dimanche 25 novembre 2018

Journée mondiale des toilettes : 60% de l’humanité sans toilettes à la maison


Le capitalisme n’est pas hygiénique



La Journée mondiale des toilettes, fixée par l’ONU au 19 novembre, vise à souligner –parmi d’autres scandales- le fait que 4,5 milliards d’habitants sur la planète n’ont pas de toilettes à la maison, soit 60 % de l’humanité. De plus, près de 1,8 milliard d’habitants boivent de l’eau qui peut être contaminée par des matières fécales et un tiers des écoles sur terre ne disposent pas de toilettes.
Chaque année, cette réalité est dénoncée sans que rien ne change. Ce n’est pas la technologie qui est en cause mais l’organisation capitaliste de la société qui maintient la majorité des habitants de la planète dans le sous-développement.

Argenteuil, Métropole du Grand Paris, et municipalité trop confiante


Ils décident, je vœux, je croyais…

 
Trop confiants ?

Depuis janvier 2016, Argenteuil a rejoint la Métropole du Grand Paris, comme moyen de liquider l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons qui avait échappé en 2014 à la municipalité actuelle.
         Mais aujourd’hui, cette dernière découvre que la Métropole aimerait supprimer une dotation qui s’élève tout de même à 2,5 millions annuels pour l’ensemble des communes composant le territoire Boucle Nord de Seine. Elle découvre également que celui-ci risque de ne plus avoir la maîtrise du « produit et du pouvoir de taux de la cotisation foncière des entreprises ». Cela pour dans les années qui viennent.
         Alors, elle va proposer le vote d’un vœu lors du prochain conseil municipal de mardi qui vient…
         On veut bien, mais elle n’avait pas pris des garanties sur tout cela avant de se lancer dans cette affaire métropolitaine ?

samedi 24 novembre 2018

Gilets jaunes et Macron, premier petit changement de ton


Macron met du jaune dans son baratin vert



En réponse à la mobilisation des gilets jaunes, Macron a annoncé pour mardi prochain une série de concertations et de mesures « pour une écologie acceptable ». Il avait d’abord laissé ses ministres se débrouiller : certains ont affirmé comprendre la « souffrance » des manifestants ; d’autres les ont traités de délinquants irresponsables.
Macron est maintenant contraint par la détermination des manifestants à faire mine de les avoir entendus. Mais devant la colère qui s’exprime et qui dépasse largement la revendication sur les taxes sur les carburants, il y a fort à penser que les discours et les fausses promesses de Macron ne suffisent pas à faire retomber la pression.

La Réunion : gilets jaunes : ne pas se battre pour le roi… du transport


Le contrôle est urgent



Aujourd’hui Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR (fédération nationale des transports routiers) et grand ami de Didier Robert, est apparu en direct depuis Saint-André dans le JT de Réunion La Première, un gilet jaune sur les épaules. Après sept jours de mobilisation, que vient-il faire dans le mouvement se demande à juste titre une partie des gilets jaunes.
Ce monsieur Caroupaye est poursuivi pour fraude fiscale (2,6 millions d'impayés réclamés par le Trésor public) et a, en outre, été condamné l’an dernier par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à 12 000 euros d’amende pour « entrave à la libre désignation des délégués du personnel, pour faux et usage de faux, obstacle à l'exercice des fonctions d'un inspecteur du travail, pour jet ou abandon de déchets dans la mer. »
Que ce Rambo du patronat local, exploitant et méprisant les travailleurs, se hisse sur le devant du mouvement en se prétendant simple « homme du peuple » a de quoi alerter tous ceux qui sont en lutte contre la vie chère et les bas salaires.
Les patrons petits et grands sont mobilisés pour la défense de leurs profits ; le monde du travail pour la défense de ses conditions d’existence.
Si nous, travailleurs, ne voulons pas être les dindons de la farce , nous devons prendre les moyens de contrôler au plus près non seulement les négociations qui vont s’ouvrir mais aussi l’application des éventuelles décisions favorables aux classes populaires qui y seraient imposées.

Vinci au Qatar : des profits couleur sang


Esclavagiste du XXIème siècle

  
L’ONG Sherpa porte une nouvelle fois plainte contre Vinci pour dénoncer les conditions de travail indignes sur les chantiers de la Coupe du monde au Qatar : des semaines de travail dépassant 66 heures sous un soleil de plomb, sans protection et pour un salaire dérisoire, le logement dans des camps éloignés, où les ouvriers partagent une salle de bains à vingt et dans lesquels n’exerce qu’un médecin pour 1200 personnes. À cela s’ajoute la confiscation du passeport de ces milliers de travailleurs indiens ou népalais, les empêchant ainsi de s’enfuir.
Vinci se défend d’utiliser ces méthodes d’esclavagistes, mais c’est grâce à elle qu’il compte profiter des milliards de la Coupe du monde.