vendredi 29 juin 2018

Offensive du Capital et de Macron : contre eux, tôt ou tard la colère se lèvera


Hier, entre Bastille et République, nous, nous étions présents

 
En tout et pour tout, sans oublier la photographe et les deux conducteurs du ballon

Nous étions le nombre que nous étions entre Bastille et République, mais finalement heureux d’en être.
         De nombreux responsables syndicaux étaient absents. Il faut dire qu’ils avaient appelé du bout des lèvres, quand ils l’avaient fait. A Argenteuil, un appel chez les Territoriaux était apparu sur le site syndical 48 heures avant le 28, un point c’est tout. Résultat, nous étions, en comptant bien une dizaine dans le « cortège » du Val d’Oise, dont quatre d’Argenteuil de l’Union Locale CGT. Mais nous avons aussi rencontré une instit retraitée. Bravo à elle. Et puis, il y avait le ballon du 95… Une mention spéciale pour nos amis de la CGT-Bezons. Ils étaient six ! Bravo aussi à eux…
         Oui, tout cela n’est pas très sérieux.
         Mais il y avait un certain nombre de cheminots, et rien que pour cela, nous n’avions pas fait le déplacement pour rien. Oui, nous étions heureux d’être à leur côté, eux qui pour certains ont fait déjà plus d’un mois de grève !
         Et puis, nous avons pu manifester dans le cortège de Lutte ouvrière dont les militants comme d’habitude étaient présents en nombre. DM

Pour comprendre la situation actuelle 

Un super numéro de notre revue Lutte de classe vient de paraître. Au sommaire :
-La grève des cheminots et les grandes manœuvres des partis de la bourgeoisie
-La grève des cheminots : premières leçons
-Autonomes et black blocs : une fausse radicalité et une impasse
-Martinique et Guadeloupe : le scandale de l’empoisonnement au chlordécone
-Les Kurdes de Syrie soumis aux manœuvres des différentes puissances
-Israël-Palestine, entre massacres et colonisation
En vente à nos permanences de rue, et à la librairie du Presse-papier à Argenteuil

Fonction publique en ligne de mire : se mobiliser, et pas seul


« En Marche » vers de nouvelles attaques dans la Fonction publique



La Cour des comptes, dirigée par l’ancien notable socialiste Didier Migaud, s’est fait une spécialité de préparer les attaques des gouvernements au nom d’une prétendue rigueur budgétaire. Dans son rapport annuel sur les finances publiques, elle réclame davantage de suppressions de postes dans la Fonction publique  et d’autres « inévitables » économies. Nul doute que Macron saura invoquer ce rapport pour justifier ses prochaines coupes dans les budgets et de nouvelles suppressions de postes de fonctionnaires. À ces chiffres, les travailleurs peuvent opposer ceux florissants des profits de la bourgeoisie, alimentés en large partie par les subventions publiques. Et ils doivent en exiger le contrôle, ainsi que la levée du secret bancaire ou commercial qui en assure la protection.

Jean Luc Mélenchon et autres « Insoumis » du même genre : au bêtisier du chauvinisme


Proletarier aller Länder, lasst uns vereinen !
Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !




Et sur ce terrain, concurrence  et surenchère

Mélenchon et ses amis politiques de la France Insoumise (FI) se sont félicités de la défaite de l’Allemagne face à la Corée dans la coupe du monde de foot, certains allant jusqu’à dire que « le dégagisme frappe aussi la coupe du monde » et qu’« en 2019, on dégage la politique allemande dès le premier tour ! Et qu’il fallait « dégager Merkel pour venger les peuples européens ».
Au concours de la bêtise chauvine, ils sont incontestablement qualifiés pour les huitièmes de finale.

Argenteuil complexe Jean Vilar : la politique municipale prend l’eau


Dès aujourd’hui, au travail ! Le compte à rebours a débuté

 
                                                                                                                  Ph. DM


                                                                                                            Ph. DM

                                                                                                                Ph. DM

                                                                                                               Ph. DM

Hier matin, vers 6 heures, une partie notable de la garniture de l’auvent de l’entrée de la salle Jean Vilar s’est effondrée, entraînant une chute de parpaings du toit de cet auvent.
         Heureusement, à cette heure, cette chute n’a blessé personne.
         Selon toute vraisemblance, cet accident est dû à un problème d’étanchéité de la toiture de tout le hall Jean Vilar. Ce problème est apparemment connu de tous, et de longue date.
         Cet accident majeur fait suite à la chute d’éléments du plafond du hall, près de la seconde porte donnant sur la grande salle, qui a eu lieu au moment du banquet de la FNACA, le 10 mars dernier. Ce souci aurait dû alerter la municipalité sur la situation du toit du hall.
         Certes, le complexe Jean Vilar, à part quelques aménagements pour les spectacles et la rénovation de la salle Pierre Dux, n’a pas été depuis des décennies au cœur des préoccupations des municipalités successives. L’entretien du gros œuvre n’a pas été fait comme il aurait dû l’être. On en voit les conséquences aujourd’hui.
         L’imbroglio dont la municipalité est la seule responsable se complique avec cet accident.
         La salle dite « provisoire » du Val-nord dans le parc Maurice Audin ne convient pas pour des évènements importants. La municipalité en a tiré dernièrement les conclusions en reportant pour la cinquième fois la fin de l’utilisation du complexe Jean Vilar. Celui-ci servira encore durant la saison 2018-2019 pour nombres d’évènements soit initiés par des associations soit par la Ville.
         Pour que cette saison 2018-2019 se passe dans les meilleures conditions, la municipalité doit engager instamment les vérifications qui s’imposent pour vérifier l’étanchéité non seulement du toit du hall du complexe mais également ceux de la salle Jean Vilar elle-même et de la salle Pierre Dux, et engager immédiatement les travaux nécessaires. Cela afin que dès septembre, tout se passe dans les meilleures conditions pour les évènements prévus. Les deux mois d’été qui commencent ce dimanche le permettent, à condition d’en avoir la volonté politique et y mettant les moyens. Le compte à rebours a commencé.                                                                              
                                                                                Dominique MARIETTE

Commerce à Argenteuil : contraintes et vie difficile


En toute franchise…

 
Et parmi elles, combien de "franchisés" ?     Ph. Stephenson Etudes

Les clients du café Coffea avenue Gabriel Péri se sont étonnés que les commerçants de cet établissement liquident leur stock de cafetières et autres théières. Allait-il fermer comme nombre d’autres commerces de l’avenue Gabriel Péri l’ont fait ces dernières années.
         Non, cet établissement ne fermera pas. Ceux qui le tiennent ont seulement décidé de ne pas renouveler leur contrat de franchisé avec cette enseigne.
         Nombre de commerce sont aujourd’hui « franchisées » de grandes enseignes. Ces dernières leur imposent une politique et des conditions draconiennes. Pour résumer : les profits pour les actionnaires de l’enseigne, et les heures à n’en plus finir, et des revenus restreints pour les franchisés.
         En tout cas, nous sommes heureux que les personnes qui tiennent cette boutique persistent et signent. Continuons à aller boire du thé et du café chez eux. Et tant pis pour Coffea !



Conseil municipal d’Argenteuil
Ce soir 29 juin
A 18 heures
Hôtel de ville