mercredi 27 septembre 2017

Canada France, une seule classe ouvrière


Lachute… du capitalisme ?

Nous avons de nombreux lecteurs au Canada, si l’on en croit les statistiques fournies par Google. Il est vrai que s’il y a un autre Argenteuil dans l’Hexagone, il y en a aussi un autre outre-Atlantique. Selon Wikipédia, il s’agit d’ « une municipalité régionale de comté (MRC) du Québec (Canada) située dans la région administrative des Laurentides. Le chef-lieu en est Lachute. La population de la MRC est de 32 510 habitants en 20121. »
         Comme partout sur la planète, il y a des travailleurs dans cette municipalité régionale. S’ils pouvaient s’intéresser à ce que nous écrivons, ce serait très bien. Ils peuvent également nous joindre.

Pas de « projet Héloïse » en vue à Lachute ? On espère…

Ambulances : ambulanciers en grève dans l'Est


Les ambulanciers rejoignent la lutte

 


Dans l’Est, entraînés par les ambulanciers de Jussieu-Secours à Besançon, en lutte depuis le 11 septembre, ceux de la région Belfort-Montbéliard, de Jussieu aussi principalement, sont entrés dans le mouvement, en grève lundi 25 septembre.
         Dès 8h du matin, ils ont été plusieurs dizaines, soutenus par des militants CGT, à distribuer des tracts au grand rond-point proche du nouvel Hôpital de Trévenans. Leur activité y a explosé depuis son ouverture. Ils n’en peuvent plus des rythmes et des conditions de travail inhumaines qui les poussent à transporter des patients comme des colis. Comme les grévistes de Besançon, ils ne veulent plus d’un salaire plafonné à 90 % la journée (10h de travail payées 9h par exemple), et à 75 % la nuit, le week-end et les jours fériés.
         L’après-midi, ils se sont adressés aux passants dans le centre-ville, avant de se rendre à la Préfecture pour y transmettre leurs revendications, et ensuite discuter de la suite à donner à cette journée de lutte réussie.

Révolution russe de 1917 : 100ème anniversaire, un grand meeting de Lutte ouvrière


« 1917, la Révolution russe

Pour changer le monde, les travailleurs au pouvoir »

Meeting à Paris avec Nathalie Arthaud

Vendredi 20 octobre à 20 h 30

Palais de la Mutualité - 24 rue Saint-Victor

Paris 5ème - -Métro Maubert-Mutualité

Entrée libre



 

mardi 26 septembre 2017

Ordonnances : Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 25 septembre 2017



Contre les attaques de Macron et du patronat, continuer et amplifier ! 

