jeudi 26 septembre 2019

Argenteuil, Éducation, les ministres prennent des décisions… sans garantir les moyens supplémentaires nécessaires qui en sont le pendant…


Une ATSEM par classe, réduction drastique des horaires de travail, des embauches supplémentaires massives

 
Vrai aussi pour les ASEL, et pour tous les travailleurs de l'Éducation!

Depuis cette dernière rentrée, l’âge de l’instruction obligatoire a été abaissé à trois ans. Ce n’est pas tant l’augmentation du nombre d’élèves scolarisés qui pèse sur les travailleurs de l’éducation, que les conséquences de l’obligation de la présence de ces enfants toute la journée. Il y a donc plus d’enfants inscrits à la cantine, et d’enfants présents l’après-midi… avec bien évidemment une augmentation de la charge de travail pour tous, en particulier pour le personnel communal des écoles, ATSEM chargés d’assister les enseignants, ASEL chargés de tout le travail de restauration. A quoi, il faut ajouter les problèmes liés à des dortoirs trop exigus vu l’augmentation du nombre d’enfants qui doivent faire la sieste !
         Ces travailleurs territoriaux, ces travailleuses assument déjà sur Argenteuil des horaires déments, plus de 41 heures pour les ATSEM.
         La situation craque de toutes parts, avec la conséquence de décisions ministérielles sans les moyens correspondants pour les mettre en œuvre sans dommage pour tous.
         Lorsque la charge de travail augmente, il faut réduire sa durée, et embaucher tous les agents supplémentaires nécessaires pour y faire face. DM

Argenteuil, services publics utiles à la population, Chronique d’un désastre


Radiologie du désastre



Dernièrement, un proche sort d’une intervention chirurgicale effectuée à l’hôpital d’Argenteuil. Les médecins lui demandent d’effectuer une radio. On imagine dans les meilleurs délais. Il se dirige confiant vers le service de radiologie de l’hôpital.
         Là, quelle ne sera pas sa déception. Impossibilité de prendre rendez-vous pour cette radio avant… décembre prochain ! Les praticiens du service lui indiquent qu’ils sont en sous-effectifs…
         Ce ne sont pas seulement les Urgences des hôpitaux qui ont besoin d’un véritable plan d’urgence, mais bien l’ensemble de l’Hôpital public du pays ! DM

mercredi 25 septembre 2019

Retraites, combat de conviction pour les femmes plus qu’un combat laïque à propos d’une affiche de la FCPE, lutte pour la planète : Macron « engueulé » par une jeune militante, et c’est tant mieux… Nathalie ARTHAUD sur LCI-midi hier

Fin à l’exonération des cotisations sociales pour des retraités de plus de 70 ans employant des aides à domicile salariés ?


Scandaleux : encore une mesure qui dépouille les retraités




Le gouvernement compte mettre fin à l’exonération des cotisations sociales pour les particuliers âgés de plus de 70 ans qui emploient des aides à domicile salariés.
Ce nouveau racket va toucher 820 000 personnes. Bref le gouvernement continue de dépouiller un peu plus les retraités.
Il compte ainsi faire une économie de 340 millions d’euros. Comparé aux milliards d’allègements fiscaux qu’il offre aux grandes entreprises… cherchez l’erreur.

XL Airways, Aigle Azur, Compagnies aériennes… de haut vol


Vol… XXL



Après le placement en liquidation judiciaire de la compagnie aérienne Aigle Azur, laissant en plan tous les passagers qui avaient des billets d’avion et qui parfois n’ont même pas pu revenir, c’est maintenant XL Airways, une autre compagnie française, qui est en cessation de paiement.
Le patron d’XL Airways s’est largement répandu dans la presse, mais celles et ceux qui risquent d’être les principales victimes de cette situation, ce sont les 570 salariés d’XL Airways qui n’ont pas eu la moindre augmentation de salaire en dix ans et qui sont menacés de perdre leur emploi, sans parler des dizaines de milliers de clients qui ont acheté des billets à cette compagnie et qui seront laissés pour compte.
Tout ça parce que XL est déclaré en cessation de paiement. Mais où l’argent gagné est-il passé ? et qui contrôle les dires et faits et gestes de ce patron… comme de tous les autres ?

