samedi 1 avril 2023

Licenciements chez Pimkie : 257 dans la galaxie Mulliez

 

Interdiction des licenciements, le grand patronat doit payer

 

 

Le groupe Pimkie va fermer 64 magasins et supprimer 257 emplois. Voilà ce qu’ont décidé les actionnaires du groupe Pimkinvest, propriétaire de Pimkie et beaucoup d’autres marques d’habillement.

         Le patron en rend responsable la baisse de fréquentation des magasins, qu’il fait payer à ses employés.

         En prenant dans les caisses des actionnaires de Pimkinvest et de la richissime famille Mulliez qui a construit sa fortune des années durant sur le dos des travailleurs de Pimkie, il y a largement de quoi maintenir les emplois de tous.

Une grève pour les salaires chez Kéolis à Tarbes (Hautes-Pyrénées)

 

Salaire d'embauche est de 1388€

 

 

Les chauffeurs de bus du Grand Tarbes, KTLP (Kéolis Tarbes Lourdes Pyrénées) étaient en grève ce jeudi 30 mars : 90% des conducteurs et 80% des agents, et seulement 5 bus sur 23 ont circulé. Ils dénoncent les conditions de travail qui se dégradent : en 2022 plus de 16000 heures d'intérim ont été recensées. Le salaire d'embauche est de 1388€ soit 34€ seulement au dessus du SMIC. La rémunération des salariés du réseau de bus de Tarbes et d’Auch fait partie des plus basses de France, environ 200€ de moins que la moyenne.

Lors des négociation salaires, les salariés demandaient 10%, la direction n'a proposé que 4%, en y intégrant une prime qu'ils avaient déjà. Face au mépris de la direction, les salariés répondent de la seule manière qui convient pour se faire respecter : ils continuent leur grève vendredi.

Consommation, nitrites : le gouvernement propose, les industriels disposent

 

Les affaires des industriels de l’alimentation d’abord

 

 

Le gouvernement demande aux industriels de réduire de 20 % les nitrites, même pas de les supprimer, dans les produits alimentaires. Ils ont des effets néfastes sur la santé : l’Agence nationale de sécurité sanitaire a établi un lien avec le cancer colorectal. Mais les nitrites permettent des fabrications avec de la viande de moindre qualité, tout en leur donnant un aspect attrayant.

         Le plan sur cinq ans prévoyant de poursuivre la réduction des nitrites n’est pas contraignant pour les industriels. Ils refusent d'ailleurs toute obligation sur ce point, et le gouvernement leur laisse manifestement les mains libres pour agir comme bon leur semble. La santé de la population passe bien après les affaires des industriels de l’alimentation dans l’ordre des priorités gouvernementales.