samedi 25 novembre 2017

Education à Argenteuil : il faut un plan d’urgence pour l’Ecole publique sur la Ville


La première étape de la mobilisation pour l’obtenir



Hier midi, plusieurs centaines d’enseignants des écoles primaires, des collèges et des lycées d’Argenteuil, accompagnés de parents d’élèves et d’ATSEMS ont exprimé leur colère face à la situation très difficile de l’Ecole publique sur la localité : effectifs en surnombre dans les classes, dans les écoles et les collèges, locaux insuffisants, suppression des emplois dits aidés, des EVS, insuffisance de l’accompagnement par des AVS des élèves handicapés… (cf. photos des calicots et des pancartes. Merci à Daniel H.)
         Un tel rassemblement n’avait pas eu lieu à Argenteuil depuis des années. Il s’est fait pratiquement spontanément, en quelques jours, bien évidemment grâce à des enseignants qui ont tenté de diffuser l’information avec leurs petits moyens. Mais, malgré les difficultés, ils ont permis le succès de ce rassemblement qui exprime la profondeur des problèmes de l’Education à Argenteuil tout particulièrement et l’ampleur du mécontentement. Il faut un plan d’urgence pour l’Ecole publique à Argenteuil.
         Au vu du succès d’hier, on ne peut douter que la mobilisation va se développer dans les temps qui viennent, et que nous nous retrouverons bientôt cinq fois plus nombreux. Cela se prépare certes, mais cette mobilisation future est la seule qui puisse amener à la solution des énormes difficultés que connaissent les élèves, leurs parents, et tous les acteurs de l’Education sur la Ville.





Argenteuil Lutte ouvrière à votre rencontre ce matin


Ce matin, les militant de Lutte ouvrière seront dans plusieurs quartiers de la ville, dans le centre, au Val-nord, devant Simply au Val-sud, à Joliot-Curie… Ci-dessous, le tract que nous distribuerons : 

Lutte ouvrière

Ordonnances Macron : à mettre à la poubelle

Mardi 21 novembre, les députés ont entamé le débat sur les ordonnances autorisant le gouvernement à modifier le Code du travail. Ces mêmes députés avaient, au mois de juillet, autorisé Macron et Philippe à établir ces ordonnances et à les mettre en application dès le 1er septembre.
La majorité gouvernementale et une bonne partie des élus LR ne se déjugeront pas et, après peut-être quelques amendements de détail, transformeront ces ordonnances en lois. Les députés confirmeront ainsi, le 28 novembre, la série de dispositions anti-ouvrières contenues dans les cinq ordonnances. Les licenciements seront facilités. Le prix d’un licenciement sans cause réelle sera même connu à l’avance par l’employeur. Le patron aura encore plus de facilités pour modifier les conditions de travail, les horaires et les salaires dans son entreprise. Les possibilités syndicales seront réduites. Et une foule d’autres mesures seront prises, visant toutes à accroître l’exploitation des travailleurs.
Les journées d’action organisées essentiellement par la CGT depuis le mois de septembre n’ont certes pas ébranlé le gouvernement. Mais elles ont déjà permis à des centaines de milliers de femmes et d’hommes de montrer leur opposition aux attaques gouvernementales et patronales.
Tant que le monde du travail n’y mettra pas un coup d’arrêt, la bourgeoisie ne cessera pas son offensive contre les travailleurs ! Car toute augmentation de la pression sur ces derniers, y compris dans les plus petites des entreprises, se transforme en effet en profit supplémentaire dans les coffres des grands groupes industriels et financiers.
Le gouvernement est simplement chargé d’orchestrer cette politique et le vote des députés sera loin d’épuiser la question. Car Macron et sa clique ne tiendraient pas longtemps devant un coup de colère embrasant l’ensemble des travailleurs.
Pour mettre un coup d’arrêt aux reculs sociaux, une lutte générale de l’ensemble du monde du travail sera nécessaire. Comme dans d’autres temps, la classe ouvrière a la force d’imposer ses droits.
En montrant sa rapacité et son arrogance d’une façon de plus en plus ouverte, c’est la bourgeoisie elle-même qui finira par provoquer une explosion sociale. Et c’est bien la seule chose qu’elle n’aura pas volée !
Deux initiatives de ces jours derniers peuvent nous réjouir sur Argenteuil. Pour les participants de chacune d’entre elles, ce n’était qu’un début. A suivre donc…