Les manifestations du 21 septembre, après celles du 12, ont permis à des centaines de milliers de travailleurs d’exprimer une nouvelle fois leur opposition à la destruction du Code du travail et aux attaques anti ouvrières du gouvernement.
Parmi ceux qui ont participé à la manifestation du 23 septembre destinée à soutenir Mélenchon et sa tentative de mettre sur pied une nouvelle mouture d’Union de la gauche, nombreux étaient ceux qui ont saisi l’occasion de marquer également leur hostilité à la politique de Macron.
Macron et Philippe sont ouvertement au service des capitalistes. Pour ceux-là, les caisses de l’État sont grandes ouvertes. À elle seule, la réforme de l’impôt sur la fortune représentera au minimum un cadeau de plus de trois milliards d’euros en leur faveur.
Pour trouver l’argent qu’il donne généreusement aux plus riches, le gouvernement augmente la CSG, diminue les APL ; il réduit le financement de tous les services publics, programme la disparition de 120 000 postes de fonctionnaires et supprime 150 000 emplois aidés qui assuraient bien des tâches indispensables dans de nombreuses communes.
« La démocratie, ce n’est pas la rue », a déclaré Macron. Mais les travailleurs n’ont pas à accepter que leurs droits et leurs conditions de vie soient attaquées pour enrichir toujours plus des familles bourgeoises, à l’image de celle de Bettencourt, la multimilliardaire actionnaire de l’Oréal qui vient de mourir en laissant à ses héritiers une fortune estimée à plus de 35 milliards d’euros.
Avant Macron, d’autres dirigeants de la bourgeoisie ont tenu ce genre de propos : en 68, De Gaulle parlait de la « chienlit » pour désigner les manifestants ; en 1995, Juppé avait déclaré qu’il resterait « droit dans ses bottes ». Et face à ceux qui étaient descendus dans la rue, ils ont dû ravaler leur morgue et leurs mesures !
Devant les journalistes, Macron a mis en scène la signature des ordonnances. « Cette réforme rentrera en vigueur à compter de sa publication », a-t-il insisté, et au plus tard au 1er janvier 2018. Mais signer un texte devant les caméras est une chose ; le faire appliquer en est une autre.
Tout dépend du rapport de force et de la mobilisation des travailleurs. Celle-ci n’en est qu’à son début. Celles et ceux qui ont manifesté ont exprimé un rejet de la politique antiouvrière du gouvernement qui est largement partagé par tous les travailleurs dans ce pays.
 Cette semaine, plusieurs syndicats de routiers ont appelé à la grève reconductible. Une journée de manifestation des retraités est prévue le 28 septembre. Et le 10 octobre, les salariés  de la fonction publique sont appelés à se mobiliser.
Il est légitime que tous ceux qui sont frappés par la politique gouvernementale réagissent en mettant en avant ce qui les concerne plus particulièrement. Ceux qui se mobilisent défendent leur niveau de vie, leurs salaires ou leurs pensions, leurs emplois menacés ou davantage précarisés. Mais on ne pourra pas faire reculer Macron corporation par corporation. Il faut aller vers un mouvement d'ensemble.
Pour que toutes ces mobilisations soient perçues par tous les travailleurs comme faisant partie d’un même mouvement, il est indispensable qu’ils aient à nouveau l’occasion de se retrouver en grève et en manifestation ensemble et le même jour à l’échelle du pays. Les travailleurs les plus conscients de la nécessité d’une lutte massive et générale auraient ainsi un objectif de mobilisation à proposer aux autres.
Martinez, le dirigeant de la CGT, entend consulter les autres centrales syndicales. Mais il ne faut pas qu’une telle consultation soit l’occasion de s’aligner sur ceux qui, parmi les dirigeants syndicaux, se refusent à organiser la moindre protestation.
Macron et les patrons mènent une véritable guerre aux travailleurs et aux classes populaires pour augmenter toujours plus les profits des capitalistes. Ils continueront tant qu’ils ne se heurteront pas à une explosion de colère de l’ensemble du monde ouvrier.
Le mouvement actuel doit se poursuivre et s’amplifier. Collectivement, par leurs grèves et leurs mobilisations unies, les travailleurs ont la force de se faire craindre et d’imposer leurs droits.

Argenteuil Domidep Les Pensées : quand la direction montre qu'elle n'a rien compris


Les travailleurs auront toujours le dernier mot


Au mois de mai, la direction de Domidep-Les Pensées à Argenteuil contraignaient les travailleurs de cette maison de retraite à 30 jours de grèves. Au terme de cette longue grève, il pouvait semblé qu’elle avait entendu la protestation de ces travailleurs désirant assurer leurs tâches de soin aux anciens dans des conditions acceptables, de travail, de salaire, de formation et de respect.
         La direction de Domidep considère sans doute qu’elle peut aujourd’hui mener une politique interne de « retour de bâton ». Elle vient de licencier un des animateurs de la grève.
         L’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil suit l’affaire de très près. De la même façon que tous ceux, nombreux sur Argenteuil, qui ont été aux côtés des grévistes des Pensées. Lutte ouvrière-Argenteuil en était, parmi beaucoup d'autres.
         Bien évidemment, nous rendrons compte de l’évolution de la situation et des initiatives qui ne manqueront pas d’être décidées. DM

Argenteuil : de belles initiatives de dévouement et d'engagement


Une belle fête

Les militants alternatifs d’Alternatiba ont organisé leur deuxième fête au Parc des cerisiers à Argenteuil ce samedi. Ils ont permis, quinze jours après le Forum des associations, que des associations s’expriment, se rencontrent et permettent la discussion.