Argenteuil, urbanisme, on urbanise anarchiquement à tout va, mais voilà une charte à destination d’un tiroir, voire de la poubelle


Du vent pour escamoter la vue des vraies décisions funestes (air très connu à Argenteuil)


Blabla, vent... Pour le reste...

Nous avons évoqué ces jours derniers, certes pour nous en gausser, la présentation, samedi dernier, à l’hôtel de ville d’une « Charte des espaces urbains » de la municipalité. Nous avons reçu d’une habitante qui voulait assister tout de même à cette présentation le témoignage suivant :
« Tu avais raison ce forum était complètement "bidon », le bon arbre qui cache la forêt de mauvaises intentions.
Au bout de trois panneaux qui demandaient si on voulait plus d'espaces verts et garder ceux qui existaient déjà, munie de pastilles rouges, vertes et de postits pour expliquer ce que je voulais,  j’ai pété les plombs... J'avais devant moi un employé de la mairie au sourire doucereux pour arrondir les angles. Il défendait la nécessité du Pôle Héloïse.
Mon sang n'a fait qu'un tour. Je lui ai dit que les gens répondaient aux mêmes questions par les mêmes réponses, que tout avait déjà été moulu très fin lors des enquêtes publiques et que cela devenait de la bouillie...
Oui, on veut des espaces verts. Oui, on veut des trottoirs plus grands. Oui, on veut moins de voitures, des arbres, etc, etc...
J'ai un peu parlé fort avec ce monsieur et je suis partie à 10h30 en claquant la porte en disant que ce genre d’enfumage cachait la mauvaise intention de donner le permis de construire au plus monstrueux bétonnage d'Argenteuil, sur le lieu le plus prestigieux de la commune... Voilà !
Je ne regrette pas d'y être allée car j'ai vu à quel point on cachait les mauvaises décisions. »

Argenteuil, chronique des élections municipales de mars 2020 (13)


Un double paradigme complètement démonétisé

 
C'est vrai, apparemment, l'un a une tendance à s'enrhumer davantage...

Dans la discussion autour de la coresponsabilité de Philippe Doucet et de Georges Mothron dans l’affaire Jean Vilar-Héloïse, un argument des proches (certes très proches) de l’ancien maire d’Argenteuil, qui souhaiteraient aider à l’oubli de son rôle d’initiateur, est d’indiquer qu’évoquer cette réalité est faire le « jeu de la droite », un discours bien rodé et très ancien.
         Nous nous adressons au monde du travail, et c’est pour que ceux de notre classe voulant qu’apparaisse politiquement le « camp des travailleurs » et de ses intérêts propres que nous, Lutte ouvrière, nous présenterons une liste en mars 2020.
         La véritable opposition politique qui traverse la société est entre ce « camp des travailleurs » et le camp de nos exploiteurs.
         Nous aurons l’occasion de rappeler dans le détail la carrière de l’ancien maire et du nouveau, de l’homme dit de « gauche » et de l’homme dit de « droite ». Les deux, comme leurs passés de leurs familles politiques, ont un « joli » passé de serviteur de la bourgeoisie. Philippe Doucet rêva que le gouvernement Hollande-Valls allait le conduire vers de hautes fonctions. Il leur donna avec zèle bien des gages. Nous y reviendrons. Quant à Georges Mothron avec un sens certain de l’anonymat, il vota toutes les mesures anti ouvrières qui lui furent soumises en tant que député de 1993 à 2012.
         Cela fait belle lurette que ces concepts de « gauche » et de « droite » sont sur l’essentiel complètement démonétisés. Contre les illusions, sincères ou très intéressées, des uns et des autres, notre rôle est de le rappeler sans cesse. DM

mardi 24 septembre 2019

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise du dimanche 22 septembre 2019


Mardi 24, tous ensembles contre le saccage de nos retraites !



