lundi 31 janvier 2022

Argenteuil, Rino Della Negra, footballeur et engagé, sortie du livre « Vie, mort et mémoire d’un jeune footballeur du « groupe Manouchian »

 

                                      (Ouvrage disponible à partir du 3 février)

« Vous n’avez réclamé ni la gloire ni les larmes [...]
Vous vous étiez servi simplement de vos armes. »

Sportif exceptionnel brisé à l’âge de 20 ans, alors qu’il venait d’être recruté par le prestigieux club du Red Star, Rino Della Negra n’a jamais pu exprimer tout son talent de footballeur. Réfractaire au STO, membre du groupe Manouchian (FTP-MOI), martyr de la liberté fusillé par les nazis au Mont-Valérien le 21 février 1944, le jeune résistant plaçait les valeurs d’antifascisme et de solidarité au-dessus de tout. Cette étude inédite et fort documentée, par deux historiens du mouvement social, analyse la vie et la mémoire d’une icône du football populaire et du combat émancipateur.
Loin d’une conception surannée de « l’identité nationale », la biographie de Rino Della Negra s’intègre dans l’histoire d’un pays qui a su accueillir l’étranger, se construire grâce aux échanges multiples, et dont les membres des FTP-MOI ont pu écrire l’une des pages les plus lumineuses. (Libertalia)

Les auteurs :

Dimitri Manessis est docteur en histoire ; Jean Vigreux est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bourgogne Franche-Comté.

 

Edité par les éditions LIBERTALIA,

Librairie et bureaux

12, rue Marcelin-Berthelot

93100 Montreuil

(à 4 minutes du métro Croix-de-Chavaux, ligne 9)

libertalia@editionslibertalia.com*

Tél. portable : 06 03 80 47 78 ou 06 23 45 00 40

Tél. fixe : 01 48 70 82 35

Horaires d’ouverture de la librairie :

Du lundi au samedi, 10 h – 19 h 30.

Le dimanche, 14 h - 19 h.

 

dimanche 30 janvier 2022

Argenteuil, défense de la salle communale Jean Vilar, arrêt du saccage de L’île Héloïse, une belle manifestation hier

 

Encore bien du chemin à parcourir, mais un objectif atteint

 

 


La manifestation entre l’espace Jean Vilar et l’hôtel de Ville a connu un beau succès samedi après-midi. Réunir entre 350 et 400 participants n’est pas rien dans la période actuelle. Après le rassemblement du 18 septembre qui avait réuni moins de 250 personnes, c’est un progrès à mettre à l’actif des militants du Comité Jean Vilar.

         Bien sûr, ils ont peu de moyens d’information comparés à ceux de la municipalité qui, elle, en a une panoplie, du bulletin mensuel tiré à 40 000 exemplaires à sa luxueuse brochure de septembre, de son site internet à la vidéo onirique de propagande projetée au Figuier blanc avant certaines séances.

         Mais les militants du Comité Jean Vilar, dans la pluralité de leurs engagements, peuvent compter sur le sentiment d’exprimer depuis cinq ans celui de l’énorme majorité des habitants.

         Mais il reste bien du chemin à parcourir, comme les distributeurs de l’information du Comité s’adressant aux passants des trottoirs et aux automobilistes ont pu le constater. Il reste bien du chemin à parcourir pour que chacun soit bien informé.

         Des procédures judiciaires sont en cours. Elles ne peuvent être dissociées de la mobilisation de la population. C’est celle-ci qui pèsera en fin de compte. En tout cas, l’initiative d’hier a été réussie. Elle en appelle bien d’autres. DM

Salaires, pensions, minimas, face au Médef, au gouvernement et l’extrême-droite, cela fait vraiment du bien d’entendre la voix ouvrière de Jean-Pierre MERCIER

Éducation, le profil bas actuel de Macron-Blanquer à mettre au crédit de la mobilisation du 13 janvier

 

Mobilisation en temps d’élection, une leçon

 


 Le 13 janvier

Les élections approchent et la journée de grève massive du 13 janvier dernier dans l’Éducation a connu un beau succès. Deux raisons qui expliquent que non seulement Macron-Blanquer aient changé de ton mais qu’ils aient tendance à faire profil bas, en tout cas plus bas.

         Ainsi viennent-ils d’annoncer que les modifications sur les spécialités du bac, changements dénoncés par les élèves, les profs et les parents, sont repoussés.

         Autre exemple : à la dernière commission dans le 95 discutant au sein de la MDPH de la question du handicap, la fcpe95 a dénoncé un dysfonctionnement léger. Elle vient de recevoir un mail proposant un rendez-vous entre cette commission et la co-présidence fcpe95 pour en parler

         Autre exemple encore, sur une école qui manque d'une enseignante pour quelques semaines, la menace a été faite d'alerter la presse. Le remplacement a été obtenu dans la demi-journée.

         Encore… La direction académique du 95 toujours voulait chambouler radicalement un changement de règles pour un type de postes de professeurs des écoles. Un tollé. Le projet a été remisé.

         Conclusion : les personnels doivent poursuivre sur cette voie. Et être encore plus impliqués que le 13 janvier dernier… puisqu’il semble que la consigne est d'éteindre tout début de contestation. DM