jeudi 28 juin 2018

Cartes d’identité, passeports, délais à rallonge


Infernale « simplification » informatisée

 
Il faut le vouloir
Les délais pour obtenir une nouvelle carte nationale d'identité (CNI) biométrique sont toujours plus à rallonge, particulièrement dans cette période de vacances. C’est vrai à Argenteuil comme dans bien d’autres communes.
Depuis que le gouvernement a décidé qu'elle ne serait délivrée que par un nombre restreint de communes, obtenir un rendez-vous dans une mairie habilitée afin de concrétiser le dossier et se faire relever les empreintes digitales, demande d'attendre en général un mois au minimum pour un rendez-vous auquel il faut ajouter le délai de fabrication de la carte. Il ne faut vraiment pas être pressé, malgré tout le travail des employés territoriaux, par ailleurs partout en nombre insuffisant.
La simplification administrative, c'est l’amplification de l'attente pour les usagers.

mercredi 27 juin 2018

CAC 40, profits : en 2017 plus 22 % par rapport à 2016 !


Ils nous coûtent un pognon de dingue !



Une étude de cabinets EY et Ricol Lasteyrie, indique que les profits du CAC 40 réalisés en 2017 atteignent  94 milliards d’euros, soit une hausse de 22 % par rapport à 2016 !
Cette hausse s’explique par les profits des groupes Sanofi, Safran, ArcelorMittal, LVMH, Airbus, et Engie notamment, des groupes dont les travailleurs n’ont pas vu leurs salaires augmenter dans les mêmes proportions, loin s’en faut. C’est donc aux travailleurs que ces profits sont extorqués pour gaver les actionnaires. Et dans le même temps les investissements ont baissé de 15,1 %.
Aucun risque que le gouvernement ne mette un coup de rabot à ces profits faramineux. Pour lui, il n’y en a jamais assez pour les riches.

Jeudi 28 juin

Journée interprofessionnelle de mobilisation

Allons dire « bravo » à tous ceux qui ont engagé la lutte et à ceux qui les rejoindront.
14 heures place de la Bastille

Hôpital de Gonesse : ministre et, à distance, un comité d’accueil


Un comité d'accueil pour la ministre



Lundi 25 juin la ministre de la santé Agnès Buzyn venait faire un peu de cinéma pour prétendument « inaugurer » le nouvel hôpital de Gonesse dans le 95, ouvert depuis déjà... deux ans !
Un comité d’accueil de plusieurs dizaines de salariés de l’hôpital mais aussi d’autres établissements voisins, l’attendait pour dénoncer le sort réservé à l’hôpital et à la santé par ce gouvernement.
Pour ne pas déranger la ministre, le comité d’accueil a été maintenu à distance par un important dispositif de police. Mais les salariés des secteurs qu’elle a visités lui ont quand même fait part de leurs difficultés au point qu’elle s’est senti obligé de sortir la boite à mouchoir en promettant une amélioration… pour plus tard.
En tout cas le mécontentement s’est exprimé et il y a fort à parier qu’il rencontre de l’écho.

Macron, Emmanuel 1er, c’est la Révolution qui Latran !


Un air d’Ancien Régime

  

Lors de sa visite au Vatican, Emmanuel Macron sera intronisé "chanoine honoraire de l'église romaine de Saint-Jean de Latran". Un titre attribué depuis Henri IV… aux rois de France. La tradition s’est donc perpétuée. Mais l’Élysée vaut bien une messe pour les héritiers "républicains". La Révolution de 1789 avait mis bas la monarchie il y a plus de 200 ans. Reste encore à se débarrasser de ces politiciens qui lui ont succédés, fiers de ces traditions d’un autre âge mais surtout des bourgeois qui ont pris la place de la noblesse.

Argenteuil, SNCF, municipalité, et passage souterrain


Une remise en question absurde



Sur le site Argenteuil.fr

Des engins socialement complètement inutiles

A la SNCF, on me dit que c’est le maire d’Argenteuil qui l’a demandé. De ce côté-là, on prétend que c’est l’inverse. En tout cas, cette affaire de la remise en question du droit de passage libre entre les deux côtés de la gare d’Argenteuil, est déjà une véritable usine à gaz.
         Nous avons déjà évoqué l’espace restreint dont les habitants peuvent prétendre à conserver le droit de libre passage. Habitant la cité Joliot-Curie, j’ai tout de même été presque rassuré lorsque j’ai lu sur le site de la ville : « Hors périmètre s'adresser en mairie au 01 34 23 41 00. ».
         J’ai donc téléphoné. Après quelques instants de surprise de l’employée municipale, celle-ci m’a dit qu’il fallait que j’aille au guichet dédié à la gare. Mais là, on m’a dit que dans tous les cas, avec la période des pass navigo, il fallait que je revienne au 3 juillet au plus tôt…
         Bref un début d’imbroglio, d’autant plus que l’on nous annonce la suppression du libre passage pour tous à compter du 7 juillet…
         Nous ne savions pas que Kafka habitait Argenteuil…

Argenteuil, associations dans l’attente pour organiser leur saison 2018-2019


Vraiment pas chic




Les associations argenteuillaises ne sont pas contentes. Elles attendent toujours la confirmation municipale des dates pour les évènements qu’elles préparent pour la prochaine saison 2018-2019 sur la Ville.
         Elles doivent s’engager auprès d’un certain nombre de prestataires et autres, et cela avant les vacances. Ces derniers ont également un planning à mettre sur pied et ont besoin de connaître des mois à l’avance les dates des évènements.
         Les associations ne comprennent pas ce retard d’autant plus que la décision de continuer à utiliser le complexe Jean Vilar a été prise maintenant il y a des semaines.
         On a promis à ces associations qu’elles auraient la réponse avant la fin du mois de juin, et quatre jours avant la fin de celui-ci, elles ne voient rien venir.
         Ce n’est pas samedi 30 juin, un jour de week-end qu’elles auront la réponse !
         C’est d’autant plus rageant qu’un conseiller municipal chargé de signer les réponses en avait, selon ses dires, déjà signé un certain nombre, il y a maintenant près de quinze jours.
         Ce n’est tout de même pas le service du courrier municipal qui a des ratés ?