Jeudi, en soirée, un rassemblement a réuni 200 personnes devant le Figuier blanc. Ils protestaient contre le projet de démolition de la salle communale de spectacle, le complexe Jean Vilar, et demandent que la municipalité renonce au projet de vendre cet espace public à un promoteur privé. La pétition de protestation a recueilli 5600 signatures à ce jour !

 

Hier vendredi, plusieurs centaines d’enseignants des écoles primaires, des collèges et des lycées d’Argenteuil, accompagnés de parents d’élèves et d’ATSEMS ont exprimé leur colère face à la situation très difficile de l’Ecole publique sur la localité : effectifs en surnombre des classes, des écoles et des collèges, locaux insuffisants, suppression des emplois dits aidés, des EVS, insuffisance de l’accompagnement par des AVS des élèves handicapés…

 

Nous ne savons toujours pas quand nous pourrons organiser notre banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil. En attendant, nos amis de Bezons nous accueillent. Un banquet aura déjà lieu le samedi 10 février prochain, à la salle Aragon. Il faut réserver dès maintenant : 15 euros et 7 pour les enfants de moins de 14 ans.

Conseil Economique d’Argenteuil : le vent était présent


Bla-bla et hommes de goût

La réunion publique dudit Conseil Economique d’Argenteuil n’a guère amené les foules jeudi soir au Figuier blanc. Il est vrai que la municipalité n’avait pas grand-chose à se mettre sous la dent si ce n’est des discours convenus et des espérances.       Nous y reviendrons toutefois.
En revanche, il y a beaucoup été question de l’Impressionnisme et de l’image positive qu’il apporte à Argenteuil, alors que dans le même temps la municipalité s’apprête à détruire un peu plus les berges locales de la Seine. Mais le maire d’Argenteuil trouve sur ce plan son projet « formidable ».
         Il est vrai que l’on peut largement discuter ses goûts. N’est-ce pas lui qui a déclaré lors de cette réunion du CEA à propos de la construction d’un Burger King en guise d’entrée de ville du côté de Volembert : « On m’a dit, et j’ai bien voulu croire, qu’un des tops de la restauration rapide était Burger King ».
         Oui, un homme de goût. Le mot « formidable » n’est vraiment pas de trop.

Fini l'Impressionnisme ? Le cubisme argenteuillais ?

Santé, travail, un mauvais ménage sous le capitalisme


L’exploitation nuit à la santé




Le journal Le Parisien a fait sa Une du mercredi 12 novembre sur « l’absentéisme » des salariés. Et de brandir les 60 milliards annuels que coûteraient les arrêts maladies à l’économie ! Parler de travailleurs absentéistes au lieu de travailleurs malades n’est pas un hasard ! Cela va dans le sens des pressions exercées sur les salariés pour qu’ils se rendent au travail même malades, tout comme la décision du gouvernement de rétablir le jour de carence pour les fonctionnaires.
L’enquête reconnaît toutefois que si le nombre d’arrêts de travail a augmenté de 7,5 % entre 2010 et 2016, public et privé confondus, c’est à cause des conditions de travail plus dures, de la pression plus grande et des « contraintes psychosociales et physiques qui pèsent sur les salariés ». Si même eux le disent !

Migrants et Macron : le langage d’un serviteur d’un impérialisme ancien et prédateur


Une macronnerie de plus



Alors qu’il s’était rendu le 21 novembre dans un centre parisien des Restos du cœur, interpellé par une femme d’origine marocaine qui ne parvenait pas à obtenir de papiers, Macron a répondu en citant l’ancien premier ministre socialiste Rocard : « La France est un pays qui est généreux (…) mais on ne peut pas prendre toute la misère du monde.»

Macron utilise en effet la même démagogie anti-migrants que ses prédécesseurs. Et dans le même but : faire oublier que sa générosité, il la réserve à une minorité de riches !