lundi 2 janvier 2023

Argenteuil, à l’hôpital d’Argenteuil, un petit tour pour Élisabeth Borne… pour le communiqué

 

Un manque majeur d’effectifs récurrent

 


 

Rien ne vaut une petite marche rapide pour préparer un repas copieux. Une leçon qu’Élisabeth Borne a appliqué au mieux avant-hier en vue du réveillon. Certes, elle aurait pu venir en vélo, mais tout de même quelques centaines de pas à l’hôpital d’Argenteuil ou au commissariat de la Ville, c’est tout de même mieux que rien.

         Elle ne nous a pas demandé de les accompagner, mais là encore, on peut imaginer sans se tromper ce qu’elle a pu dire : sur le courage des soignants, sur l’importance des Urgences, que le gouvernement est aux côtés des personnels… et patati et patata, la ritournelle habituelle.

         Mais, était-il bien raisonnable qu’elle soit accompagnée par 8 fourgons de police pour faire face à trois dizaines d’habitants venus lui donner leur point de vue en direct. En tout cas, cela illustre parfaitement l’ampleur du soin différent consacré à la Santé et à la police. Justement, question subsidiaire, en vue de la soirée de la Saint-Sylvestre, combien d’effectifs pour la nuit aux Urgences d’Argenteuil ? Tout de même pas un seul médecin comme j’en avais fait l’expérience il y a peu ? DM

Orange : suppressions d’emplois pour le profit

 

Manœuvres et combines, les mamelles des profits

 

 

Il y a plusieurs mois, le groupe Orange avait décidé de ne pas renouveler son contrat de sous-traitance avec Scopelec, une société coopérative de 2 300 salariés qui installent et assurent la maintenance des lignes dans la partie sud du pays.

Perdant son principal client, placée en redressement judiciaire en septembre, Scopelec vient de se voir attribuer par le tribunal de commerce de Lyon un repreneur, Circet, propriété d’un fonds d’investissement, qui ne prévoit de reprendre qu’un millier de salariés sur les 2300.

C’est de cette façon que le groupe Orange peut se vanter de ses excellentes performances vis-à-vis de ses actionnaires, annonce de versement de dividendes à l’appui…

Cars scolaires, le seul problème est les salaires

 

Un petit boulot pour les hauts fonctionnaires ?

 

Afin de pallier le manque de chauffeurs de cars scolaires, un décret paru le 29 décembre rend possible pour les fonctionnaires le cumul de leur emploi avec cette activité. C’est en soi un aveu que les salaires des fonctionnaires sont trop bas !

La pénurie de conducteurs s’explique par les conditions de travail, le temps partiel, les horaires coupés avec des services le matin et le soir, et une paye comprise entre 600 et 800 euros ne permettant pas de vivre.