mercredi 22 novembre 2017

Mineurs isolés : une mobilisation réussie à Nantes


Une mobilisation contre l’indifférence de la mairie et du conseil général



Pour trouver une solution d’hébergement aux mineurs isolés à Nantes, des militants associatifs ont investi ce week-end les locaux désaffectés de l’ancienne école des Beaux-Arts. À la demande de la mairie de Nantes, la police les a délogés. Une centaine de personnes s’est rassemblée lundi pour protester contre ces méthodes. En réponse, la mairie de Nantes dit avoir trouvé 10 logements pour 40 mineurs. Même si c’est bien insuffisant, car le collectif des hébergeurs solidaires parle de 230 mineurs, il faut reconnaître que c’est la mobilisation qui a poussé la mairie à un début de quelque chose.

mardi 21 novembre 2017

Salaires, Travailleurs territoriaux d’Argenteuil, RIFSEEP, « assiduité » et provocation


Défense des malades, des accidentés du travail, des femmes enceintes, des grévistes !


Il y avait hier salle Pierre Dux une affluence pas vue depuis longtemps lors de l’heure d’information syndicale destinée aux travailleuses et travailleurs de la mairie d’Argenteuil et organisée par la CGT, la FSU, et la CFDT unies en l’occurrence.
         Il y a été essentiellement question de la « prime d’assiduité » annuelle de 500 euros en brut que la municipalité envisage de mettre en place.
         Pour celui qui la toucherait, cela ferait en quelque sorte un petit plus d’environ de 35 euros net par mois, ne comptant pas pour le calcul du montant de la retraite, et remise en question chaque année.
         Et elle ne concernerait ni les malades, ni les accidentés du travail, ni les femmes enceintes, ni les grévistes. Au terme de 4 journées d’absences sur un an pour l’un quelconque de ces « motifs », elle sauterait. 3 jours, vous perdez 75 %, deux 50 %, un 25 %.
         Il faut appeler les choses par leur nom. Cela s’appelle une provocation.
        A l’issue de la réunion, le sentiment des participants à l’heure d’information syndicale d’hier n’exprimait pas autre chose.

          

On ne fera pas rifseep de cette façon aux travailleurs !

Des discussions ont donc lieu actuellement à Argenteuil comme ailleurs pour la mise en place du « RIFSEEP », (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l’État). Ce régime indemnitaire a vocation à remplacer la plupart des primes et indemnités existantes au sein de la fonction publique française. Une véritable usine à gaz !
         Ce dont les travailleurs de la fonction publique comme des autres secteurs du privé ont besoin, c’est d’un salaire qui leur permette de vivre. Aujourd’hui, pour cela, le minimum est bien de 1800 euros net de salaire de base. Cela signifie une augmentation minimum de 300 euros net de plus par mois pour tous.

Démocratie directe ! Révocation à tout moment des "représentants"


Que vive demain la démocratie directe !

 
Une assemblée en Suisse
Un argument avancé par un défenseur quelque peu honteux et pas vraiment convaincu finalement du « projet Héloïse » était que l’affaire a été engagée en mars 2016 suite à un vote très majoritaire du conseil municipal, à l’exception de deux conseillers qui s’y sont opposés.
         C’est vrai. Sans aucune discussion préalable avec les habitants, Georges Mothron sortait des tiroirs de son prédécesseur le « projet » que ce dernier avait concocté en secret.
         Si certains se contentent de cette « démocratie », c’est leur affaire. Quant à la nécessité sociale elle finira bien par en imposer une autre. Celle où les « représentants » ne le sont que jusqu’au moment où leurs mandants décident de les remplacer parce qu’ils ont failli. Mais pas une fois tous les 4, 5, ou 6 ans., sur le champ, à tout moment.
         Avec un tel cadre, on peut être sûr que, découvrant le mauvais coup que l’on s’apprêtait à leur faire, les habitants d’Argenteuil auraient renvoyé la municipalité à ses petites affaires personnelles, et mis un veto au retour de son prédécesseur, son ami sur la base du projet honni !

Un soviet de soldats durant la Révolution russe



« Défense de Jean Vilar »
Rassemblement devant le Figuier blanc
Jeudi 23 novembre
19 heures 30

Argenteuil sport course sur route et décadence


Il court le passé… pas dans le bon sens

Dimanche, le cross du club local USA estampillé épreuve sportive municipale ouverte n’a pas connu l’affluence de non-licenciés que l’on peut espérer dans ce genre d’épreuve, au moins chez les adultes : un nombre infime de participants non licenciés.
         Ce cross prenait la suite au parc des Cerisiers des 10 km initiés il y a une quinzaine d’années et annulé l’an passé. Lequel 10 km prenait lui aussi la suite du Tour pédestre d’Argenteuil de fin septembre qui anima la Ville durant plus de 30 ans. Il réunissait alors des centaines et des centaines de coureurs non-licenciés pour lesquels, en tout cas pour certain, c’était la seule épreuve annuelle. Mais ils la couraient pour l’ambiance d’un soir, pour l’accueil sur le parcours des habitants, des amis, des familles.
         C’est ce genre de chose qui aide à la vie collective et à l’empathie.
         C’est ce qui a été délibérément détruit.

Elle courait sympa notre banlieue
Voilà aussi quelque chose de sympa

Péages routiers : Les automobilistes vont encore payer


Il est bien loin le temps de 1789 quand la Révolution supprimait les péages

 
Quand les travailleurs suppriment les péages

    En février prochain, les péages d'autoroutes vont encore augmenter de 1 à 2 % selon les réseaux.  Si, pour justifier le blocage des salaires et des pensions, l'inflation n'existe pas, pour les sociétés d'autoroutes, ça compte !
    En 2009, la Cour des comptes avait noté que la transmission de la gestion des autoroutes à des sociétés privées avait représenté un manque à gagner pour l'État de 10 milliards d'euros. Autant que ce que l'État doit rembourser aujourd'hui au titre de la taxe sur les dividendes !