samedi 23 juin 2018

SNCF, grève des cheminots, la direction a fait choux blanc


La SNCF condamnée

Face à la mobilisation des cheminots contre la réforme ferroviaire sous forme d'une grève de deux jours tous les cinq jours, la direction de la SNCF a tenté de dissuader les cheminots en opérant des retenues sur salaire en comptant les journées de repos entre deux séquences comme jours de grève.
Saisi par les syndicats, le tribunal de Bobigny vient de donner tort à la SNCF et la condamne à payer ces jours de paye indûment prélevés.
La manoeuvre de la direction de la SNCF a fait plouf, mais de toute façon elle n'avait pas fait faiblir la détermination des grévistes.




Jeudi 28 juin
Journée interprofessionnelle de mobilisation
Allons dire « bravo » à tous ceux qui ont engagé la lutte et à ceux qui les rejoindront


A15 fermé dans le sens province-Paris
 jusqu’à demain dimanche 5 heures

Bezons, Zébra applications, ce n’est pas aux travailleurs de payer !


Non aux licenciements !

 
Le 4 juin dernier (ph. Marjorie Lenhardt Le Parisien 95)

Il y a quinze jour, un rassemblement a eu lieu devant l’entreprise Zébra applications, une entreprise d’activité des routes et des autoroutes, pour protester contre des licenciements. Un redressement judiciaire vient d’être prononcé à l’encontre de cette entreprise. Celle-ci annonçait au départ le licenciement de 6 travailleurs. Aujourd’hui, l’emploi de 15 travailleurs est menacé.
         L’Union Locale des syndicats CGT de Bezons appelle les travailleurs à venir apporter leur soutien à ces travailleurs.

Lundi 25 juin

A 7 heures

29 boulevard du Général Delambre à Bezons

Autolib’ et Argenteuil : un mariage mal emmanché


Fiasco certes, mais à qui la faute ?

La fin du service Autolib’ vient d’être actée. Le service lui-même devrait finir le 31 juillet prochain.
         Le maire d’Argenteuil parle aujourd’hui d’un fiasco dans un communiqué du 20 juin qui n’a guère eu de publicité localement (voir ci-dessous). Si les collectivités ne devraient pas, selon lui, assumer les conséquences de cet énorme fiasco, elles devront le faire. Et lorsque Georges Mothron parle de collectivités, il s’agit du porte-monnaie des habitants.
         Mais le maire d’Argenteuil n’a aucune responsabilité dans cette affaire ?
         Certes, ce sont la maire de Paris et Bolloré qui ont mené la danse, et cela dans « l’opacité ». Mais pourquoi avoir accepté après 2014 d’aller sur le parquet (de la danse) ?
         Aujourd’hui, Bolloré réclame pour éponger le déficit 233 millions d’euros.
         Combien pour Argenteuil ? 2 millions ? 3 ?
         C’est effectivement la loi du Capital. Mais ce n’est pas une raison pour la supporter.








En 2015...

Argenteuil, gare, un droit de passage à préserver en totalité


Encore un effort messieurs !



Nous avons déjà évoqué le sujet durant les semaines passées. La liberté de passage d’un côté à l’autre de la gare centrale d’Argenteuil qui existe finalement depuis 1863 est actuellement remis en cause, alors qu’elle avait déjà été réduite il y a plusieurs années avec la mise en place d’appareils de contrôle automatiques.
         La municipalité et la SNCF avaient annoncé il y a plusieurs semaines que le passage ne pourrait plus concerner dorénavant que les habitants installés dans un rayon maximum de 500 autour de la gare.
         La municipalité déclare aujourd’hui qu’au terme de nouvelles négociations, la limite, pour ce qui est des habitants d’Orgemont avait été reportée à la limite de l’autoroute A15. Cela exclut de fait tous les Argenteuillais habitant au-delà, pour résumer, ceux de Joliot-Curie et des Cités-jardin, mais pas seulement.
         Révélatrice est à cet égard la carte du site internet de la Ville.
     La municipalité a oublié l’existence de ce quartier effectivement périphérique !
         Alors, habiles négociateurs, encore un effort, et le passage pour tous, un point c’est tout !

Production alimentaire : produire des aliments pour le monde et ne pas manger à sa faim


Un rapport accablant



Un rapport de l'ONG Oxfam dénonce la faiblesse de rémunérations des travailleurs de la filière alimentaire. De plus en plus concentrée - 1 % des exploitations disposent des 2/3 des terres agricoles mondiales - elle est sous l'emprise de l'agro-industrie et de la grande distribution dont les profits sont copieux : en 2016, les huit plus grandes enseignes se sont partagé plus de 22 milliards de dollars de bénéfices.
L'enquête auprès de petits paysans fournisseurs de cultures d'exportation, d'ouvriers agricoles ou de l'industrie de transformation (haricot vert du Kenya, orange du Brésil, crevette de Malaisie ou d'Indonésie, raisin d'Afrique du Sud, etc...) montre que leurs revenus sont souvent trop faibles pour assurer, à eux et leur famille, ce qui est considéré dans ces pays comme le minimum vital. En Inde les revenus de ceux qui récoltent le thé n'atteignent que 40 % de ce minimum.
L'enquête établit aussi que, dans ces secteurs de production de denrées, la grande majorité des travailleurs ne mangent pas vraiment à leur faim, y compris dans les exploitations de fruits et légumes en Italie ! C'est ça leur progrès ?