Non aux
sacrifices imposés par le grand patronat et le gouvernement !
26/09/2022
Jeudi 29 septembre, plusieurs
syndicats, la CGT, la FSU et Solidaires, appellent à faire grève et à
manifester pour les salaires. Et c’est en effet la question qui s’impose, que
ce soit dans le privé ou dans le public puisque nulle part les salaires n’ont
suivi la flambée des prix.
Dans certaines entreprises, les
travailleurs n’ont d’ailleurs pas attendu cette date pour discuter,
s’organiser, débrayer, et parfois se lancer dans la grève. Ces dernières
semaines, ces mouvements se sont multipliés à Carrefour, Arkema, TotalEnergies,
PSA Stellantis, GRDF, dans les aéroports ou encore dans certains Ehpad...
Tous ceux qui protestent ont
raison : les salaires doivent être indexés sur les prix ! Depuis des
mois, la hausse des prix lamine le pouvoir d’achat : alimentation,
carburants, gaz, électricité, etc. Et cela pèse d’abord sur les plus bas
salaires, bloqués déjà depuis des années.
En encourageant le patronat à
verser une prime inflation, Macron reconnaît que la situation est intenable
pour des millions de salariés. Mais il n’obligera jamais le patronat ni à
verser une prime un tant soit peu conséquente, ni à augmenter les salaires,
alors même que les caisses des plus grands groupes sont pleines.
La Première ministre Borne a
reconnu l’existence des profiteurs de crise : « Nous ne sommes pas dupes. Certains font artificiellement monter
les prix. Nous agirons contre la spéculation sur les prix de l’énergie. »
Les mystérieux spéculateurs se
trouvent parmi les trusts de l’énergie, les Engie, Eni ou encore TotalEnergies,
dont les services financiers sont spécialisés dans les opérations spéculatives.
Que fait le gouvernement pour les contrôler et les empêcher de nuire ?
Rien ! Il renâcle même à évoquer des « superprofits » alors qu’il est de notoriété publique
que les profits de ces groupes ont doublé, triplé parfois.
Le bouclier tarifaire sert plus à
dissimuler les milliards de profits des groupes de l’énergie qu’à protéger le
niveau de vie des classes populaires. Si nous attendons des solutions du
gouvernement, nous n’aurons droit qu’à des aumônes, des factures différées et
un appauvrissement étalé dans le temps.
Ne laissons pas le gouvernement
et le patronat nous faire les poches ! À nous d’en discuter, de fixer nos
revendications et de nous mettre, partout, en ordre de marche pour les
arracher.
C’est d’autant plus important
qu’il faut aussi montrer notre opposition à la réforme des retraites que le
gouvernement veut imposer, peut-être dans les prochaines semaines.
Pendant la campagne
présidentielle, Macron avait annoncé vouloir reporter l’âge de départ à 64 ou
65 ans. L’argument était connu : nous vivons plus vieux, et les caisses de
retraite vont être en déficit... Mais les comptes des retraites étant
actuellement excédentaires, l’argumentaire de l’urgence tombe à l’eau. Alors,
maintenant, Macron explique que l’État a besoin d’argent pour l’école, la
police, le logement et la transition énergétique.
Autrement dit, que les travailleurs
payent ce que la grande bourgeoisie ne veut pas payer ! Les choses ne
peuvent pas être plus claires : le gouvernement veut que nous sacrifions
notre retraite et notre pouvoir d’achat pour que les capitalistes continuent de
s’enrichir.
La liste des sacrifices que
dirigeants et possédants exigent de nous ne fait que s’allonger. À cause de la
crise énergétique, nous devrions accepter d’avoir froid cet hiver, accepter le
chômage partiel, l’amputation des payes et l’obligation de télétravailler.
Les menaces qui nous guettent vont
bien au-delà des questions de salaire ou de retraite. Elles sont aussi d’ordre
politique car la guerre est à nos portes. L’escalade à laquelle nous assistons
ne s’explique pas seulement par les rodomontades de Poutine. Elle résulte de
l’intensification de l’effort de guerre américain et occidental qui fournit
plus d’argent, plus de matériel et plus d’instructeurs pour mener la guerre.
Les capitalistes, leur ordre
social et leurs politiciens nous ont plongés dans la catastrophe, le chaos
économique et la guerre. Il n’y a pas de raison de se sacrifier pour un système
aussi fou. Il faut se préparer à contester leur politique et leur pouvoir. Et
cela commence par s’opposer pied à pied à tous les reculs qu’ils veulent nous
imposer aujourd'hui.
Nathalie
Arthaud
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PSA
Stellantis : pour la démocratie ouvrière à la CGT ! Avec les
militants de la section CGT de Poissy que veut démanteler la Fédération de la
métallurgie
Soyons à leur côté, signons la pétition
Crise
économique, crise climatique, crise énergétique, multiplication des zones de
guerre dans le monde…
Le
capitalisme mène l’humanité à la catastrophe.
Le
renverser est une nécessité !
Meeting
avec Nathalie Arthaud à Paris
Samedi 8
octobre, à 15h
Théâtre
de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e
Entrée
libre
Les prochaines
permanences prévues.
- aujourd’hui
dimanche de 11 h. à midi au marché Héloïse.
- mercredi 28
septembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
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