vendredi 30 novembre 2018

La Réunion, manifestation du 1er décembre


Paris :  Manifestation contre le chômage et la précarité

Départ : 14h00 Place de la République
Direction gare de Lyon


Comme chaque année, les organisations de chômeurs appellent à manifester le 1er décembre contre le chômage et la précarité, pour le droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les privés d’emploi. Dans le contexte de la mobilisation des gilets jaunes, la CGT se joint à cette manifestation, pour les augmentations de salaires nécessaires au monde du travail.
Lutte ouvrière s’associe à cette manifestation. Contre le chômage, interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous ! Pour notre survie, augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux, qui doivent suivre l’évolution des prix !

A Paris, la manifestation partira de la place de la République à 14h.

Rejoignez le cortège de Lutte ouvrière !



A lire aussi

L'article du journal Lutte ouvrière qui appelle à la manifestation : https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/11/28/1er-decembre-mettre-les-re...            


La colère des travailleurs de la Réunion ne retombe pas



Une marée de gilets jaunes a accueilli la ministre des Outre-mer, Girardin, à l'aéroport de la Réunion mercredi. Sur un rassemblement, elle a tenté d'amadouer les manifestants par des paroles lénifiantes : « Vous souffrez depuis de nombreuses années... », « Vous avez droit à plus de justice » a-t-elle déclaré. Oui ! Et maintenant les travailleurs réunionnais demandent des comptes.
Face à la mobilisation, la ministre et le préfet organisent des rencontres et des discussions. Pour ne pas être les laissés pour compte, pour ne pas laisser les représentants du patronat local parler à leur place et tirer les marrons du feu, les travailleurs réunionnais devront mettre en avant leurs exigences propres : l'augmentation des salaires, des pensions et des allocations et leur indexation sur la hausse des prix.

SMIC : Philippe droit dans ses bottes… pour l’instant


Loin du compte



Interrogé par Jean Jacques Bourdin mercredi 27 novembre, le premier ministre Edouard Philippe a affirmé qu'il n'y aurait pas de « coup de pouce » au SMIC au 1er janvier prochain : le gouvernement, qui ne veut surtout pas déranger le grand patronat, ne revalorisera son montant que de l'inflation officielle, soit largement moins que l'augmentation des carburants, du gaz, des fruits et légumes, et de la quasi-totalité des dépenses obligatoires.
Avec un smic à 1188 € nets (à condition de travailler à temps complet), comment peut-on faire autre chose que survivre ? Les travailleurs ne demandent pas l'aumône, mais de pouvoir vivre et de pouvoir faire vivre leur famille dignement de leur travail, Mais pour cela il faudra qu'on se mobilise pour imposer de prendre sur les profits accumulés par les grands actionnaires des grandes entreprises et des banques.

Étudiants étrangers rackettés


Un plus de plus de 1500 % !



Le premier ministre a annoncé la hausse des droits d'inscription pour les étudiants étrangers extra-européens, dès la rentrée prochaine. L'inscription en licence passera pour ces étudiants de 170 à 2770 euros, et à 3770 en master.
Présentée, sans rire, comme un moyen d'augmenter le prestige et l'attractivité des universités françaises, cette mesure va mettre un obstacle insurmontable pour beaucoup d'étudiants étrangers venus de pays pauvres ou issus de milieux modestes.
Philippe et compagnie nous parleront ensuite du rayonnement du pays dans le monde, de l’importance du réseau de l’Alliance française… Quant à l’accueil d’étudiants français dans les pays concernés, cela sera sans conséquence ?
L'État français aurait les moyens de financer les facs sans racketter les étudiants : en prenant ne serait-ce qu'une partie des profits faits par les multinationales françaises sur le pillage de l'Afrique.

Argenteuil : « Séniors et Handicap », cet accueil est supprimé dorénavant le samedi matin


« Séniors et handicap », priorité parmi les priorités


« L’accueil Seniors et Handicap sera désormais fermé le samedi matin, à partir du 1er décembre. ».
C’est indiqué sans explication sur le site internet de la Ville. Comme si cela n’en méritait au moins pas une pour tous ceux qui utilisent ce service du Centre Communal d'Action Sociale, ou que la vie peut conduire à l’utiliser. Le rôle de ce service n’est pas rien :




         Réduire les plages horaire d’ouverture d’un service public utile à la population pose toujours un problème à la population. Cette suppression est une régression. On attend les explications de la municipalité.

Fête de Lutte ouvrière à Argenteuil samedi 2 février 2019


Dans près de deux mois maintenant, on réserve !



Au début de l’année 1989, dans la salle de restauration de l’école Joliot-Curie eut lieu le premier banquet des amis de Lutte ouvrière à Argenteuil. Cela fait 30 ans, et au fil des ans, ce banquet a perduré, maintenant cette tradition du banquet ouvrier, née au XIXème siècle et que le mouvement socialiste et communiste a maintenu au fil des décennies jusqu’à aujourd’hui.
         Cette année, il aura lieu le samedi 2 février 2019. Retour cette fois dans le complexe Jean Vilar qui convient totalement pour ce type d’évènement.                                                       

              Organisé par les militants de Lutte ouvrière, il s’adresse à tous ceux qui nous connaissent, et au-delà des divergences que nous pouvons avoir les uns et les autres, à tous ceux qui pensent qu’un peu de fraternité n’est jamais de trop dans les milieux populaires, au sein de notre classe, particulièrement dans la période difficile que nous vivons.
         Le rock sera présent ce soir-là, mais aussi la musique classique dans les heures qui précéderont le fameux banquet précédé de son non moins fameux apéritif. Culture et politique seront bien évidemment de la partie, puisque la fête commencera à 16 heures.
         Notre camarade Nathalie ARTHAUD, porte-parole nationale de Lutte ouvrière sera parmi nous ce soir-là.