Samedi dernier, trois manifestations ont traversé Paris : les gilets jaunes, Force ouvrière contre la réforme des retraites, et une marche pour le climat. Deux jours avant, les salariés d’EDF étaient en grève contre le projet de vente à la découpe de leur entreprise. La semaine précédente, les travailleurs de la RATP avaient paralysé les transports parisiens comme jamais depuis 2007. Et cela fait des mois que les services d’urgences hospitalières sont mobilisés.
Toutes ces mobilisations sont légitimes. Mais pour peser sur la politique de Macron et du grand patronat, il faut que ces protestations éparses et catégorielles s’unifient dans un seul et même mouvement conduit par le monde du travail.
Pas plus que ses prédécesseurs, Macron ne sait comment empêcher les crises qui s’annoncent, qu’elles soient climatique, économique ou causée par les multiples tensions internationales. Mais il y a une chose qu’il sait faire : s’attaquer aux travailleurs. C’est un réflexe de classe, le réflexe du grand patronat dans toutes les entreprises. Une incertitude sur les marchés ? La crainte de perdre au jeu de la concurrence ? Eh bien, on fait payer les travailleurs !
Emplois, salaires, conditions de travail : le monde du travail a fait les frais de la crise de 2008. Aujourd'hui, il paye déjà pour la prochaine, et cela continuera tant que les travailleurs n’y mettront pas un coup d’arrêt.
Le gouvernement et le grand patronat ont choisi d’attaquer à nouveau les retraites. Eh bien, c’est le combat qui nous attend ! 
Mardi 24, la CGT, la FSU et Solidaires appellent à faire grève et à manifester. Saisissons-nous de cette première occasion pour dire notre opposition ensemble, quels que soient notre âge et notre profession, que nous travaillions dans le privé ou dans le public.
Macron programme une sévère baisse des retraites pour tous. En prenant comme base non plus les 25 meilleures années ou les six derniers mois, mais toute la carrière, y compris les périodes de chômage et de revenus précaires, les pensions ne peuvent que chuter.
Quant au système de retraite par points, il s’apparente à un chèque en blanc donné au gouvernement puisque ce dernier pourra modifier chaque année la valeur de ce fameux point. 
Au prétexte que l’espérance de vie progresse, le gouvernement veut nous faire travailler tous plus longtemps. Il présente cela comme du bon sens. Mais avant de jouer les prolongations, il faudrait pouvoir travailler tout court ! Et ne pas être mis au chômage ou en invalidité, comme le sont presque la moitié des plus de 55 ans.
Si l’espérance de vie s’est améliorée, c’est un progrès, qui ne doit pas être transformé en recul. Depuis un demi-siècle, la productivité des salariés a été démultipliée. C’est aux travailleurs, pas aux capitalistes, d’en recueillir les fruits.
Il n’y a rien de mathématique dans tous ces choix. Ce sont, comme toujours, des choix de classe. Quelles sont les priorités dans notre société ? Les salaires ou les dividendes ? L'emploi ou les grandes fortunes ? Les retraites de tous ou les sinécures de quelques-uns ?
Le gouvernement parle d’une réforme « juste » parce qu’elle supprimera les régimes spéciaux. Il tente ainsi de présenter les cheminots ou les travailleurs de la RATP comme des privilégiés. Quelle mascarade ! Les vrais privilégiés sont ceux qui n’ont pas besoin de cotiser pour leur retraite : les actionnaires, les boursicoteurs, les capitalistes. C’est à leurs privilèges qu’il faut s’en prendre.
Quand une seule personne, Bernard Arnault, amasse jusqu’à 100 millions par jour, il n’y a aucune raison de perdre deux ou trois années de retraite et 100, 200 ou 300 euros sur une pension mensuelle. Ceux qui vivent du travail des autres, les capitalistes, doivent payer.
Les travailleurs doivent mener ce combat, tout simplement pour survivre dans cette société écrasée par le grand capital. Ils le doivent pour eux-mêmes, pour préserver leurs conditions d’existence. Et ils le doivent pour l’avenir de toute la société.
Les travailleurs représentent la seule force capable de se mettre en travers de la classe capitaliste, de sa rapacité et de son irresponsabilité.  Et ils en ont la capacité car, ce système, c’est nous, travailleurs, qui le faisons tourner au jour le jour. C’est nous qui lui apportons son carburant en fabriquant les profits.
Cela nous donne un levier incomparable pour agir et gagner, à condition d’en prendre conscience et de retrouver le chemin des luttes collectives. Alors, mardi, soyons nombreux en grève et dans la rue !