mercredi 29 mars 2017

Syrie : Alep ou Mossoul, deux visages de la même barbarie


Alep ou Mossoul, deux visages de la même barbarie

 
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Dans les combats qui font rage depuis cinq mois pour chasser Daech de Mossoul, les massacres de civils se multiplient. Dans le quartier Al-Djadida, plusieurs centaines de civils sont morts sous les bombes de l'armée irakienne ou des avions américains et français. La coalition a interdit le quartier bombardé aux journalistes et aux humanitaires. Aurait-elle des choses à cacher ?
         Si Daech utilise les civils comme boucliers humains, l'armée irakienne et ses parrains occidentaux n'ont guère plus de considération pour la population qu'ils prétendent libérer. Ces « libérateurs » portent une responsabilité écrasante dans la barbarie qui ravage l'Irak et la Syrie. En rivalité pour imposer leurs intérêts dans cette région, la Russie, les États-Unis, la France et leurs alliés régionaux, ne reculent devant rien.
         Il y a six mois, médias et dirigeants occidentaux s'indignaient devant la tragédie d'Alep. Aujourd'hui, face aux massacres à Mossoul, ils se taisent.

mardi 28 mars 2017

Nathalie Arthaud invitée d'Alexandra Bensaid sur France Inter

Nathalie ARTHAUD en campagne J-27


Dans les médias

 

 
Mercredi 29 mars
 
A 12 heures 30
France 3 : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 18h15
C News : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 19h30
France Info TV : Interview de Jean-Pierre Mercier
 
à 19h30
Mediapart : Interview de Nathalie Arthaud
 
France 2 :  Interview de Nathalie Arthaud à la fin du journal de 20h
 
 
Jeudi 30 mars
 
à 08h15
LCI : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 18h30
RFI : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 18h45
Public Senat : Interview de Nathalie Arthaud
 

 C'était dimanche
 
                                                                         






Aux jeunes 

La jeunesse doit se révolter ! 

L’élection présidentielle ne peut pas changer la société. Les principaux candidats ne s’attaquent pas au pouvoir des capitalistes, ni même à leur enrichissement. Même si l’un voulait sincèrement changer les choses, il aurait à affronter le « mur de l’argent ». Or seule la mobilisation de millions d’exploités peut le faire.
Mais ces élections permettent au moins de réfléchir à ce qu’est la société actuelle, à ce qu’elle prépare, qu’on ait le droit de vote ou pas. On dit que l’avenir appartient à la jeunesse : surtout s’il se trouve des jeunes remettant en cause l’ordre social et luttant pour une société humaine et rationnelle, communiste.
Ce qui se passe à l’autre bout du monde, comme au pas de notre porte, est révoltant. Des migrants fuient la guerre ou la misère, meurent en Méditerranée ou sont refoulés aux frontières de l’Europe. Ici, dans un des pays les plus riches, des femmes et des hommes se retrouvent à la rue parce qu’ils ont tout perdu, leur emploi, leur logement. Nous vivons dans une société de plus en plus barbare. Et cela s’accompagne de la montée des idées réactionnaires, racisme, chauvinisme, communautarisme, sexisme, dressant les pauvres contre les pauvres, au plus grand bénéfice des classes riches.
Mais pourquoi considérer cette organisation sociale comme une fatalité ? L’ordre social actuel, c’est l’ordre capitaliste ; l’intérêt d’une infime minorité s’y impose à des milliards d’êtres humains. Huit multimilliardaires possèdent autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité, dit l’organisation Oxfam.
Quand le pouvoir est aussi concentré, comment imaginer de rendre raisonnable ce système économique ? Il ne faut pas chercher à le réformer, il faut le renverser.
Les élections représentent l’occasion de lever le drapeau de la contestation de l’ordre social, de montrer que le courant communiste révolutionnaire existe. Chacun peut montrer par son vote qu’il est du côté de ceux qui font tout tourner dans cette société, de l’ouvrier à l’ingénieur, du côté de ceux qui n’exploitent personne, les travailleurs.
Voilà le sens de la candidature de Nathalie Arthaud, une candidate communiste présentée par Lutte ouvrière.

Santé : "déserts médicaux", une situation inacceptable


Yonne – Migennes : 1700 patients sans médecin : la population frappée par la guerre pour le profit

 

A Migennes, dans l’Yonne, un docteur a été suspendu le 1er février 2017 par l'Ordre des médecins, parce qu'elle avait donné trop d'arrêts de travail. Depuis, ses 1700 anciens patients ont du mal à retrouver un médecin se soigner car il n’en reste plus que huit pour 15000 habitants dans l’agglomération, et les urgences de Joigny, à 10 km, sont déjà saturées. Cette décision a été contestée par la population, comme en témoignent les nombreuses signatures de pétitions laissées dans les pharmacies.
Cette suspension arrive au moment où l’Assurance-Maladie multiplie les annonces visant à limiter de plus en plus le remboursement des soins et à encadrer les médecins qui déclarent trop d’arrêts de travail à son goût. Les derniers en date à protester sont les radiologues, en grève à 80% jeudi 22 mars.
A Migennes comme partout ailleurs, l'accès aux soins pour la population est remis en cause, et les organismes sensés le garantir comme l’Assurance-Maladie, se sont transformés en autant d’institutions dont le but est bien plus de gérer la dette du système de santé, au profit des patrons et des financiers et au détriment des travailleurs.

Conseil municipal d'Argenteuil : "risques naturels majeurs" et leur évaluation, juste ou pas


Risques majeurs… et pas seulement naturels

Le point n°13 de l’ordre du jour du conseil municipal d’Argenteuil de ce soir porte sur le règlement d’un litige avec un promoteur immobilier.
         Selon nos informations, il s’agirait d’une histoire qui remonte à près de vingt ans, où il est question d’un permis de construire qui fut délivré par les services de la commune sans que l’existence d’un risque naturel ait été considérée, lequel, dans les faits, eut ultérieurement des conséquences fâcheuses.
         Nous en apprendrons peut-être plus ce soir, mais cette affaire nous rappelle la prudence qui devrait être systématiquement de mise dans de telles situations.
         Ainsi, pour ce qui est de « l’ilot Héloïse » convoité par le promoteur Fiminco, où en est-on du projet sur le plan de l’appréciation des « risques naturels majeurs » ?
         Ce terrain a une double origine. En partie, il est composé d’une partie de l’ancienne île dont le bras de Seine fut comblé durant la première moitié du XIXème siècle, laquelle île fut le résultat du dépôt d’alluvions fragiles. Le remblaiement du bras de Seine a lui-même été composé de matériaux tout aussi peu stables. Quant à la localisation de  cet espace sur une des rives du fleuve, elle induit des risques majeurs d’inondations par submersion ou infiltration.
         Oui, où en est-on de l’évaluation de tous ces risques ?
         A défaut d’une juste évaluation de ces derniers, dans quelques décennies, si le projet Fiminco aboutissait, la Ville devra-t-elle payer à nouveau de grosses sommes d’argent de pénalités pour ne pas avoir apprécié correctement la réalité ?


Demain : "dans la série : des "élections présidentielles" qui n'intéressent pas des candidats aux élections législatives"...