mercredi 2 mai 2018
Grève des cheminots, grève, rassemblement jeudi 3 mai
Vive la grève des cheminots, vive la grève
Nous évoquions hier l’appel à la grève à l’Education pour demain 3 mai initié par la CGT-Education, avec une manifestation le midi. Ces enseignants appellent à se joindre aux cheminots. Par ailleurs, Lutte ouvrière se joint à cet appel.
Manifestation
Jeudi 3 mai
Rassemblement des cheminots en lutte
à 13h00
Lutte ouvrière se joint au rassemblement des
cheminots en lutte le jeudi 3 mai. Ses militants et sympathisants se
rassembleront à 12h30 au métro École militaire, côté Place Joffre.
Libellés :
agenda militant,
grève des cheminots 2018
Argenteuil, défense de Jean Vilar... et de ses arbres
Un Comité bien actif
La
fête « Soupe en Seine » a été un succès. Mais elle a été aussi
l’occasion de continuer à défendre la salle des fêtes communale,
« L’île » et son espace boisé à renaturer. Ci-dessous un article du
Comité Jean Vilar dont nous sommes totalement partie prenante. DM
Un premier mai sous le signe de la mobilisation pour le Comité Jean Vilar (par jenvilarargenteuil)
Le Comité Jean Vilar était présent lors de la manifestation municipale
organisée au Parc des berges ce mardi 1e mai. L'occasion de rencontrer des
Argenteuillais toujours remontés contre le projet de casse de la salle Jean
Vilar et l'arrivée d'un multiplexe et d'un supermarché à la place. Encore des
personnes ont signé la pétition, car pas ou peu au courant jusque là du projet,
et dubitatifs (au mieux!). Nous devrions atteindre les 7000 pétitions signées
depuis le lancement en 2017... la mobilisation ne faiblit pas!
Dans l'après-midi, nous avons rencontré l'association A.R.B.R.E.S., pour
défendre les arbres du parc de la salle Jean Vilar.Mais alors pourquoi ces
arbres méritent-ils tant d'importance?
C’est à l’agronome Mirabeau, père du révolutionnaire, que l’on attribue les
plantations « en quinconces » de l’ancienne île d’Argenteuil, vers 1788. Claude
Monet les immortalisait 85 ans plus tard. Elles attiraient les Parisiens le
dimanche, pour la promenade, ou lors des fêtes et des régates.
230 ans après leur plantation, elles continuent à dessiner le paysage des
bords de Seine, autour des équipements municipaux et malgré la barrière de la 2
fois 2 voies.
Le comité Jean Vilar s’est créé pour promouvoir et valoriser ce site.
Nous avons donc accueilli ce 1er mai à 14 heures l’association
A.R.B.R.E.S., pour lui demander d’envisager le classement des plantations de
l’île comme « ensemble arboré remarquable ».
L’association A.R.B.R.E.S., partenaire de l’État et de la Région
Ile-de-France, a déjà labellisé en France plus de 450 « Arbres Remarquables »
et plusieurs « Ensembles Arborés Remarquables », dont le Parc et les
Jardins du Château d'Acquigny, et le jardin botanique Godron à Nancy, les
jardins de Canon à Mézidon-Canon, le parc Caillebotte de Yerres, le parc de l'abbaye
du Valasse en pays de Caux.
Retraite Agirc Arrco (et autre) : calcul pas simple
Le parcours du… retraité
Témoignage
« Futurs
retraités : les joies de caisses complémentaires, je m'explique : d'abord, il
faut savoir qu'ils sont sympas, ils me versent un montant "
provisoire" chaque mois, en attendant de calculer le montant définitif.
Pour ce faire, j'ai tout d'abord dû produire
les documents d'indemnités de congé de maternité remontant à 32 ans... Or,
sachez-le, la sécu ne conserve pas les documents au-delà de 8 ans. Vous avez
donc 2 solutions : votre employeur ou vos déclarations d'impôts
de l'époque.
Lorsque j'ai eu produit ces documents (ils
m'ont d'ailleurs relancée alors qu'il n'y avait pas lieu) ils m'ont demandé les
justificatifs d'indemnisation pôle emploi pour une période de chômage partiel
au sein de l'entreprise en 2009 et aussi mes feuilles de paie de 2014 et 2015
où j'étais à temps partiel parce qu'élue. Pour les indemnisations de congé de
maternité et pour le chômage partiel, nous étions payés directement par
l'employeur, et j'ai la chance d'avoir eu un employeur qui a tout, et une
ancienne collègue qui m'a tout transmis.
