samedi 26 mai 2018

Manifestation aujourd’hui 26 mai, l’appel de Lutte ouvrière


Paris :  Manifestons le 26 mai !

à 14h30

Samedi 26 mai aura lieu la manifestation organisée par des organisations politiques de gauche, des associations et des syndicats, dont la CGT. Lutte ouvrière participera à cette manifestation aux côtés des travailleurs qui veulent profiter de cette occasion d’exprimer leur soutien aux cheminots et leur opposition à la politique de Macron, faite sur mesure pour le grand capital.

Mais Lutte ouvrière y affirmera en même temps qu'une énième union de la gauche, qu’on nous présente comme la seule alternative pour les travailleurs, n’en est pas une. Car remplacer Macron par qui que ce soit d’autre ne mettra pas fin au pouvoir de l’argent de la classe capitaliste. C’est le monde du travail, conscient de sa force et organisé pour défendre ses intérêts politiques, qui en a le pouvoir !

Le cortège de Lutte ouvrière a rendez-vous à 14h30 à Gare de l'Est, au croisement du boulevard Magenta et de la rue du 8 mai 45.


Tous ceux à Argenteuil
Qui veulent manifester avec Lutte ouvrière
Sur les bases que nous affirmons ci-dessus
Rendez-vous
13 heures 15
« Café des 2 gares »
Gare d’Argenteuil - sortie Orgemont

                                                                     
Le tract de Lutte ouvrière distribué aujourd'hui



Argenteuil, Parcoursup, comment est organisée la discrimination des lycées de banlieue


Sup de Sélection



         Manifestation à Gonesse   (Le Parisien-95)

Témoignage 

Des échos de la sélection à L'université Pierre-et-Marie-Curie, Jussieu (Paris VI) : 

« Pour entrer à la fac, les élèves doivent passer deux tris. La première phase de sélection se fait à partir d'un logiciel conçu pour écrémer une partie des dossiers, avec deux critères : la moyenne générale de l'élève et son lycée d'origine. Le lycée de chaque élève est classé d'après son taux de réussite au bac, ce qui est extrêmement discriminant, puisque les taux chutent dans les lycées de banlieue et dans les campagnes. Un lycéen issu du privé ou ayant fait ses études dans un lycée bourgeois est donc largement avantagé par ce système, même si sa moyenne est plus faible que ses concurrents.
Une fois ce premier tri effectué, c'est aux chargés de cours d'éplucher manuellement les dossiers pour faire un second tri. Le président de la fac a en effet demandé à des chargés de cours de s'occuper de ça : la plupart ont refusé, mais quelques-uns ont tout de même accepté. Suffisamment en tout cas pour que ce second tri ait lieu avant mardi dernier. La plupart des lettres de motivation n'auront donc même pas été lues, puisque la majorité des dossiers ont été bloqués dans l'écrémage prévu lors du premier tri avec le logiciel. C'est d'autant plus cruel que de nombreux élèves ont eu recours à des services payants pour les aider à constituer leur dossier Parcour Sup. »
Eloquent !

Cheminots : dette ou pas dette, retrait du pacte ferroviaire !


Retrait du pacte ferroviaire, un point c’est tout !



Le gouvernement se dit prêt à ce que l'État reprenne une bonne partie de la dette de la SNCF. Cela n'a rien de très nouveau, Macron avait déjà évoqué cette possibilité l'été dernier, car c'est un préalable nécessaire à tout pas vers la privatisation. Mais aujourd'hui il attend en échange que les cheminots cèdent sur la destruction de leurs conditions d'emploi.
C'est un marché de dupes ! Les cheminots ne sont pas responsables de l'endettement de la SNCF, et ils n'ont aucun bénéfice à attendre de cette opération comptable, de ce tour de passe-passe qui a pour objectif d'escamoter leurs revendications, celles qui les a fait se lever et à se mettre en grève.
Ces revendications, c'est le retrait du pacte ferroviaire dans son ensemble. C'est-à-dire le maintien intégral des conditions d'emploi et de travail de l'ensemble des travailleurs du rail !

Argenteuil, « banlieue », quand les quartiers sont laissés à l’abandon


Le gâchis



Nous avons évoqué hier le quartier du Val-Sud d’Argenteuil à propos de la saleté qui règne dans un îlot laissé à l’abandon. Mais c’est l’ensemble du quartier qui subit les conséquences de multiples problèmes.
         Ce quartier a une situation périphérique par rapport au centre administratif d’Argenteuil. Sa poste est aujourd’hui inadaptée. Il n’y a pas de structure culturelle significative. « L’espace famille » de la rue d’Ascq a été réduit au profit d’une école privée d’extrême-droite. Le collège du quartier est celui parmi ceux d’Argenteuil qui connaît l’explosion des effectifs la plus importante.
         Mais nous voudrions particulièrement insister sur le manque d’intérêt des autorités et des élus à propos de la disparition d’une structure associative qui pendant des années avait eu un rôle très positif dans ce quartier du Val-Sud, Les Ateliers des Courlis, qui autour de la création artistique aidaient les jeunes à s’exprimer et à former leur personnalité.
         Cette association a dû mettre la clé sous la porte, Philippe Doucet n’ayant rien fait pour qu’elle survive, et son successeur de même. Elle connaissait des difficultés financières. Elle a fini par ne plus pouvoir payer son loyer à Val d’Oise Habitat…
         Nous avons appris hier que les locaux qu’elle occupait étaient, des années plus tard, toujours en déshérence…

40 ans... et puis plus rien...