vendredi 29 novembre 2019

Capitalistes, actionnaires, bourgeois, malades du profit




Un appétit sans fin

Le géant de la restauration collective Compass Group annonce la suppression de 4 000 emplois, essentiellement en Europe. Ce mastodonte ne fait même pas semblant d'avoir des difficultés : son chiffre d'affaire avoisine les 29 milliards d'euros, en hausse de 6,4 %. Dans le langage patronal, il s'agit donc non pas de sauver l'entreprise, mais d'avoir « un modèle d'emploi adapté » à un « environnement macroéconomique » avec un « moral des consommateurs en baisse ».
Derrière ce jargon on retrouve une même démarche qui fait que cette fois encore la masse salariale est « la variable d’ajustement », et jamais les profits des actionnaires et des dirigeants.
Voilà qui mériterait un « modèle de réponse adaptée » des travailleurs à la hauteur de cette attaque.

Argenteuil Élections municipales 2020 : quand l’ex-adjoint est déjà rodée dans le baratin politicien. Chronique (30)


« Je ne voulais pas mentir aux Argenteuillais… » Mon œil !


Le Parisien-95, le 28 juillet 2019

« Je ne démissionne pas pour rejoindre En Marche ou prendre une tête de liste. Je reste de droite ! Je me trouvais juste dans l'incapacité de mener de front, ma vie professionnelle, ma vie personnelle et mon mandat politique. J'aurais pu continuer à toucher mon indemnité et en faire moins mais ça n'est pas ma conception de la politique. Je ne voulais pas mentir aux Argenteuillais. »

Cinq mois plus tard... Novembre 2019



Elle ne serait pas En Marche, elle qui fait marcher ?


Agenda militant, manifestation du 5 décembre, et réunion publique de Lutte ouvrière


Débat avec Nathalie Arthaud en débat sur LCI
Ce soir vendredi à 22h00




 

Manifestons le 5, gare de l’Es, 14 heures !

Manifestation à 14 heures
Le rendez-vous a changé à Paris
Dorénavant gare de l’Est
Des cars sont prévus par la CGT, en particulier par l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil
Départ 12 heures 30 devant la salle Jean Vilar
Mais il faut s’inscrire, et vite
01 34 10 55 11

 

Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs, une réunion mardi 17 décembre


jeudi 28 novembre 2019

5 décembre : ils le craignent. Il faut confirmer leurs craintes, le 5 décembre et après. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître


5 décembre : les craintes de Macron et du gouvernement

27 Novembre 2019

« Je ne peux pas répondre à des demandes catégorielles en pénalisant le reste de la société », a asséné Macron en visite à Amiens, à deux semaines des grèves et manifestations du 5 décembre.



Cette tentative de minimiser le refus de la nouvelle vague d’attaques antiouvrières, cristallisée autour de la réforme des retraites, est grossière. La mobilisation, qui s’annonce importante, serait selon lui celle de grandes entreprises de transport, donc focalisée contre la fin des régimes spéciaux. Donner satisfaction aux cheminots, aux salariés de la RATP, « en pénalisant le reste de la société » ? Vous n’y pensez pas ! a insisté Macron devant tous les micros, en mentant comme un arracheur de dents sur le contenu de la réforme des retraites. Air connu : le patronat, qui souhaite ardemment cette attaque, et le gouvernement tentent de faire passer les travailleurs du rail et du volant pour des privilégiés, alors qu’ils défendent simplement leurs droits et, les premiers, ont montré qu’on pouvait, qu’on devait riposter collectivement.
Faussement naïf mais authentiquement méprisant, le président des riches a fait mine de s’étonner d’une « mobilisation massive contre une réforme dont on ne connaît pas les termes exacts ». Or son « engagement pris devant les Français », comme il dit, se traduit clairement depuis près de deux ans et demi par des milliards versés aux groupes du CAC 40, par un enrichissement des riches à coup de CICE et autres reversements, et un appauvrissement des salariés, des travailleurs retraités, pensionnés ou sans-emploi. Chacun sait donc, pour l’avoir déjà expérimenté, ce que valent les réformes gouvernementales, dictées qu’elles sont par les intérêts des capitalistes qui tirent les ficelles.
Aux tentatives de division d’un mouvement de colère ouvrière qu’il sent venir, à la ridicule méthode Coué des « nouvelles positives » qui seraient à opposer à un « pays trop négatif sur lui-même », Macron a ajouté la menace. Il menace de façon à peine voilée les organisations syndicales « qui essaient de jouer avec les peurs », « prennent des responsabilités au regard de la démocratie », et menace les manifestants, avertis « qu’il n’y a pas de liberté de casser », ce qui sous-entend que les forces de répression, une fois encore, pourront frapper, gazer, éborgner.
Macron, son gouvernement, et avec eux le patronat, veulent donner une impression de fermeté, mais ils craignent les travailleurs et leurs réactions de plus en plus fréquentes. Ils craignent une mobilisation massive ? Il faut confirmer leurs craintes, le 5 décembre et après.

                                                   Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2678)   


Manifestation à 14 heures
Le rendez-vous a changé à Paris
Dorénavant gare de l’Est
Des cars sont prévus par la CGT, en particulier par l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil
Départ 12 heures 30 devant la salle Jean Vilar
Mais il faut s’inscrire, et vite
01 34 10 55 11
                         
                           

Gratuité des transports en commun : la preuve par Dunkerque


Dunkerque : succès de la gratuité des bus

27 Novembre 2019

Le 1er septembre 2018, la communauté urbaine de Dunkerque présidée par Patrice Vergriete (ex-PS, contre lequel LRM ne présentera pas de liste aux prochaines municipales) a instauré la gratuité des bus dans ses 17 communes. Le succès de cette gratuité, après d’autres à Compiègne, Aubagne ou Niort, est évident.
En un an, la fréquentation a augmenté de 65 % en semaine et de 125 % le week-end, soit une moyenne de 85 %. Les usagers n’ont plus rien à payer, la tension générée par la fraude a disparu. Les conducteurs de bus n’ont plus à tenir une caisse et plus de crainte de se faire agresser. Il n’y a plus de caillassage de bus, comme c’était le cas auparavant. Les incidents ont diminué. De tous les côtés, la gratuité améliore la vie sociale.
Soixante conducteurs ont été embauchés et des bus supplémentaires ont été acquis par la communauté urbaine. Les anciens contrôleurs s’occupent depuis de la bonne marche du réseau.
Certains problèmes ne sont pas réglés. Les conducteurs des lignes cadencées ont des temps de battement entre les voyages plus limités qu’auparavant, d’où plus de fatigue pour eux. Sur une ligne non cadencée très utilisée, les bus sont bondés.

Il reste que la gratuité des transports a fait preuve de son efficacité.

                                     Serge VIARD (Lutte ouvrière n°2678)

Demain, seulement des objets de musée