lundi 21 août 2017

Députés LREM : contre les travailleurs, le doigt à la couture du pantalon


Approbateurs transparents de la guerre menée aux travailleurs

 
Présents ou pas, toujours contre le monde du travail

Dans une interview donnée à la presse, Bruno Bonnell, élu député « En marche » à Villeurbanne, joue les naïfs, en disant qu’il ne faut pas juger les députés LREM sur les 100 premiers jours, mais sur l’ensemble de la mandature. Sauf que pendant ces 100 premiers jours, ces députés ont voté tous les mauvais coups de Macron contre les travailleurs et les plus pauvres.
Comme il le fait remarquer, ils se contentent d’appliquer le programme pour lequel ils s’étaient engagés. C’est vrai, Macron avait annoncé toutes ces attaques. Et tous ces députés LREM, dont le chef d’entreprise Bruno Bonnell, se sont fait élire en connaissance de cause, pour approuver et soutenir ce gouvernement de combat contre les travailleurs.

Argenteuil-Bezons : députée, recherche désespérément godillot transparent


Perdue de vue

 
Pas grand monde effectivement, mais elle, elle est où ?

Cette politique des députés LREM peu appréciée par le monde du travail explique sans doute la discrétion complète de la députée d’Argenteuil-Bezons, élue par défaut en juin, dont les habitants ne savent plus rien depuis près de deux mois. Vous tapez son nom sur les « actualités » sur internet, et rien n’apparaît. Il y a pourtant eu son vote sur le principe des prochaines « ordonnances » !

         On connaissait les vêtements transparents, mais les godillots de même nature, on ne savait qu’il en existât à ce point.

Rentrée scolaire des lycéens et étudiants : toujours plus chère


Rentrée scolaire toujours plus chère

 


La rentrée scolaire va augmenter pour les lycéens de 2,3 % en moyenne. En seconde générale, elle est évaluée à 422 € pour l'achat du matériel, soit 11 € de plus que l'année dernière, mais dans les classes techniques et professionnelles autour de 600 €, nettement plus que l'allocation de rentrée scolaire que propose le gouvernement.
Pour les familles, en particulier celles avec plusieurs enfants scolarisés, l'école gratuite est un rêve.
Et des enquêtes indiquent que cette augmentation concernant les lycéens et tout aussi vrai pour les étudiants en cette rentrée.

Révolution russe de 1917 (17) : été 1917 : le contrôle des travailleurs répond au lock-out patronal


