mercredi 28 juin 2017

Nathalie ARTHAUD : un interview lors du rassemblement hier à Paris contre le projet Macron-patron

Pôle Emploi annonce 22 000 chômeurs supplémentaires


Ras-le-bol du chômage !

 

 
Selon Pôle Emploi, le nombre de chômeurs a augmenté de 0,6 % au mois de mai, soit 22 000 personnes supplémentaires.
Macron voudrait faire croire qu'en réformant le code du travail pour faciliter les licenciements, il va faciliter les embauches. C'est la même recette que celle de Hollande et de Sarkozy, avant lui. On connaît déjà le résultat : toujours plus de profits pour le patronat et toujours plus de chômage pour les travailleurs.
Mais ce n'est pas une fatalité ! Il faudra bien qu'on prenne, nous-mêmes, le taureau par les cornes afin d'interdire, dans les faits, les licenciements !

Tati, Eram, Gifi : interdiction des licenciements


Tati : interdiction des licenciements !

 

Le tribunal de commerce a validé l'offre de reprise d'Agora Distribution (filiale d'Eram comprenant les magasins Tati, Fabio Luci, et Giga Store) par le groupe Gifi. Elle prévoit de supprimer 272 emplois sur 1700 et de fermer 31 magasins sur 140.
Le groupe Eram, ancien propriétaire de Tati, s'est débarrassé de cette filiale qui ne lui rapportait plus assez à son goût. Il a pourtant fait 1,5 milliard de chiffre d'affaires en 2016. Mais il a fallu plusieurs mois de mobilisation des salariés de Tati pour qu'Eram accepte de financer une partie du « plan social ». Quant à Gifi, c'est un groupe richissime dont le propriétaire est la 166e fortune de France.
Quels que soient les arrangements et négociations commerciales entre ces groupes, ce n'est pas aux salariés d'en faire les frais. Cela crève les yeux : Eram et Gifi ont les moyens de maintenir tous les emplois.

PAkistan : un drame de la misère


Un accident ?

 


Dimanche 25 juin, plus de 150 personnes sont mortes au Pakistan suite à l'incendie d'un camion-citerne transportant du carburant. En effet, des centaines de personnes se sont précipitées pour récupérer un peu d'essence dans le camion accidenté et ont été tuées lorsque celui-ci a explosé.
Mourir pour récupérer quelques litres de carburant : ce n'est pas un accident, mais un exemple parmi tant d'autres de la misère dans laquelle le capitalisme maintient la plus grande partie de la population mondiale.

mardi 27 juin 2017

Argenteuil : mutuelle des personnels municipaux : pas d'accord !


Quand on gagne deux, trois ou quatre fois plus, les lunettes sont bien différentes

 
Il y a deux ans, la municipalité a décidé l’inscription à une mutuelle des agents territoriaux de la Ville. Elle était la meilleure, la plus avantageuse selon elle, l’avenir était radieux pour les salariés !
         Et patatrac, moins de deux ans plus tard, cette mutuelle parle de déficit, et ce serait aux adhérents de payer par une augmentation importante de cotisation. Et l’on imagine très bien que cela risque de n’être qu’un début.

         Conclusion :

1.      Face aux comptes avancées par la mutuelle, il faudrait le contrôle des adhérents ;

2.    L’augmentation aux alentours de 20 euros par mois, bien sûr en fonction des garanties, représente une véritable diminution de salaire ;

3.    C’est au décideur inconséquent de payer, s’il y a à payer. Celui-ci est la municipalité qui a fait un choix dont elle est la seule responsable. Elle doit abonder le déficit.

         Le problème, c’est cette municipalité voit de très-très loin le problème. Il est vrai que pour son chef, une diminution de salaire de 1,5% ne représente peut-être pas grand-chose. Pour un salarié gagnant 1500 ou 1700 euros, il en va tout autrement.

         La population doit être informée, et les salariés en tirer toutes les conséquences.        

Argenteuil - conseil municipal - Où va la municipalité ?


Où va la municipalité ?

 
Il y a de l’eau de gaz au sein de la municipalité, et pour le moins une certaine démobilisation. Le prochain conseil municipal qui aura lieu vendredi prochain 30 juin à 18 heures 30 a toutes les chances de le montrer.
         Il est vrai que les mésaventures de la droite au niveau du pays avec ses déclinaisons locales de la dernière période ne doivent pas être de nature à la joie et à la fraternité au sein de ce camp. La démission d’un adjoint, l’absentéisme lors des conseils comme à l’occasion des dimanches électoraux (17 conseillers municipaux, opposition comprise) ayant récusé leur poste de président de bureaux de vote un des dimanches, sont le signe que cela ne va pas. Les résultats de leur candidat n’ont rien ajouté.
         C’est certes leur affaire. Mais dans une ville de 105 000 habitants, c’est tout de même un problème. On le voit bien sur bien des plans, et en particulier dans la question du « projet Jean Vilar » où la municipalité s’enferme avec les conséquences déplorables pour tous à venir que l’on peut prévoir et que nous dénonçons.

Argenteuil - une piscine souvent fermée


Une affaire qui tombe à l’eau

 
Le site internet  de la Ville annonce : « Du 26 au 30 JUIN, le centre aquatique sera fermé au public afin de préparer la saison estivale. Face à la fréquentation attendue, la qualité de l’eau est en effet particulièrement surveillée. »
         Gagarine connaît donc une nouvelle fermeture d’une semaine.
         Horaires réduits et fermetures nombreuses font qu’à Argenteuil il est de plus en plus difficile d’année en année de faire de la natation.

Argenteuil - "ils étaient un seul homme" sur les jeux olympiques de Berlin


Construire de telles équipes

 


Une présentation du livre « Ils étaient un seul homme » de Daniel James Brown a eu lieu samedi au café « Le Brazza » dans le cadre des activités de l’Association culturelle « Sous les couvertures ».
         Ce livre raconte l’épopée de l’équipe américaine de l’Université de l’Etat de Washington qui infligea un camouflet à Hitler lors des Jeux olympiques de Berlin de 1936.
         Bien plus, c’est un livre sur l’engagement personnel et sur le rapport entre l’individu et le collectif, entre l’individualité et ce qui fait une « équipe ». Le propos parle d’aviron, mais il est totalement à généraliser.
         A lire absolument. Editions Vuibert. En vente au Presse-papier.
         En tout cas, cette présentation dans un lieu original a été un succès.