vendredi 31 janvier 2020

Lutte contre la réforme de Macron et des financiers contre la retraite : « Métro, boulot, caveau » y’en a marre !

Mobilisation dans l’Éducation, retraites, E3C, DHG (moyens des établissements des collèges et lycées), cela ne peut plus durer


Assez des attaques multiples ! Un exemple dans la Loire

Education nationale – Montbrison (Loire)

Levée immédiate des poursuites contre les 13 enseignants !



Lundi 21 janvier, pour protester contre la réforme du lycée et l'impréparation totale des nouvelles épreuves du bac – dites "E3C" – des enseignants du lycée Beauregard de Montbrison ont retenu symboliquement, quelques heures, des copies. La proviseure, sous la pression du rectorat, a alors porté plainte contre 13 d'entre eux. Face à cette attaque, plusieurs lycées de la Loire ont organisé des actions – grèves, rassemblements, prises de parole.
Pour faire toujours plus d'économies, le gouvernement a fait passer une réforme qui dégrade les conditions de travail des enseignants et les conditions d'étude des élèves. Le nouveau système va encore renforcer les inégalités sociales dans l’Education, qui étaient déjà bien présentes dans le système précédent. Et lorsque la contestation s'organise, y compris par des actions symboliques, il envoie ses policiers et ses juges.
Les poursuites contre les 13 enseignants de Montbrison doivent être immédiatement arrêtées !

Notre belle banderole d’Argenteuil. De plus en plus pour les enseignants, le même sort que les autres travailleurs : "Métro, boulot, caveau, c'est non"



A Argenteuil comme dans de nombreuses villes, des listes Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Des listes Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs

29 Janvier 2020

Les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars. La plupart des candidats mettent en avant des listes sans étiquette politique déterminée et affirment défendre exclusivement les intérêts particuliers de leur commune.
Cela reflète sans doute la situation des toutes petites municipalités, là où le maire est souvent la personne qui accepte de se dévouer pour la collectivité. Mais c’est un mensonge éhonté dans les villes, où les maires sont des politiciens au service des puissants et de leur propre carrière.
Ils se prétendent apolitiques, le temps de cette élection, pour ne pas payer la facture des partis qui se succèdent au gouvernement. Le PS et LR, qui se sont partagé le pouvoir et la responsabilité des attaques antiouvrières pendant des décennies, sont durablement déconsidérés dans l’électorat populaire. Mais il n’aura pas fallu deux ans à LREM, le parti de Macron, pour l’être à son tour. Les électeurs sont donc conviés à choisir entre les diverses propositions d’aménagement floraux, les formes des lampadaires, la date des feux d’artifice et leur coût, pour ce qui concerne la partie libre du catalogue municipal. La partie obligatoire, commune à tous les politiciens, comporte l’inévitable profession de foi écologique, la promesse sempiternelle d’attirer les investisseurs, l’assurance que la sécurité publique sera défendue et que la propreté règnera dans le moindre recoin.
Au moment où les possédants poursuivent leurs attaques en règle contre les travailleurs, où le monde entier s’enfonce dans la crise, économique, sociale, politique, écologique, alors qu’il apparaît que cette situation est la conséquence de la survie d’un capitalisme à bout de souffle, les travailleurs doivent utiliser politiquement ce scrutin. C’est ce qu’expriment confusément les électeurs qui se préparent, selon les termes des commentateurs, à sanctionner Macron dans ces élections.
Mais sanctionner Macron est bien insuffisant, car il n’est que l’exécutant des volontés des grandes familles capitalistes. C’est l’ensemble de leur système qu’il faut mettre en cause, et c’est du point de vue des travailleurs qu’il faut le faire. C’est pourquoi Lutte ouvrière présentera des listes pour « Faire entendre le camp des travailleurs ». Contre les capitalistes qui étranglent la société pour le profit de quelques-uns, il faut mettre en avant les intérêts collectifs du monde du travail. Contre ceux qui prêchent la résignation, il faut poursuivre ce que les cheminots, les travailleurs de la RATP et tous ceux qui se battent contre la réforme des retraites ont commencé. Contre les tenants de l’ordre social des capitalistes, il faut affirmer que les travailleurs sont capables de le renverser, d’exercer eux-mêmes le pouvoir et de débarrasser le monde de l’exploitation.
Les travailleurs ont mieux à faire que de se prononcer entre les diverses nuances des politiciens qui veulent gérer les affaires des puissants, ou que de se taire en s’abstenant. Ils ont à prendre conscience de leurs intérêts collectifs et de leurs possibilités sociales, ils ont à s’organiser en vue du combat. La présence de listes Lutte ouvrière dans ces élections municipales veut y contribuer.

Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2687)

Argenteuil, mandat 2014-2020. Archives. La situation financière de la commune


Pendant des années, la situation des finances de la Ville d’Argenteuil a été au cœur de l’actualité municipale et a fait l’objet de diatribes et d’échanges peu amènes entre le maire élu en 2014 et son prédécesseur. Rien d’étonnant lorsque l’on connaît les contraintes financières qui pèsent sur les communes, et le manque de transparence qui caractérise jusqu’à nouvel ordre l’action des édiles.

 

Finances de la commune d’Argenteuil : contrôler nous-mêmes les comptes pour ne pas en être demain les victimes

12 mai 2014

Lors du dernier conseil municipal d’Argenteuil, un cabinet de conseil financier spécialisé dans les collectivités territoriales faisait un bilan alarmiste des finances municipales.

         Prochainement, un nouveau directeur général des services doit prendre ses fonctions à la mairie d’Argenteuil. Il arrive de Boulogne- Billancourt. Mais on peut apprendre, qu’auparavant, pendant de longues années, il a été consultant associé à ce même cabinet de conseil.

         Pour le moins, cela donne une impression quelque peu bizarre. Une impression de « juge et partie » en quelque sorte.

         Quand demain, s’appuyant sur l’étude « indépendante » de ce cabinet, il annoncera telle ou telle mesure, quel crédit pourra-t-on donner à ses dires ? Ou, à l’inverse, à l’audit présenté fin avril ?

Argenteuil, Agenda


Le combat pour l’égalité et l’intégrité

Une correspondante nous à faire parvenir l’information suivante sur la réunion organisée au lieu convivial Smile, rue A-G Belin, ce soir à 19 heures.



Et demain

Vive le Livre et les Lecteurs fêtés au Salon du Livre



jeudi 30 janvier 2020

Interview de Nathalie Arthaud à la Manifestation du mercredi 29 janvier à Paris sur BFM

Manifestation du mercredi 29 janvier à Paris. Toujours là !


« …Pour l’honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur… »


Certes, nous étions peu nombreux derrière la banderole de l’AG d’Argenteuil-Bezons. Mais la détermination et le dynamisme n’avait pas baissé d’un ton. Nous n’avons pas, avec nos slogans, lésiné de la voix. Lorsque l’on ne baisse pas les bras, le moral est là !
         Et puis, nous n’étions pas les seuls à être venus manifester pour indiquer que le combat pour le retrait de la réforme est toujours bien vivant. Autour de nous, toujours la même colère, toujours le même refus.
         Il y a toujours la flamme aujourd’hui. Et si demain, il y a braise, après-demain, la flamme rejaillira. Merci aux photographes.







Chômage : une baisse cher payée.


Dans tous les cas, il en reste 3,3 millions !



En 2019, il y aurait eu 120 000 chômeurs de moins dans la catégorie A, ceux qui n'ont aucune activité. Il en reste 3,3 millions. Ces « bons » chiffres sont mis en évidence par les communicants du gouvernement.
A ce rythme, il faudrait tout de même 25 ans pour résorber totalement le chômage. Mais surtout, les emplois retrouvés sont moins qualifiés et de toute façon moins payés, principalement dans les services à la personne, le plus souvent en CDD qu'en CDI et pas toujours à temps complet. L'Insee signale que la transformation du Cice en baisse définitive de cotisations patronales aura permis la création de 30 000 emplois en 2019. 40 milliards d'euros du Cice pour 30 000 emplois, cela fait 1,3 millions d'euros par emploi créé... Faites le calcul !
Ceux qui bénéficient de l'opération, ce sont bien les gros employeurs... Si on ose les appeler comme ça !