mercredi 30 mars 2022
Campagne présidentielle : derrière leur « équité » et leur « égalité »
En tout cas, profitons de ces 12 jours pour écouter Nathalie ARTHAUD !
Lundi 28 mars, c’était le début officiel de la campagne présidentielle. Elle sera, nous dit-on, démocratique, puisque la place accordée dans les médias audiovisuels à chaque candidat le sera désormais par « l’égalité », alors qu’elle était dictée jusqu’alors par « l’équité ».
Leur équité, c’était pendant des mois les feux braqués exclusivement sur Macron, Le Pen, Zemmour et une poignée de politiciens aux ordres des capitalistes. Quant à la campagne de Nathalie Arthaud, elle n’a commencé à être (un peu) mentionnée que lorsqu’elle a franchi le mur des 500 signatures.
Alors douze jours pendant lesquels une stricte égalité des temps de parole est censée être appliquée ne pourront pas compenser pas ce déséquilibre médiatique. C’est bien logique : dans un système taillé sur mesure pour la classe dominante, aucune raison qu’une communiste révolutionnaire parlant au nom du camp des travailleurs se voit dérouler le tapis rouge !
Quant à notre campagne, elle est depuis le début avant tout militante, tournée vers le contact direct avec les travailleurs.
Argenteuil, quand on est un réfugié, il n’y a aucune différence à faire
La même empathie pour tous !
Petits drapeaux ukrainiens sur les tables des conseillers
En début de conseil municipal, le maire d’Argenteuil a évoqué la guerre en Ukraine. Il est surtout revenu sur l’élan de solidarité à l’égard des Ukrainiens que les horreurs de la guerre ont amené à quitter leur vie d’avant et leur pays.
C’est incontestable pour les réfugiés d’Ukraine.
Mais c’est la même chose lorsque l’on a fui la Syrie, l’Irak, le Kurdistan, certaines zones du Sahel, l’Éthiopie, le Soudan, l’Afghanistan…
Je n’ai pour ces derniers jamais entendu à l’intérieur de la salle du conseil municipal, ni déclaration de solidarité, ni empathie, ni sollicitude.
Pour nous, il n’y a pas réfugiés et réfugiés, mais des femmes et des hommes, des familles, des enfants, tous dans l’affliction qui mériteraient tous le même élan. DM
Argenteuil, festival Bout’chou, il a encore vraiment besoin de grandir
Et pas tout à fait en forme le Bout’chou
Le festival Bout’chou organisé par les médiathèques de la Ville d’Argenteuil a eu lieu samedi dernier à L’Atrium.
En soit une bonne idée cette initiative s’adressant aux bambins de 0 à cinq ans et à leurs parents. Mais la réussite a été mitigée, et ce n’est pas la première fois qu’une initiative heureuse dans le principe aboutit à Argenteuil à une réalisation mi-figue mi-raisin.
Il y a d’abord un énorme problème d’information dans cette ville. Qui était au courant de l’initiative ? Par ailleurs, le caractère périphérique de la salle de l’Atrium n’aide pas, même s’il permet un travail bénéfique en direction du quartier du Val d’Argenteuil-Nord. Ensuite, pas facile de créer une synergie à la Ville d’Argenteuil entre différents services pourtant concernés.
Enfin, même mobilisable avec des heures de récupération, comment des agents territoriaux pressurés, épuisés, peuvent-ils avoir le cœur à l’ouvrage pour contribuer en plus à ce genre d’évènement ?
Oui, une conclusion mi-figue mi-raisin, bien à l’image de l’ambiance actuelle à la Ville d’Argenteuil et dans la localité elle-même. DM