jeudi 29 juin 2023

Mort de Nahel à Nanterre : Lutte ouvrière appelle aux différents rassemblements

Deux « tweets » de Nathalie ARTHAUD, le 29.6.23, milieu de journée

 

La lutte contre cette société pourrie d'injustices, c'est l'affaire de la classe ouvrière dont celle des quartiers et des jeunes. Il faut s'organiser derrière une politique révolutionnaire qui vise ceux qui dirigent, les vrais incendiaires. LO appelle aux différents rassemblements.

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La révolte des jeunes est légitime. Le gouvernement prêche la non violence et demande de faire confiance à la justice ? Quelle justice ? Des rambos armés tirent sur les jeunes pour tuer, le gouvernement laisse tout s'écrouler : éduc, logt, transport, pouvoir achat...

 

Nanterre : la police tue. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

Nanterre : la police tue

28 Juin 2023

Mardi 27 juin au matin, Nahel, un jeune de 17 ans d’une cité de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, a été tué d’une balle en plein cœur par un policier.

L’administration a commencé par prétendre que le policier était menacé par un conducteur qui refusait d’obtempérer. Mais la vidéo, prise par une passante et diffusée sur les réseaux sociaux, montre clairement qu’il s’agit d’un assassinat. La voiture était arrêtée, ni le conducteur ni les passagers ne menaçaient qui que ce soit, le pistolet était braqué, un seul tir a suffi.

La diffusion des images a eu deux conséquences immédiates. D’une part les jeunes des quartiers environnants ont exprimé leur émotion et leur légitime colère en affrontant la police dans la nuit du 27 au 28 juin. D’autre part, le ministre de l’Intérieur, Darmanin, qui soutient habituellement les policiers quelles que soient les circonstances, s’est senti obligé de dire que « les images sont extrêmement choquantes ». En vertu de quoi le policier a été mis en garde à vue… ainsi que, mercredi matin, 31 jeunes manifestants.

En 2022, treize personnes ont été tuées par des policiers au prétexte de « refus d’obtempérer ». Le 14 juin encore, un jeune ouvrier d’origine guinéenne est mort entre les mains de la police alors qu’il se rendait à son travail, à Angoulême. On ne peut que constater l’acharnement des forces de répression contre les jeunes des quartiers populaires, particulièrement s’ils sont visiblement d’origine étrangère. Il ne s’agit ni d’un hasard, ni d’une erreur. La police et tout l’appareil d’État sont dressés pour encadrer, réprimer, terroriser au besoin les plus pauvres afin que perdure ce monde d’exploitation et d’injustice. Ce sale travail ne peut être exercé que salement et les prétendues bavures comme le racisme endémique de la police en sont les conséquences. De plus, dans un contexte de crise sociale et de faiblesse politique du gouvernement, le pouvoir a tendance à lui laisser libre cours. C’est ce qu’a fait Valls, par sa loi de 2017 sur le refus d’obtempérer, et que poursuit aujourd’hui Darmanin, de Mayotte à Sainte-Soline. C’est ce qui multiplie actuellement les exactions policières allant jusqu’aux violences mortelles.

Cela engendre et engendrera obligatoirement la révolte des jeunes qui sont particulièrement visés. Au-delà des exécutants que sont les policiers et leur ministre, il faudra qu’elle sache aussi s’en prendre aux donneurs d’ordre, à savoir la classe possédante.

                                                   Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2865)

 

Les prochaines permanences prévues :

- vendredi 30 juin, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val Sud ;

- et de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 1er juillet, de 10h. à 10h.30 marché des Coteaux ;

- de 11 h. à midi, cité Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-dimanche 2 juillet, de 10 heures 15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-lundi 3 juillet, de 18 à 19 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 5 juillet, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

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Argenteuil, défense du Centre d’Hébergement d’Urgence. Communiqué de presse en vue de la conférence de presse de vendredi

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

DEFENSE DU CENTRE D’HEBERGEMENT D’URGENCE D’ARGENTEUIL

 

Réunis le 26 juin 2023, résidents et résidentes en accueil de nuit, ou bénéficiaires de l’accueil de jour, du CENTRE D’HÉBERGEMENT D’URGENCE d’Argenteuil, militant.e.s d’organisations politiques et syndicales, créons le COMITÉ DE DÉFENSE DU CHU d’Argenteuil, contre sa fermeture programmée pour le 31 juillet 2023 par la majorité municipale.

Le centre accueille à ce jour 18 personnes la nuit et jusqu'à 102  personnes le jour, tous et toutes dans une grande précarité et que la canicule prévue cet été risque de mettre en grave danger si le CHU venait à fermer. Faut-il rappeler que les personnes dites Sans Domicile Fixe meurent davantage l’été que l’hiver.

Nous appelons tous et toutes à défendre la pérennité de ce CHU dont les missions relèvent du service public, avec des moyens de fonctionnement à la hauteur des besoins pour le respect de la dignité de ceux et celles qui y vivent, le fréquentent ou qui y travaillent.

Nous refusons que cette structure disparaisse, elle doit rester en gestion municipale et ne pas allonger la longue liste des fermetures de services publics de cette ville d’autant que l’Etat s’attaque frontalement au financement de l’hébergement d’urgence.

Le maire M. Mothron ment quant à la description désastreuse qu’il fait de notre CHU dans l’objectif de s’en débarrasser et dont il porte seul la responsabilité au niveau de ses difficultés. En 2007, il voulait chasser les pauvres avec du « Malodore », un répulsif odorant immonde. Aujourd’hui, il veut détruire ce lieu de repos, de solidarités actives pour les personnes les plus précaires d’entre nous.

Nous ne céderons pas car toutes les vies comptent !

Signataires :

EELV, FI, Génération.S, LO, PCF, PS, ASE, ATE et les syndicats FSU Territorial, CGT Territorial

 

Nous vous appelons à une conférence de presse devant le CHU,

3 rue du Moulin, le vendredi 30 juin à 14h30

 

 Contacts :

Omar Slaouti : 0698299792

Oussama Abbache : 0780430104

Anne-Marie Barthelemy : 0758172133

Dominique Mariette: 0699499864

Maxime Druinaut: 06 78 31 28 95