Je vais donc sur la plate-forme de l'Agirc
Arrco pour télécharger tout cela : un fichier ne doit pas dépasser 2 Mo, j'ai
donc tout réduit pour que ça passe. Puis j’ai téléchargé le premier pdf pour
l'année 1985 (12 mois, 12 pages) et puis 2014 et là : eh bien non, on n'a pas
doit à plus de 20 pages, téléphonez à tel numéro pour prendre RV ... j'ai
trouvé un petit logiciel qui m'a transformé mes 3 années à télécharger en
images et j'ai tout envoyé en images. j'y aurai passé une bonne partie de la
matinée !!!! C'est vrai que je suis en retraite et que j'ai sans doute rien
d'autre à faire ... Je dois rire ou pleurer ? »
Libellés :
retraites
mardi 1 mai 2018
Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 1er mai 2018 : "Travailleurs, "Nous ne sommes rien, soyons tout"! (L'Internationale)"
Travailleurs,
"Nous ne sommes rien, soyons tout"! (L'Internationale)
Les
manifestations qui se sont déroulées un peu partout dans le pays et dans le
monde ont rappelé que le 1er mai n’est pas la « fête du travail » qu’a voulu en
faire Pétain et encore moins celle de la patrie que le FN essaie de lui substituer.
Pour
affirmer la communauté d’intérêts des prolétaires du monde entier,
l’Internationale ouvrière a adopté le 1er mai comme jour de manifestation
partout dans le monde. La classe ouvrière revendiquait alors en particulier la
journée de huit heures, afin que « l’ouvrier cesse d’être un simple instrument
de travail et commence à devenir un homme ».
C’était
en 1889… il y a près de 130 ans. Mais même si Macron et ses semblables répètent
que nous devons nous « adapter », dépasser les vieux schémas et entrer dans la
« modernité », le 1er mai, journée de lutte des travailleurs, n’a rien perdu de
son actualité. Car ni l’exploitation ni le capitalisme n’ont changé de nature.
Dans
bien des pays, les travailleurs ont à se battre pour imposer des salaires et
des conditions de travail plus dignes. Pour les ouvrières des usines textiles
dangereuses du Bangladesh, les travailleurs surexploités des immenses
usines-casernes en Chine, les ouvriers sous-payés de l’automobile au Maghreb ou
en Asie, les slogans des premières manifestations du 1er mai restent
d’actualité. Leurs conditions de vie et de travail ne sont guère éloignées de
celles du prolétariat des États-Unis et d’Europe à la fin du XIXe siècle.
Dans
les pays riches, les luttes des générations qui nous ont précédées ont permis
d’arracher quelques limitations à l’exploitation… qui sont aujourd’hui remises
en cause les unes après les autres !
Dans
combien d’entreprises, le travail en CDD ou en intérim devient la norme ?
Combien de travailleurs sont soumis au chantage sur le renouvellement de leur
contrat pour leur faire accepter des entorses à la sécurité, des repos
écourtés… ? Combien de travailleurs sont censés adapter leur vie personnelle
aux samedis travaillés, aux heures supplémentaires annoncées le matin pour le jour
même ? Combien perdent des jours de congés ?
On nous
chante les charmes de la « reprise », on nous explique que les sacrifices
finiront par être payants, à condition que nous en consentions de nouveaux !
C’est un tissu de mensonges auxquels personne ne peut croire dans les quartiers
populaires. On y sait bien, pour le vivre au quotidien, que ce que le
gouvernement appelle « baisse du chômage » est en réalité une explosion de la
précarité, où dominent les contrats d’une durée inférieure à un mois.
Les résultats
de l’offensive menée par la bourgeoisie se mesurent en milliards, en fortunes
qui grimpent au rythme des suppressions d’emplois, du blocage des salaires et
de la dégradation des conditions de travail.
C’est ainsi que les banques françaises ont encaissé 23,5 milliards de
bénéfices en 2017 tout en prévoyant de supprimer 8 000 emplois dans les deux
ans à venir. Ou que Ricoh, dont la filiale française a réalisé dix millions
d’euros de bénéfices, annonce la suppression de 15 % de ses effectifs dans le
pays.
Dans
cette situation où le monde du travail encaisse les coups, les cheminots
recherchent les échanges avec d’autres catégories, et leur grève suscite la
sympathie. De nombreux travailleurs pensent que les cheminots ont raison de se
défendre et ressentent, plus ou moins consciemment, que l’attaque de Macron est
un coup de plus porté à l’ensemble du monde du travail, et qu’elle en annonce
d’autres !
Le
gouvernement martèle que les cheminots défendent leurs intérêts particuliers et
qu’il n’y a aucun rapport entre eux et un salarié d’Air France ou de Carrefour
ou une aide-soignante... Mais derrière la défense du statut censé faire des
cheminots une catégorie à part, on retrouve des objectifs communs à tous les
travailleurs : défendre son emploi, son salaire, ses conditions de travail, sa
retraite. Les cheminots refusent, pour eux et pour les générations futures, de
devenir flexibles, adaptables aux besoins et à la logique du profit
qu’imposeront les entreprises privées lorsque toute la SNCF sera ouverte à la
concurrence. Leur combat concerne tous les travailleurs !
Dans ce
capitalisme en crise, à bout de souffle, la bourgeoisie intensifie
l’exploitation pour maintenir les profits que le marché ne lui garantit pas.
Tant que nous la laisserons faire, elle nous tirera le plus loin possible en
arrière. Il faut que le monde du travail riposte et redonne tout leur sens aux
paroles de l’Internationale : « producteurs, sauvons-nous nous-mêmes » !
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