dimanche 2 février 2020

Aéroports à vendre


En solde !





Le marché des aéroports de province aiguise les appétits des grands groupes du BTP. Après les autoroutes, qui leur ont beaucoup rapporté, les aéroports deviennent de nouvelles machines à cash. Plusieurs ont été privatisés comme celui de Toulouse en 2015, vendu à l'entreprise chinoise CASIL pour 308 millions d'euros. En décembre, CASIL a fait une grosse plus-value en revendant ces parts au français Eiffage pour 500 millions. Avec autant d'argent à piller, la guerre devient féroce, notamment avec Vinci, qui contrôle, lui, l'aéroport de Lyon. Le pillage est tellement énorme que des politiciens et des journalistes s'en offusquent ! Pourtant, privatisés ou nationalisés, les grands groupes sont toujours gagnants : soit en empochant l'argent public qui a financé les grandes infrastructures, soit en les dépeçant avec la privatisation. Le seul moyen de préserver l'intérêt général : exproprier ces grands prédateurs !

Argenteuil, un évènement culturel exceptionnel, le Salon du Livre et des Lecteurs de l’association d’éducation populaire Sous les couvertures. La journée d’aujourd’hui


Un choix de textes remarquables et un éditeur qui l’est tout autant



Le Salon du Livre et des lecteurs ouvre ses portes à 10 heures aujourd’hui dimanche au complexe Jean Vilar. De multiples animations auront lieu toute la journée (le Salon ferme à 19 heures).
Nous avons retenu une rencontre qui nous intéresse tout particulièrement. Celle, à 17 heures, autour du recueil de textes d’Eugène Varlin, grande figure du mouvement ouvrier, présentés par Michèle AUDIN. Ce recueil est paru l’an passé chez l’éditeur LIBERTALIA. Son fondateur sera présent.
         A 17 heures, qu’on se le dise donc !


Argenteuil – Mandat 2014-2020. Archives de notre blog Lutte ouvrière


Argenteuil : aller chercher l'argent là où il se trouve, pas dans la poche de la population ou sur son dos



Le 15 mai 2014

Une large part du mensuel municipal « Mag », de ce mois (mensuel papier, maintenu, lui, par la nouvelle municipalité) est consacrée aux comptes financiers de la commune. La chiffonnade sur le sujet continue entre les anciens et les nouveaux.
1.      Il y a des chiffres, mais comme derrière les chiffres on peut y voir des réalités bien différentes, ce sont toutes les données qui devraient être portées sur la place publique. Et ce ne serait pas suffisant. Il faudrait qu’elles soient contrôlées par les agents municipaux eux-mêmes, capables de nous dire derrière cette ligne budgétaire, voilà ce qui est juste et voilà ce qui ne colle pas. Tout au long de l’année, les réflexions budgétaires ne manquent pas parmi les salariés de la commune. Les données pourraient être mises bout à bout, et confrontées alors à ce qui est affiché.
2.    Comme par hasard, les données et tableaux que l’on nous présente ne commencent qu’en 2008. Pourquoi ne pas avoir une vu à partir de… 2001. C’est sous le mandat où la municipalité actuelle dirigeait déjà la commune ? Et alors, cela donnerait une idée plus large… des problèmes et difficultés auxquelles sont confrontées depuis des années les communes populaires.
3.    On ne peut reprocher aucune des constructions et reconstructions (d’écoles en particulier) à quiconque. Elles étaient nécessaires, un point c’est tout. La question est seulement de qui paie. Et il n'y a qu'une solution pour que ce ne soit pas essentiellement la population : en prenant sur la classe dominante qui directement ou via le budget et les subventions de l’Etat récupère une part importante de la richesse produite par tous.
     Mais dénoncer cela n’est pas la direction des explications et des solutions prônées par l’UMP ou le PS qui envisagent seulement de faire payer la population, par l’augmentation des impôts pour la municipalité précédente, ou par la réduction des services municipaux pour la municipalité actuelle.

samedi 1 février 2020

Réforme des retraites : tous perdants ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Réforme des retraites : tous perdants !

