Mais c’est là qu’est la priorité pour les révolutionnaires
Présence militante hier matin
avec notre journal Lutte ouvrière
dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie. C’est jour de marché mais il
y a peu de monde. Le centre ne respire pas la joie mais traduit en revanche les
difficultés de très nombreux habitants.
Le
marchand de produits discounts est dépité. Jean-Yves ne peut plus vivre
correctement avec sa pension. Il a repris un travail à temps partiel. Denise,
avec laquelle je me suis battu contre la démolition de Joliot n’a pas le moral,
seule, malade ; heureusement, elle a de bons voisins.
Des
commerces abîmés lors des violences de juin ne sont toujours pas rouverts.
Les
provisions de charges qui ont nettement augmenté il y a un an n’ont pas baissé
depuis. 150 euros sur la quittance de loyer tous les mois pour les amis que je
rencontre, ça pèse.
Heureusement,
j’ai repris contact avec de vieux proches grâce à ma présence ce matin-là, et
rencontré Jacques toujours tout feu tout flamme !
Le
combat continue, et notre volonté de développer la présence des communistes
révolutionnaires dans les quartiers populaires plus nécessaire que jamais. DM
N’oubliez pas de noter sur
vos agendas, le rendez-vous lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous
et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros
pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.