jeudi 21 décembre 2017

Argenteuil salle Jean Vilar, des précisions, mais les mêmes craintes


Une salle privée et des conditions d’utilisation restrictives

 
Elle a des défauts, mais c'est la salle COMMUNALE

La salle de spectacle prévue dans le projet Héloïse sera donc bien la propriété du promoteur. Elle sera donc bien une salle privée. Alors qu’avec la salle des fêtes Jean Vilar la municipalité avait la responsabilité totale de sa gestion pour tous les jours de l’année, elle ne pourra plus disposer de la nouvelle salle que pour 200 jours maximum, sans que l’on ne nous dise ni de quels types de jours il s’agira ni qui les déterminera en priorité. On nous parle d’un prix « attractif avantageux » fait par le promoteur à la Ville, mais sans nous dire de quel prix il s’agit. Promoteur et municipalité ont eu pourtant un an et demi pour se mettre d’accord et le préciser, non ? Car les habitants et les associations  veulent savoir combien tout cela leur coûtera, directement, ou via l’augmentation de dépenses municipales en la matière, c’est-à-dire aux dépens d’autres activités.
         Le Maire d’Argenteuil avait bien répété que les conditions actuelles seraient maintenues pour les utilisateurs actuels. Nous avions effectivement des doutes sur le sujet, et nous en avons toujours quant à l’avenir et les conditions réelles d’utilisation qui leur seront imposées. Mardi soir, Georges Mothron a confirmé le maintien des conditions de gratuité ou de tarifs préférentiels concédées actuellement. Nous en prenons acte, mais comme il est toujours préférable de dire, voilà que cette question des prix et des tarifs est confirmée publiquement… pour la première fois, au moins lors d’un conseil municipal. Et nous attendons qu’elle le soit par écrit.
         Voilà pour le présent, tout au moins voilà ce que l’on nous en dit. Mais qu’en sera-t-il à l’avenir ? Qu’en sera-t-il si Fimenco décide de vendre son bien Héloïse à un autre investisseur ? Dans le cas toutefois où son projet aboutirait...

Argenteuil conseil municipal, stationnement et "démocratie" communale


On vote certes… mais en considérant « avant » que tout est déjà décidé

AjoutePourquoi se coucher si tard si les jeux sont faits ?r une légende

Nous aurons l’occasion de revenir sur les modifications du régime du stationnement dans le centre d’Argenteuil que nous avons déjà évoqué par ailleurs.
         Mais cette question vient de donner lieu à une « belle » séquence de « démocratie ».
         La question était donc à l’ordre du jour du conseil municipal de mardi soir. Mais elle est apparue déjà comme une décision dans le numéro de l’Argenteuillais qui était distribué dès le lendemain matin si ce n’est plus tôt.
         Comment une délibération qui devait être votée mardi soir peut-elle se retrouver développée sur trois pages dès mercredi matin dans l’Argenteuillais sous le titre « Stationnement : les changements ». ? A ce que nous sachions, le périodique n’a ni été imprimé ni rejoint Argenteuil dans la nuit.
         Bref, une décision mise en discussion et votée certes, mais considérée comme acquise et pouvant être rendue publique bien avant la séance où elle doit justement être discutée !

Inspection du travail, Inspectrice du travail menacée… l


Inspectrice du travail menacée : l’administration a reculé

 

Le 14 décembre, une inspectrice du travail était convoquée devant une commission disciplinaire. Elle avait été mise à pied un mois plus tôt pour faute grave et était menacée de révocation. Le ministère du Travail lui reprochait une dénonciation en public de la politique du gouvernement. Militante syndicale, elle avait répondu aux questions d’un journaliste à la fin d’une manifestation.

Les syndicats CGT, FSU, SUD et CNT appelaient à un rassemblement de protestation, le jour même, contre cette menace de sanction. Plusieurs organisations politiques, FI, PCF, NPA et Lutte ouvrière, se sont jointes à ce rassemblement.

Dans leurs prises de parole, les intervenants ont dénoncé les attaques dont sont victimes les inspections du travail, dont certaines sont menacées d’être purement et simplement rayées de la carte, ce qui rendra plus difficile pour des salariés de faire valoir leurs droits face à leur patron. Cela va dans le même sens que les mesures qui compliquent la présentation de dossier aux Prudhommes et ont un effet dissuasif pour les salariés.

Le conseil de discipline a finalement décidé 15 jours de suspension avec sursis, comme le demandait l’administration. La légèreté de la sanction a été perçue comme une conséquence de la mobilisation. Les syndicats ont l’intention d’intervenir maintenant pour qu’elle soit complètement abandonnée.

En tout cas, ce nouvel épisode montre que ce gouvernement au service du patronat cherche à étouffer la voix du monde du travail.

                                   Jacques FONTENOY (Lutte ouvrière n°2577)

Migrants traqués, migrants solidarité


Migrants traqués et pourchassés



« C’est l’honneur de la France d’accueillir les réfugiés » disait Macron pendant la campagne présidentielle. Quelques mois plus tard, le gouvernement a annoncé sa volonté d’augmenter encore le nombre d’expulsions en présentant l’an prochain un projet de loi prévoyant notamment d'allonger la durée légale de rétention administrative, faisant passer celle-ci de 45 jours actuellement à 90 jours, et autorisant les policiers à traquer les migrants dans les hôtels sociaux et dans les centres d’hébergement.

Macron et ses ministres vont encore plus loin que leurs prédécesseurs au gouvernement. C’est ce qui s’appelle un gouvernement à poigne… contre les exploités ici et contre les opprimés venus d’ailleurs.

A Ouistreham, avec les migrants

À Ouistreham, dans le Calvados, une manifestation pour exprimer la solidarité avec les migrants avait réuni près de 300 personnes. Une nouvelle manifestation organisée cinq jours plus tard a réuni encore plus de monde, entre 700 et 1 000 personnes.
De nombreux migrants, majoritairement issus des pays d’Afrique anglophones, se retrouvent dans ce port, espérant gagner l’Angleterre par les ferries transportant camions et passagers vers Portsmouth. Les associations d’aide aux migrants exigent l’ouverture d’un lieu d’hébergement, ce que refusait le maire de la commune, qui a fait fermer les toilettes publiques comme unique réponse. Un squat a même été évacué rapidement par la gendarmerie, sans attendre une quelconque décision de justice. L’indignation s’est encore accrue après le rejet par le tribunal administratif de Caen de la demande d’associations réclamant des mesures de l’État, du département et de la mairie d’Ouistreham en faveur des migrants.
Les manifestants ont défilé aux cris de : « Nous sommes tous des enfants d’immigrés » ou : « Un toit, un hébergement pour tous les migrants », slogans accompagnés de nombreux quolibets à l’encontre du maire.

                                        Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2577)

mercredi 20 décembre 2017

Argenteuil, conseil municipal, le « projet Héloïse » présenté une nouvelle fois, plus que jamais à rejeter


Défense de Jean Vilar !

 
Les représentants de l'investisseur Fiminco
Nous reviendrons sur le conseil municipal d’hier au soir précédé par la présentation de la nouvelle version du projet Fiminco, sur lequel nous aurons beaucoup à dire. En attendant, le compte-rendu toujours fidèle de Frédéric Lefebvre-Naré sur cette présentation. Celui sur le conseil municipal suivra.

Déjà une bonne nouvelle. Une nouvelle enquête publique aura lieu sur le sujet de ce projet et la question de l’environnement. Elle aura lieu en mars prochain. Le permis de construire, s’il est accordé, ne pourra l’être qu’après cette enquête, au mieux pour Fiminco à l’été 2018…