lundi 29 novembre 2021

Argenteuil-Bezons, élections législatives, pas besoin de chercher loin pour tenter de surfer sur ce thème porteur des politiciens

Dormez bien bonnes gens, la députée s’occupe de rien

 

 

 Et elle n'a rien à dire sur cette casse de son ami Macron ?

La députée du cru vient de faire distribuer partout sa prose. C’est tellement rare pour que cela se remarque. Durant ses cinq ans en tant que députée, cela a dû arriver deux-trois fois. Mais députée, tout de même, on n’est pas là pour rendre des comptes !

         Revenons donc à sa prose. Est-ce pour évoquer le scandale du projet « Les promenades vers le néant » dont elle réprouverait très discrètement il est vrai la réalisation ? Pour dénoncer la situation indigne des services publics utiles à la population sur la Ville ? Pour réclamer les effectifs (d’AESH, d’enseignants, de remplaçants…) dont l’École publique  manque tant ? Non, vous n’y êtes vraiment pas. Il porte sur la « sécurité ».

         Oui, c’est vrai, les élections approchent, et ces élus rêvent à la sécurité de leur poste. C’est vrai au niveau de la future présidentielle où c’est le thème à la mode. C’est donc vrai dans la circonscription. Si le thème est porteur, pourquoi s’en priver !

         Selon la députée, les effectifs de police arrivent… au moins sur le papier.

      Cette annonce électorale impressionnera peut-être une fraction des habitants, une petite partie, le reste en a tellement déjà entendu sur le sujet. Mais chacun sait que cela ne réglera pas les problèmes. DM

Contamination : les transports en commun, un lieu essentiel

 

Gouvernement : plus à un mensonge près

 


 

D’après une étude de l’Institut Pasteur, réalisée cet été, les endroits où les contaminations ont été les plus nombreuses ont été les bars, les soirées entre amis et les transports en commun.

Avec aplomb, le ministre délégué aux Transports, Djebbari, affirmait l’an dernier : « Les études nous disent que moins de 1 % des contaminations se produisent dans les transports en commun ».

Les gouvernants ne sont pas à un mensonge près pour que les travailleurs continuent à faire fonctionner la machine à profits, quels qu’en soient les risques...

Santé : les déserts médicaux s’étendent. Un exemple dans la Sarthe

 

Des politiques d’économies catastrophiques

 

Dans la Sarthe, la presse locale vient de révéler que le 1er novembre, une personne est morte d’une péritonite faute d’avoir pu être prise en charge par l’hôpital du Bailleul dans le sud du département. Ce jour-là, le seul anesthésiste prévu était malade et aucun remplaçant n’a été trouvé. Le patient a été transféré au Mans, mais c’était trop tard. Le même jour, la prise en charge de cinq autres patients a posé problème.

La situation dans cet hôpital est à l’image de beaucoup d’autres. Rien que dans ce département, il manque une quarantaine de médecins urgentistes et il est fréquent que des services d’urgence restent fermés quelques jours.

Voilà le résultat de dizaines d’années de politiques d’économies dans la Santé.