Lock-out patronal et contrôle ouvrier 

Tout en s’enrichissant de façon éhontée avec les commandes de guerre, de plus en plus d’industriels organisaient le sabotage de la production et la fermeture de leurs usines, pour affaiblir les travailleurs et la révolution. Kevin Murphy raconte le cas de l’usine métallurgique Goujon à Moscou.
« Le 20 juin, Goujon informa la commission usine [de la commission d’arbitrage mise en place par le gouvernement provisoire] qu’il avait l’intention de fermer l’usine ; il la sermonna au sujet du conflit sur les salaires et du renvoi de personnel d’encadrement sous la menace de la violence. Que cette question n’ait pas été résolue « sape les bases mêmes d’une discipline saine, sans laquelle le fonctionnement d’une entreprise demeure inconcevable ». (…) Il concluait que la commission avait abouti à la « désorganisation complète du travail de l’usine » et, devant de telles circonstances, accusait-il, il était « nécessaire de fermer l’usine ». Deux jours plus tard, le conseil d’administration publia une note qui disait : « L’usine se trouve dans un état de complète désorganisation », et il en appelait au gouvernement pour trouver une solution à la crise financière. Si le gouvernement ne prend pas des mesures immédiates, menaçait la direction, « le 1er juillet, l’usine sera fermée ».
Les travailleurs de l’usine Goujon n’acceptèrent pas l’imminente fermeture sans se battre. Le 28 juin, le comité d’usine rapporta au soviet de Moscou que trois de leurs membres s’étaient opposés à la direction à propos de sa tentative de lock-outer l’usine. Le directeur avait ordonné de couper l’électricité, mais le comité d’usine trouva suffisamment de matière première et de combustible et ordonna de son côté de continuer à produire. Les représentants des travailleurs de l’usine demandèrent ensuite au soviet d’intervenir pour s’assurer que l’alimentation électrique ne serait pas coupée.
En fin de compte, la tentative de Goujon de lock-outer l’usine métallurgique de Moscou eut un effet boomerang. (…) Le gouvernement provisoire l’a réquisitionnée « à cause de son importance exceptionnelle pour l’industrie métallurgique de la région de Moscou ». (…)
Dans un article intitulé La crise approche, le marasme grandit, publié le 30 juin (13 juillet selon le calendrier actuel) dans la Pravda, Lénine s’appuie sur le cas de l’usine ­Goujon pour dénoncer l’attitude conciliatrice des Socialistes-révolutionnaires et des mencheviks face au sabotage des capitalistes avec la complicité du gouvernement provisoire et l’urgence que les travailleurs prennent eux-mêmes le pouvoir à travers les soviets.
« Force nous est de sonner chaque jour le tocsin. Toutes sortes de sots nous ont reproché d’être « pressés » de transmettre tout le pouvoir d’État aux soviets des députés soldats, ouvriers et paysans, alors qu’il serait « plus modéré et plus convenable » d’« attendre » avec componction une Assemblée constituante compassée.
Les plus sots de ces petits bourgeois imbéciles peuvent maintenant constater que la vie n’attend pas, que ce n’est pas nous qui sommes « pressés », mais la débâcle économique. (...)
La commission économique du comité exécutif du soviet de Petrograd a décidé « de porter à la connaissance du gouvernement provisoire » que « la direction de l’usine Goujon désorganise manifestement la production et prépare sciemment l’arrêt de l’entreprise », et, que le pouvoir « doit par conséquent assumer l’administration de l’usine... et lui fournir des fonds de roulement ». Ces fonds de roulement, nécessaires d’urgence, se montent à 5 millions de roubles.
Cette conférence « attire l’attention du gouvernement provisoire (pauvre et innocent gouvernement provisoire, d’une candeur enfantine ! Lui qui n’en savait rien ! Il n’y est pour rien ! ) sur le fait que la conférence des usines de Moscou (...) a déjà dû s’opposer à la cessation de l’activité de l’usine de construction de locomotives de Kolomna, ainsi que des usines de Sormovo et de Briansk ». (...)
Où et comment trouvera-t-on l’argent ? N’est-il pas évident que, s’il est facile d’« exiger » 5 millions d’un coup pour une usine, on doit tout de même comprendre qu’il en faudra bien davantage pour l’ensemble des usines ?
N’est-il pas évident que, si la mesure que nous exigeons et préconisons depuis le début d’avril n’est pas prise, si la fusion de toutes les banques en une seule banque contrôlée n’est pas décidée, si le secret commercial n’est pas aboli, on ne trouvera pas d’argent ?
Les Goujon et autres capitalistes s’acheminent sciemment vers la cessation de l’activité des entreprises. Le gouvernement est de leur côté. Les Tsérétéli et les Tchernov [chefs mencheviks et SR] ne sont que des figurants ou des pions sur l’échiquier. N’est-il pas enfin temps de comprendre, Messieurs, que le peuple rendra les partis SR et menchevique responsables, en tant que partis, de la catastrophe ? »

dimanche 20 août 2017

Argenteuil : éclairage public, pas clair !


Y voir clair

 
Eté comme hiver, quelle que soit la saison, régulièrement, des quartiers ou des rues de la Ville, sont dans le noir. Ce mois d’août ne déroge pas en la matière.
         Il y a quelques années, le maire d’Argenteuil dénonçait la passivité de l’Agglomération de son concurrent préféré. Mais comme la responsabilité de l’éclairage public de la Ville est revenue sous sa responsabilité, il se tait sur le sujet.
         S’il y a des problèmes d’éclairage, pour l’essentiel, ils relèvent du manque de fiabilité du réseau d’alimentation. Celui-ci est dans les mains d’Enedis, l’ex ERDF, la filiale d’EDF, qui bénéficie d’une « délégation de service public ».
         Le coût de l’éclairage publique est très important d’où la décision de la municipalité de changer les ampoules traditionnelles pour d’autres à basse consommation. Ce qui tombe donc dans l’escarcelle d’EDF est donc un énorme pactole.
         Pour que celui-ci soit le plus important possible, il suffit de réduire l’entretien et le renouvellement des installations au maximum, et le tour est joué. C’est vrai pour l’éclairage public comme pour bien d’autres services nécessaires à la société pourris par la soif de profit ou par un objectif de « rentabilité ».