vendredi 29 juin 2018

Fonction publique en ligne de mire : se mobiliser, et pas seul


« En Marche » vers de nouvelles attaques dans la Fonction publique



La Cour des comptes, dirigée par l’ancien notable socialiste Didier Migaud, s’est fait une spécialité de préparer les attaques des gouvernements au nom d’une prétendue rigueur budgétaire. Dans son rapport annuel sur les finances publiques, elle réclame davantage de suppressions de postes dans la Fonction publique  et d’autres « inévitables » économies. Nul doute que Macron saura invoquer ce rapport pour justifier ses prochaines coupes dans les budgets et de nouvelles suppressions de postes de fonctionnaires. À ces chiffres, les travailleurs peuvent opposer ceux florissants des profits de la bourgeoisie, alimentés en large partie par les subventions publiques. Et ils doivent en exiger le contrôle, ainsi que la levée du secret bancaire ou commercial qui en assure la protection.

Jean Luc Mélenchon et autres « Insoumis » du même genre : au bêtisier du chauvinisme


Proletarier aller Länder, lasst uns vereinen !
Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !




Et sur ce terrain, concurrence  et surenchère

Mélenchon et ses amis politiques de la France Insoumise (FI) se sont félicités de la défaite de l’Allemagne face à la Corée dans la coupe du monde de foot, certains allant jusqu’à dire que « le dégagisme frappe aussi la coupe du monde » et qu’« en 2019, on dégage la politique allemande dès le premier tour ! Et qu’il fallait « dégager Merkel pour venger les peuples européens ».
Au concours de la bêtise chauvine, ils sont incontestablement qualifiés pour les huitièmes de finale.

Argenteuil complexe Jean Vilar : la politique municipale prend l’eau


Dès aujourd’hui, au travail ! Le compte à rebours a débuté

 
                                                                                                                  Ph. DM


                                                                                                            Ph. DM

                                                                                                                Ph. DM

                                                                                                               Ph. DM

Hier matin, vers 6 heures, une partie notable de la garniture de l’auvent de l’entrée de la salle Jean Vilar s’est effondrée, entraînant une chute de parpaings du toit de cet auvent.
         Heureusement, à cette heure, cette chute n’a blessé personne.
         Selon toute vraisemblance, cet accident est dû à un problème d’étanchéité de la toiture de tout le hall Jean Vilar. Ce problème est apparemment connu de tous, et de longue date.
         Cet accident majeur fait suite à la chute d’éléments du plafond du hall, près de la seconde porte donnant sur la grande salle, qui a eu lieu au moment du banquet de la FNACA, le 10 mars dernier. Ce souci aurait dû alerter la municipalité sur la situation du toit du hall.
         Certes, le complexe Jean Vilar, à part quelques aménagements pour les spectacles et la rénovation de la salle Pierre Dux, n’a pas été depuis des décennies au cœur des préoccupations des municipalités successives. L’entretien du gros œuvre n’a pas été fait comme il aurait dû l’être. On en voit les conséquences aujourd’hui.
         L’imbroglio dont la municipalité est la seule responsable se complique avec cet accident.
         La salle dite « provisoire » du Val-nord dans le parc Maurice Audin ne convient pas pour des évènements importants. La municipalité en a tiré dernièrement les conclusions en reportant pour la cinquième fois la fin de l’utilisation du complexe Jean Vilar. Celui-ci servira encore durant la saison 2018-2019 pour nombres d’évènements soit initiés par des associations soit par la Ville.
         Pour que cette saison 2018-2019 se passe dans les meilleures conditions, la municipalité doit engager instamment les vérifications qui s’imposent pour vérifier l’étanchéité non seulement du toit du hall du complexe mais également ceux de la salle Jean Vilar elle-même et de la salle Pierre Dux, et engager immédiatement les travaux nécessaires. Cela afin que dès septembre, tout se passe dans les meilleures conditions pour les évènements prévus. Les deux mois d’été qui commencent ce dimanche le permettent, à condition d’en avoir la volonté politique et y mettant les moyens. Le compte à rebours a commencé.                                                                              
                                                                                Dominique MARIETTE

Commerce à Argenteuil : contraintes et vie difficile


En toute franchise…

 
Et parmi elles, combien de "franchisés" ?     Ph. Stephenson Etudes

Les clients du café Coffea avenue Gabriel Péri se sont étonnés que les commerçants de cet établissement liquident leur stock de cafetières et autres théières. Allait-il fermer comme nombre d’autres commerces de l’avenue Gabriel Péri l’ont fait ces dernières années.
         Non, cet établissement ne fermera pas. Ceux qui le tiennent ont seulement décidé de ne pas renouveler leur contrat de franchisé avec cette enseigne.
         Nombre de commerce sont aujourd’hui « franchisées » de grandes enseignes. Ces dernières leur imposent une politique et des conditions draconiennes. Pour résumer : les profits pour les actionnaires de l’enseigne, et les heures à n’en plus finir, et des revenus restreints pour les franchisés.
         En tout cas, nous sommes heureux que les personnes qui tiennent cette boutique persistent et signent. Continuons à aller boire du thé et du café chez eux. Et tant pis pour Coffea !



