jeudi 30 janvier 2020

Interview de Nathalie Arthaud à la Manifestation du mercredi 29 janvier à Paris sur BFM

Manifestation du mercredi 29 janvier à Paris. Toujours là !


« …Pour l’honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur… »


Certes, nous étions peu nombreux derrière la banderole de l’AG d’Argenteuil-Bezons. Mais la détermination et le dynamisme n’avait pas baissé d’un ton. Nous n’avons pas, avec nos slogans, lésiné de la voix. Lorsque l’on ne baisse pas les bras, le moral est là !
         Et puis, nous n’étions pas les seuls à être venus manifester pour indiquer que le combat pour le retrait de la réforme est toujours bien vivant. Autour de nous, toujours la même colère, toujours le même refus.
         Il y a toujours la flamme aujourd’hui. Et si demain, il y a braise, après-demain, la flamme rejaillira. Merci aux photographes.







Chômage : une baisse cher payée.


Dans tous les cas, il en reste 3,3 millions !



En 2019, il y aurait eu 120 000 chômeurs de moins dans la catégorie A, ceux qui n'ont aucune activité. Il en reste 3,3 millions. Ces « bons » chiffres sont mis en évidence par les communicants du gouvernement.
A ce rythme, il faudrait tout de même 25 ans pour résorber totalement le chômage. Mais surtout, les emplois retrouvés sont moins qualifiés et de toute façon moins payés, principalement dans les services à la personne, le plus souvent en CDD qu'en CDI et pas toujours à temps complet. L'Insee signale que la transformation du Cice en baisse définitive de cotisations patronales aura permis la création de 30 000 emplois en 2019. 40 milliards d'euros du Cice pour 30 000 emplois, cela fait 1,3 millions d'euros par emploi créé... Faites le calcul !
Ceux qui bénéficient de l'opération, ce sont bien les gros employeurs... Si on ose les appeler comme ça !

Paris, migrants : expulsions à tour de bras !


Honte au gouvernement, honte à ce type d’édiles !

Nos frères de classe !

Mardi 28 janvier un campement de sans-abris à Paris a été détruit par la police dans la nuit. C'est la 60ème opération de ce genre en cinq ans dans la capitale ! Si l'opération est hypocritement dénommée « mise-à-l'abri », il s'agit en fait pour les pouvoirs publics de disperser et d'éloigner de Paris les réfugiés.
Les élections approchant, la maire de Paris affirme assumer cette opération en précisant qu'elle vise à assurer la tranquillité des riverains. La préfecture, de son côté, tient à faire une démonstration de fermeté en appliquant des lois toujours plus restrictives à l'accueil des réfugiés.
Afghans, Soudanais, Erythréens, Syriens, ont fui la misère et les persécutions. Mais tout ce que les autorités trouvent à faire est de les harceler !
Indigne !

Argenteuil, mandat municipal 2014-2020. Archives. l'affaire des "rythmes scolaires"


La réforme dite des « rythmes scolaires » initiée par le gouvernement après 2012 a eu le résultat contraire à celui escompté. Loin d’améliorer la vie de l’enfant-élève, elle a mis en place une gigantesque « usine à gaz » qui a perturbé le fonctionnement des communes, et avant tout la vie des parents. Et cela, finalement pour rien.


Complètement raté !

"Rythmes scolaires" : le feuilleton continue

Le 7 mai 2014 

Vous avez dit, l’enfant au centre des préoccupations ?

Le maire d’Argenteuil a confirmé qu’il n’appliquerait pas la réforme des « rythmes scolaires » à la rentrée prochaine et que les élèves continueront à aller à l’école quatre jours par semaine : six heures de classe et deux heures d’« aide ».
         C’est sa façon de sortir d’un bien mauvais pas, même si on attend la suite et la réaction de l’Education nationale.
         Quant à l’intérêt des enfants et des familles, il est bien loin. Et il faut tout de même se souvenir que, loin de cet intérêt des enfants, c’est pour faire un geste en faveur de l’électorat de son camp que l’UMP Darcos avait supprimé l’école le samedi matin qui avait pourtant bien son utilité comme moment d’apaisement et de contact privilégié avec les parents. Cette mesure avait engagé une désorganisation de l’école primaire.
A l’époque, Darcos était soutenu par un certain… G. Mothron, alors député de son état. 


Rythmes scolaires : l'aide aux communes prolongée d'un an... Et après ?


Le tout nouveau ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon, a annoncé que le fonds d’aide aux communes pour appliquer la réforme des rythmes scolaires sera reconduit pendant une année, en 2015-2016.
     Les communes qui appliqueront la réforme l’an prochain seront confrontées à une dépense estimée à 150 € par enfant. Le fonds mis en place par le gouvernement se traduit par une aide pour une majorité de communes de 50 euros par enfant et par an... Donc le compte n’y est pas…
Et après 2016, c’est l’inconnu.