En ces temps d’inflation, les tarifs n’ont pas changé : 15 euros pour les adultes, et 7 pour les enfants de moins de 14 ans.
C’est dès maintenant qu’il faut réserver. Chèques à l’ordre de Dominique MARIETTE. Invitez vos proches et vos amis.

jeudi 29 novembre 2018

Samedi 1er décembre : appel de la CGT. » Mettre les revendications des travailleurs à l’ordre du jour ». Un article dans le numéro 2626 de Lutte ouvrière à paraître


1er décembre : mettre les revendications des travailleurs à l’ordre du jour

Alors que les directions syndicales sont aux abonnés absents depuis le début du mouvement des gilets jaunes, la direction de la CGT s’est finalement décidée à proposer une action à l’ensemble des travailleurs.


Elle transforme la traditionnelle journée de manifestation annuelle contre le chômage du premier samedi de décembre en une journée de mobilisation sur les salaires, l’emploi et la justice sociale .
Si cette décision de la CGT amène davantage de travailleurs à exprimer leur colère, qu’ils aient ou pas un gilet jaune, on ne pourra que s’en réjouir.
Il est en effet urgent que les travailleurs s’engouffrent pleinement dans la brèche que le mouvement des gilets jaunes a ouverte sur la question du pouvoir d’achat, en mettant en avant leurs propres revendications, à commencer par les salaires. Si l’explosion des prix du gasoil a été le détonateur de la colère, ce sont tous les prix qui augmentent depuis des années, alors que les salaires, les pensions de retraite et les allocations chômage ont été gelés, quand ils n’ont pas baissé. Pour rattraper tout ce qui a été perdu, il faut donc une augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations. Et, pour éviter de nouvelles pertes de pouvoir d’achat, il faut imposer qu’ils suivent l’augmentation réelle des prix.
La direction de la CGT s’est contentée d’appeler à une journée de manifestation, sans lendemain et sans aucun plan d’action pour la suite. En fait, elle cherche ainsi à se donner un alibi face au mécontentement légitime d’une partie de ses propres militants suite à son attitude envers le mouvement des gilets jaunes, qu’elle a réduit à tort au départ à une mobilisation de l’extrême droite.
Mais, pour les militants ouvriers, c’est l’occasion de préparer les travailleurs à une lutte déterminée, en les incitant à en discuter dès maintenant sur leurs lieux de travail. Lutte ouvrière appelle tous ses militants et sympathisants à participer le plus nombreux possible aux manifestations et aux grèves qui auront lieu le 1er décembre.

                                                         Arnaud LOUVET (Lutte ouvrière n°2626



Hôpital en Val d’Oise : attaques en règle à l’hôpital de Beaumont-sur-Oise. Mobilisons-nous ! Un communiqué de Lutte Ouvrière-Val d’Oise


Communiqué de Lutte ouvrière-Val d’Oise


Ce projet inacceptable contre l’hôpital public de Beaumont-sur-Oise doit être abandonné

Le Groupe hospitalier Carnelle-Porte de l’Oise relève du groupement hospitalier de territoire créé il y a quelques années autour de l’hôpital de Pontoise. Aujourd’hui, dans le cadre des objectifs de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France, la direction de l’hôpital de Beaumont-sur-Oise vient d’annoncer un projet de fermeture de plusieurs services : urgences pédiatriques, pédiatrie et néonatologie, réanimation, ainsi que la suppression d’un certain nombre de lits de chirurgie et de médecine. Cela aura également comme conséquence le déclassement de la maternité, du niveau 2 qu’elle a actuellement, au niveau 1, le plus bas.
         C’est inacceptable, c’est scandaleux. Ce projet concerne un territoire déjà délaissé par nombre de services publics utiles à la population, alors que celle-ci ne cesse d’augmenter dans le bassin. Non loin de la là, l’avenir de la maternité de Creil est en suspens, tout comme celui de l’EHPAD de Méru.
         L’ARS met comme d’habitude en avant les difficultés financières. Comme si pour répondre aux besoins de santé publique pour tous, il pouvait être question de déficit financier ou d’excédent.
         Ce projet concernant l’hôpital de Beaumont vise au-delà des malades et des personnels, l’ensemble de la population de ce territoire, et au-delà, les habitants du Val d’Oise.
         Un premier rassemblement de protestation est appelé par les organisations syndicales de l’hôpital, CGT, Sud et Unsa, le mercredi 5 décembre à 14 heures 30 devant l’hôpital, 25 Rue Edmond Turcq.
         Lutte ouvrière-Val d’Oise se joint à cet appel, et appelle ses militants, ses proches, et toute la population à se retrouver nombreux lors de cette première étape de mobilisation. La direction du groupement hospitalier territorial Pontoise-Beaumont sur Oise doit abandonner son projet.

                                                                Le 28.11.2018

Pour tout contact : D MARIETTE, 0699499864, MDommarie@aol.com


Impôts qui arrosent le grand patronat : qu’ils les paient !


Aucune raison de consentir !



« Il faut rétablir le consentement à l'impôt » a déclaré Macron lors de son intervention télévisée. Il peut toujours rêver. Les classes populaires paient des impôts sous toutes les formes et en retour les écoles et les maternités ferment, les hôpitaux manquent d'infirmières, les autoroutes sont payantes et les routes ne sont plus entretenues.
L'argent des impôts sert à arroser les grands patrons avec le CICE et autres exonérations, avec des commandes publiques à des tarifs surévalués pour Vinci, Dassault ou autres. Il sert encore à verser des milliards aux banques sous forme d'intérêts sur les emprunts d'états.
Aux capitalistes de payer intégralement les impôts qui alimentent un État à leur service.