Conseil municipal d’Argenteuil
Ce soir 29 juin
A 18 heures
Hôtel de ville


jeudi 28 juin 2018

Grève et manifestations aujourd’hui


Aujourd’hui 28 juin : c'est tous ensemble qu’il faut lutter



À 14h00 à Paris, place de la Bastille pour se diriger vers République

Les syndicats CGT, Force ouvrière et l’Union syndicale solidaire appellent le 28 juin à une journée interprofessionnelle avec les syndicats étudiants et lycéens Unef, UNL et FIDL, en soutien « aux étudiants et aux travailleurs, actifs, chômeurs ou retraités, des secteurs public comme privé, mobilisés pour la défense de leurs droits et l’aboutissement de leurs revendications ». Les cheminots sont appelés à faire grève ce même jour, dans le cadre de la lutte qu’ils mènent maintenant depuis trois mois.
Le 28 juin est l’occasion d’affirmer la nécessité de se battre tous ensemble. Il faut faire de cette journée de protestation contre la politique anti ouvrière du gouvernement une réussite.
A Paris, le cortège de Lutte ouvrière a rendez-vous à 14 heures au métro Chemin Vert.

Enedis, GRDF : mouvements de grève




Enedis et GRDF : des mouvements de grève

Actuellement et depuis plusieurs semaines, des mouvements de grève ont éclaté et se poursuivent chez Enedis et GRDF, les entreprises nées de l’éclatement d’EDF et GDF en 2004.
Le 19 juin par exemple, il était question de 150 sites concernés par ces mouvements dans l’ensemble du pays. Cela se traduit par des manifestations, des occupations, des coupures, etc. Pour le moment ces actions se font à l’initiative de militants locaux de la CGT, largement majoritaire, et mobilisent surtout les militants. Mais il y a aussi des « temps forts » qui s’élargissent en partie à l’ensemble du personnel. À GRDF Marseille, la mobilisation a été particulièrement importante.
Le 26 juin, à titre d’exemple, il y avait des actions, aussi bien à Noisy-le-Sec, en région parisienne, qu’à Villefranche-de-Rouergue, dans l’Aveyron, parmi bien d’autres. Les taux de grévistes sont extrêmement variables, selon les sites les régions et les métiers.
Les raisons du mécontentement sont nombreuses et variées, selon les secteurs : partout des suppressions d’emplois avec appel à la sous-traitance et filialisation d’activités. Certains disent que les entreprises se sont transformées en arêtes centrales de poisson.
La pose des compteurs Linky entraîne des suppressions de postes. Des astreintes sont supprimées, remplacées par la sous-traitance, ce qui entraîne de grosses pertes sur les primes. À la branche commerce, des embauches se font, dans des filiales, à des conditions inférieures au statut des IEG (Entreprises électriques et gazières). À quoi s’ajoute la revendication d’augmentation des salaires.
Mais derrière tout cela, il y a aussi l’inquiétude due à la menace, évoquée par le gouvernement, de rediscuter du statut des électriciens et gaziers, exactement comme il vient de le faire pour les cheminots. Depuis le début de la grève des cheminots, bien des agents d’Enedis et GRDF disent : « Après eux, ce sera notre tour ».

                                             Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2604)

Rwanda 1994, une Turquoise rouge sang


La « grande muette » et basses œuvres réelles et parlantes



Un aviateur de l'armée française, intervenant au Rwanda en 1994 dans l'opération Turquoise, témoigne à son tour sur le soutien de l'armée française aux génocidaires hutus.
Il dément le caractère humanitaire de l'intervention française. Il explique qu'ils étaient là « pour faire la guerre », en favorisant les génocidaires que la France soutenait.  
Les témoignages s'accumulent, mais cela n'empêche pas le général Lafourcade, alors commandant de cette opération Turquoise, de qualifier ces témoignages d'"inepties". Depuis les guerres coloniales jusqu'à ses opérations récentes en Afrique, l'armée a toujours nié ses crimes.

Navigo remboursé, même partiellement, c’est bien la moindre des choses


Avec l’espérance qu’il n’y aura pas loin de la coupe aux lèvres



Les voyageurs qui utilisent le forfait Navigo devraient pouvoir bénéficier d’un remboursement à hauteur de 50% de son prix.
         On ne sait trop s’il s’agit du total de ce coût, ou seulement de la partie non remboursable par l’employeur.

         C’est tout de même la moindre des choses que le service n’ayant pas été assuré correctement, la SNCF en liaison avec la Région Ile de France décide cette mesure.
         Nous rappelons à cette occasion que c’est l’ensemble du coût du transport vers nos lieux de travail qui devrait être supporté par les employeurs, par temps de grève comme en temps normal.
         Quant à ce remboursement partiel, nous espérons qu’il sera rapidement effectif. Mais là, ce n’est pas si simple.

La liquidation de l’agence SNCF sur Argenteuil a été une catastrophe. Les employés qui n’y peuvent rien, nous dirigent vers les agences de Paris-Saint-Lazare et d’Ermont-Eaubonne. Oui, catastrophique, malgré toutes les déclarations du maire d’Argenteuil sur la question que cela serait sans conséquence pour les usagers !