29 Janvier 2020

Le texte sur la réforme des retraites adopté en Conseil des ministres vendredi 24 janvier comprend une partie d’un millier de pages consacrées à son impact, qui ne parvient pas à masquer les reculs importants que subiraient une grande partie des retraités.
Tout d’abord, ce texte confirme, s’il en était besoin, que le gouvernement n’a pas du tout retiré de son projet le dispositif instaurant un malus sur les pensions des salariés qui partiraient avant un âge pivot susceptible d’évoluer en fonction de critères comme l’espérance de vie, l’équilibre des caisses de retraites.
Le rapport Delevoye, puis le projet présenté par Philippe, avaient évoqué un âge pivot de 64 ans. Pourtant, sans explication particulière, les futures pensions de toutes les générations sont calculées dans l’étude d’impact à partir d’un âge d’équilibre de 65 ans.
Pour effectuer des simulations, 28 cas types ont été établis en fonction de leur année de naissance, de leur travail, etc., de façon à être un échantillon de la population. L’étude gouvernementale est bien obligée de reconnaître que la mise en place du nouveau système de retraite imposerait à au moins 20 % des salariés de travailler jusqu’à 67 ans avant de pouvoir bénéficier d’une pension pleine et entière. Pour justifier cette régression que subiraient des millions de travailleurs, le gouvernement cherche à faire croire qu’il y aurait aussi des « gagnants » à sa réforme… Tâche tellement difficile que ses experts sont obligés de truquer leurs calculs, ne prenant pas en compte l’augmentation progressive de l’âge pivot prévue par la réforme elle-même, âge pivot qui pourrait augmenter d’un mois chaque année.
D’après les calculs refaits par un collectif d’opposants à la réforme Macron-­Philippe, il ne resterait plus que 10 gagnants sur les 28 cas types, là où l’étude du gouvernement en trouvait 21… Cela n’est pas de nature à rassurer les prétendus gagnants de la réforme. Par contre, il est certain que pour les perdants, le recul est important. Par exemple, une agente territoriale spécialisée des écoles maternelles (Atsem) connaîtrait des pertes de pension pour tout départ avant 67 ans, allant jusqu’à 7,15 % pour un départ à 62 ans, soit 98 euros en moins par mois que dans le système actuel. Et le gouvernement a le front de prétendre que son système de retraite à points serait plus profitable aux salariés les plus modestes !
Le gouvernement prétend aussi que les femmes seraient les grandes gagnantes de la réforme. Une version provisoire de l’étude d’impact faisait apparaître qu’en prenant leur retraite entre 62 et 65 ans, les mères de famille de deux enfants risquaient de perdre de 50 à 300 euros par mois, que leur carrière soit complète ou interrompue. Devant un tel résultat, le gouvernement, dans la version définitive de l’étude d’impact parue plus tard dans la journée, a préféré faire disparaître toute simulation faisant référence à une mère de famille.
Malgré tous ses efforts, le gouvernement a bien du mal à trouver des exemples prouvant que sa réforme mettrait en place un système plus redistributif, comme il le prétend. Ce qui apparaît clairement est sa volonté de faire des économies aux dépens des retraités. Il est ainsi prévu que les dépenses consacrées aux retraites baisseraient de 3 milliards d’euros par an d’ici 2050. C’est sans doute l’une des seules prévisions de cette étude d’impact qui ne soit pas mensongère et que le gouvernement fera tout pour mettre en œuvre.

                                                                  Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2687)


Électricité, hausse du prix… et quand elle arrive


Une hausse inadmissible


Le 1er février, le tarif de l'électricité va augmenter de 2,4 %. La facture avait déjà augmenté de 5,9 % en juin et de nouveau de 1,23 % en août. En clair, les tarifs de l'électricité ont grimpé d'environ 10 % en moins d'un an.
On avait promis que la concurrence entre fournisseurs d'électricité allait faire baisser les prix. C'est un énorme mensonge. Et EDF fait toujours plus de bénéfices : 1,2 milliard d'euros en 2018, et depuis ça monte encore.
Bref, cette hausse est inacceptable.



Argenteuil, noir c’est noir


Il fait régulièrement noir dans une partie notable du quartier de la mairie d’Argenteuil.
         Si des locaux de cette dernière sont régulièrement laissés allumés la nuit, il n’en va donc pas de même dans les rues adjacentes où les passants n’y voient goutte la nuit tombée.
         Les édiles ne se rendent pas compte du problème lorsqu’ils quittent le quartier.
         Il est vrai que pour la plupart, ils n’habitent pas le centre de la commune et s’en vont directement sur les hauteurs.

Secours populaire, RN d’Hayange. La cour d’appel donne raison au Secours populaire


Une claque pour le RN dont chacun peut se réjouir



Logo du SPF

Dans sa lutte acharnée contre le Secours populaire, le maire RN de Hayange avait décidé d’expulser celui-ci du local mis à disposition par la précédente municipalité.
Le juge des référés de Thionville, en mai 2019, avait refusé cette décision.
Le maire ayant fait appel, la cour vient de rejeter ses arguments. Tant mieux pour tous ceux à qui le SPF rend des services vitaux.

Argenteuil, chronique des élections municipales de mars 2015


La candidate saute du train En marche. A vrai dire, on l’a poussée…

Rebondissement dans le microcosme local des partisans de Macron. La candidate investie vient d’être débarquée et remplacée illico par sa challenger-dissidente.
         Pour ceux qui sont au courant, cela fait sourire, une candidate qui saute du train En marche.
         L’ex-candidate officielle a-t-elle été prise la main dans le pot de confiture, en train d’opérer une tractation trop flagrante avec le maire sortant avant même le premier tour ?
         Ne comptez pas sur nous pour avoir la réponse à une question qui n’a, somme toute, qu’un intérêt bien secondaire !
         Mais on attend le prochain rebondissement.

Argenteuil, un évènement culturel remarquable, le Salon du Livre et des Lecteurs de l’association d’éducation populaire Sous les couvertures


Deux beaux romans



Le Salon du Livre et des lecteurs ouvre ses portes à 14 heures aujourd’hui samedi au complexe Jean Vilar. De multiples animations auront lieu toute l’après-midi (le Salon ferme à 19 heures). Nous avons retenu deux débats. L’un autour du livre plein de poésie, de tendresse et d’humanité, Rue des Pâquerettes de Mehdi CHAREF, à 15 heures.  L’autre à 17 heures 15, avec Romain SLOCOMBE pour son roman « La débâcle » qui porte sur une période noire pour la population de la Région parisienne, l’exode de Juin 1940.