mardi 26 juin 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise :"Frontières fermées, migrants refoulés : s'opposer à la barbarie du capitalisme"


Frontières fermées, migrants refoulés : s'opposer à la barbarie du capitalisme

25/06/2018


Après l’Aquarius,  le Lifeline, navire d’une ONG allemande, est bloqué en mer avec 230 migrants secourus au large de la Libye. Les gouvernements italien et maltais refusent de le laisser accoster. Et la France, qui prétend donner des leçons de morale, se ferme tout autant. On assiste de nouveau à cette situation insupportable, où des femmes, des hommes et des enfants, après avoir traversé l’enfer, sont coincés aux portes de l’Europe.
En Italie, le ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Salvini, utilise les migrants pour faire une démonstration de fermeté. Non sans ajouter des propositions dignes des lois raciales du régime fasciste de Mussolini, comme celle de ficher les Roms.
En France, Collomb reprend le langage de l’extrême droite et parle de « menace de submersion ». Il vante son action pour durcir les conditions d’accès à l’asile et, en parallèle, multiplier les expulsions.
Les demandeurs d’asile errent de campement provisoire en centre d’accueil saturé. Macron affirme pourtant que la France « a pris sa part » et menace de sanctions financières les pays de l’Est qui refusent d’accueillir des migrants. Comme si le fait que la France, cinquième puissance économique mondiale, concède l’asile à seulement quelques dizaines de milliers de réfugiés, lui donnait le droit de donner des leçons d’humanité aux gouvernements antimigrants de Hongrie ou de Pologne !
Les dirigeants européens n’ont que le mot « solidarité » à la bouche.  Une solidarité à l’image de la société qu’ils défendent ! C’est une série de calculs sordides, pour accorder l’asile à un minimum de migrants et en refouler le plus grand nombre, pour les parquer le plus loin possible de cette Europe des riches. Quitte à ce que la pauvreté s’ajoute à la pauvreté, comme au Niger, vers lequel des dizaines de milliers de migrants sont reconduits, ou au Liban, dont un habitant sur six est un réfugié.
Au sortir de la réunion européenne de dimanche, Macron a osé se féliciter d’avoir écarté les solutions contraires à « nos valeurs ». Mais ces grands démocrates sous-traitent depuis des années le rôle de gardes-frontières à des dictateurs et des bandes armées, au Soudan ou en Libye ! Ils y subventionnent l’implantation de camps où les migrants sont soumis à la torture, au viol, à l’esclavage. Du coup, la proposition de construire des camps de triage des migrants en Europe, dans les pays où ils arrivent, passerait pour humanitaire !
Le sort réservé aux migrants illustre la barbarie de cette société capitaliste. L’écrivain Roberto Saviano a écrit que d’ici un siècle, devant les centaines de corps au fond de la mer, on se demandera « quelle guerre s’est jouée là ? ».
Une partie des migrants qui perdent la vie dans ces traversées fuient effectivement des massacres derrière lesquels on retrouve la main des grandes puissances. D’autres fuient la misère. Et les dirigeants des pays riches osent justifier un tri entre les migrants qui ne veulent pas mourir sous leurs bombes et ceux qui refusent la misère que leur domination provoque !
Le capitalisme, c’est la guerre permanente, y compris sur le terrain économique, comme le rappelle la guerre commerciale que se livrent aujourd’hui les pays les plus développés. La concurrence exacerbée sur un marché rétréci entraîne ces tentations protectionnistes. Présenté aux travailleurs comme un moyen de protéger leurs intérêts, le protectionnisme attise une concurrence dont ils sont toujours victimes. Les taxes aux frontières se répercutent sur les prix des marchandises, et c’est la double peine pour le monde du travail ! Car on paie en tant que consommateurs et en tant que travailleurs, sommés d’être plus « compétitifs » pour faire face à la concurrence.
La guerre des capitalistes entre eux se fait sur l’exploitation des travailleurs et sur la peau de l’immense majorité de la population. Ne nous laissons pas entraîner dans une logique qui veut opposer entre elles les victimes de cette société folle !
Macron prétend qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, tout comme il prétend qu’on ne peut pas augmenter les salaires, garantir les emplois, embaucher dans les services publics utiles ou partir en retraite avec une pension décente. Nous sommes condamnés à cette logique, au nom des profits de la grande bourgeoisie.
Refuser la guerre entre pauvres, c’est refuser un avenir fait de plus d’exploitation, de plus d’oppression, pour nous, travailleurs des pays riches, comme pour les millions de personnes condamnées à l’exil.

Emploi : la précarité explose


Bientôt la généralisation du travail à la journée ?



L'an dernier 87 % des contrats de travail signés étaient des CDD. Ces CDD sont de plus en plus courts : leur durée moyenne a été divisée par 2 en 25 ans, pendant que la part de salariés en CDD doublait pour atteindre 12 % des actifs. En 2017, 8 CDD sur 10 ont duré moins d'un mois et 1 sur 3 une seule journée !
Les chiffres des statisticiens du ministère du Travail en disent bien plus long sur la réalité vécue par des millions de travailleurs que les bobards des gouvernants et de leurs supplétifs, économistes et commentateurs auto-proclamés.

Hier matin avec les travailleurs de Zébra