Dimanche, le Livre en action

Dimanche, c’était au tour de l’association d’éducation populaire « Sous les couvertures » d’occuper toute la halle du marché de la Colonie, dans le cadre de la brocante Tam-Tam-Colonie, et des activités du Collectif du marché de la Colonie qui agit avec détermination pour la résurrection de ce marché. (ouvert tous les samedis matin, de 8 à 13 heures).
         1400 livres vendus à des prix minuscules ont ainsi pu changer de main, trouver preneur, et permettre de futures joies de lecture.


Cela relève du bon sens mais peut être relevé

Dans les deux cas, la municipalité a ouvert les locaux communaux à ces deux associations. C’est certes normal, mais c’est bien.
         La municipalité doit d’autant plus comprendre l’obstination des uns et des autres à ce que la Ville garde la propriété et la maîtrise du fleuron de l’activité locale associative, le complexe jean Vilar.

Quand la détermination donne de l’appétit à tous

Si nous tenons à signaler le fait suivant concernant un lycée qui nous tient à cœur, le lycée Georges Braque d’Argenteuil, c’est qu’il indique que lorsqu’il y a engagement et dévouement bien des choses deviennent possibles. Laissons parler Le Parisien 95 qui le rapporte : « Un lycée d’Argenteuil récompensé pour ses petits déjeuners. Tous les matins depuis quatre ans, les élèves du lycée Georges-braque d’Argenteuil peuvent prendre leur petit-déjeuner dans le réfectoire avant de démarrer les cours. L’établissement qui compte 1200 élèves vient d’être récompensé dans le cadre des premiers Trophées du petit-déjeuner en milieu scolaire par le Collectif du petit-déjeuner à la française. Cette initiative est partie d’un constat du conseil de la vie lycéenne selon lequel beaucoup d’élèves arrivaient le ventre vide en classe, faute de temps, voire de moyens financiers. Ainsi, chaque jour, le réfectoire où sont proposés, fruits, pain et boissons chaudes leur est ouvert de 7 heures 45 à 8 heures 10. Cette initiative, chiffrée à 0,50 euros par élève, n’a pas eu d’impact sur les comptes du lycée grâce à une meilleure répartition du budget restauration.»



SNCF : TER à pas d’escargot entre La Roche-sur-Yon et la Rochelle


Plus lent que ça tu tombes !



Pour effectuer Nantes-Bordeaux en TER aujourd’hui il faut compter – si tout va bien – quasiment 5 heures, contre environ 3h30 en voiture ! En effet sur la section de 103 km entre la Roche-sur-Yon et La Rochelle, les trains ne peuvent pas dépasser les 60 km/h. Un projet de modernisation a été lancé. Il devrait démarrer en septembre 2019. Objectif : passer à un temps de parcours de 3h54, grâce à une vitesse moyenne de 120 km/h.
         Mais la semaine dernière le vice-président (LR) de la Région Pays-de-Loire chargé des transports a mis en doute la capacité financière de l’État a assurer sa part des travaux. Il y aura donc encore plus de voitures sur la route puisque la fréquentation de la ligne est en baisse depuis 2015 : -29% en 2016 et –28 % pour la période janvier à février 2017. Trop occupé à faire des cadeaux au grand patronat, le gouvernement délaisse toujours plus les transports collectifs, pourtant bien moins accidentogènes que la route.
         Et pendant ce temps-là, l’Etat et la SNCF continue de vouloir déverser des dizaines de milliards d’euros pour un projet totalement surdimensionné et fondamentalement inutile, la ligne Lyon-Turin alors que la ligne actuel Ambérieu-Turin via Modane peut totalement faire l’affaire sans frais supplémentaire.

Serbie Србију :Фиат, уне греве вицториеусе цет ете Fiat, une grève victorieuse cet été


Grèves en Serbie

Nul ne parle de la Serbie dans les médias. C'est ainsi qu'est passée à peu près inaperçue, en France, la grève des ouvriers serbes de chez Fiat, suivie par d'autres grèves. Après quinze jours de grève, fin juin-début juillet, et malgré l'intervention du gouvernement, 2 400 ouvriers ont obtenu 9,5 % d'augmentation des salaires et quelques autres avantages. Cela paraît important, mais c'est malgré tout faible compte tenu de la modicité des salaires.
         Lors des manifestations, des ouvriers disaient : « On marche pour nous et pour que le reste de la terre sache que nous ne sommes pas d'accord ».


                               Grévistes de FIAT. Photo : GS IER Nezavisnost