoïsme national le plus étroit.
         Le capitalisme, c’est l’anarchie de la production.
       La pandémie, le confinement et l’arrêt de nombreuses usines dans le mondé révèle l’absurdité de la mondialisation capitaliste. Mais des deux termes, le plus dangereux, celui qui menace l’humanité, c’est pour nous, le capitalisme plutôt que la mondialisation. Plus que jamais, il est nécessaire d’aller vers la planification de la production. Cette dernière nécessite d’organiser la production, à l’échelle locale autant que possible, à une échelle continentale ou mondiale selon les domaines, l’état des ressources, en minimisant le travail humain, les déplacements, le prélèvement sur la nature. Pour cela, l’humanité dispose de tous les moyens de recensement, de prévision, d’organisation pour la mettre en œuvre. Mais pour cela, il pour rompre avec les ravages de la mondialisation capitaliste, il faut une révolution sociale qui exproprie les capitalistes et renverse les États à leur service. C’est le prolétariat mondial qui peut le faire.
         L’article se termine par une réfutation des prises de position récentes de différents courants politiques défenseurs en soi des « relocalisations » mais sans avancer pour cela la nécessité de renverser la classe capitaliste et son État. Ce refus amènera alors dans le cadre de ces relocalisations les mêmes conséquences négatives pour la société et le monde du travail. Dénoncer la mondialisation capitaliste sans contester le capitalisme qui l’a exacerbée jusqu’à l’absurde est une impasse, et on peut le voir vite. La relocalisation encouragée par les États au sortir de la crise ne sera pas moins nocive pour les classes populaires, les travailleurs et l’environnement que la mondialisation actuelle. »


Bien sûr, le mieux est de lire cet article de la Lutte de Classe in extenso !


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