mardi 28 mars 2017

Conseil municipal d'Argenteuil : "risques naturels majeurs" et leur évaluation, juste ou pas


Risques majeurs… et pas seulement naturels

Le point n°13 de l’ordre du jour du conseil municipal d’Argenteuil de ce soir porte sur le règlement d’un litige avec un promoteur immobilier.
         Selon nos informations, il s’agirait d’une histoire qui remonte à près de vingt ans, où il est question d’un permis de construire qui fut délivré par les services de la commune sans que l’existence d’un risque naturel ait été considérée, lequel, dans les faits, eut ultérieurement des conséquences fâcheuses.
         Nous en apprendrons peut-être plus ce soir, mais cette affaire nous rappelle la prudence qui devrait être systématiquement de mise dans de telles situations.
         Ainsi, pour ce qui est de « l’ilot Héloïse » convoité par le promoteur Fiminco, où en est-on du projet sur le plan de l’appréciation des « risques naturels majeurs » ?
         Ce terrain a une double origine. En partie, il est composé d’une partie de l’ancienne île dont le bras de Seine fut comblé durant la première moitié du XIXème siècle, laquelle île fut le résultat du dépôt d’alluvions fragiles. Le remblaiement du bras de Seine a lui-même été composé de matériaux tout aussi peu stables. Quant à la localisation de  cet espace sur une des rives du fleuve, elle induit des risques majeurs d’inondations par submersion ou infiltration.
         Oui, où en est-on de l’évaluation de tous ces risques ?
         A défaut d’une juste évaluation de ces derniers, dans quelques décennies, si le projet Fiminco aboutissait, la Ville devra-t-elle payer à nouveau de grosses sommes d’argent de pénalités pour ne pas avoir apprécié correctement la réalité ?


Demain : "dans la série : des "élections présidentielles" qui n'intéressent pas des candidats aux élections législatives"...

lundi 27 mars 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 27 mars 2017



Avec Nathalie Arthaud, faisons entendre le camp des travailleurs !

Dimanche dernier, Nathalie Arthaud tenait son principal meeting de campagne, devant 4000 personnes, à Aubervilliers près de Paris. Parmi les intervenants, plusieurs militants ouvriers ont dénoncé la lutte de classe menée au quotidien par leur patron. Les chantiers navals à Saint-Nazaire recourent massivement à l’intérim et à la sous-traitance, avec des rythmes de travail toujours plus soutenus qui augmentent les risques d’accident. Le groupe aéronautique Safran bloque les salaires et fait 1,8 milliard d’euros de profits, soit l’équivalent de 2250 euros brut mensuels prélevés sur chaque salarié ! La direction de PSA parvient à un profit record, lui permettant de racheter Opel et d’arroser ses actionnaires, parce qu’elle a fermé une usine et supprimé 17 000 emplois. Même dans les hôpitaux, les critères de rentabilité s’imposent, les personnels sont débordés et les patients en souffrent. Elles sont là, les raisons de la crise. En licenciant les uns et en surexploitant les autres, le grand patronat accumule des fortunes colossales, mais il appauvrit le reste de la société.
En Guyane, la classe capitaliste fait preuve de la même rapacité. Dans ce vestige de l’empire colonial, près de la moitié des familles vivent sous le seuil de pauvreté et un jeune sur deux est au chômage. On y lance ces merveilles de technologie que sont les fusées Ariane, mais une partie des habitants n’a ni eau courante, ni électricité ! La mortalité infantile est trois fois plus élevée que la moyenne française. Les écoliers sont encadrés par deux fois moins d’adultes qu’en métropole.
Alors la population en a assez de l’exploitation, de la criminalité grandissante et de la vie chère. C’est la grève générale. Face à l’État, aux possédants, y compris les notables locaux, souhaitons que les travailleurs de Guyane prennent conscience de leurs intérêts de classe et que, sur cette base-là, leur lutte aille le plus loin possible !
Dans l’élection présidentielle, les principaux candidats cherchent à donner le change. Chacun explique qu’il réduirait le chômage, les inégalités, ou encore la pénurie de logements bon marché... Ce sont des mensonges, car les vrais détenteurs du pouvoir ne sont pas élus : ce sont les principales fortunes du pays, celles qui décident de tout, quelle que soit l’identité du président, ou la nature des institutions.
Ceux qui prônent la VIe république nous mentent. Elle ne changerait rien. Le cimentier Lafarge a prospéré sous les IIIe, IVe et Ve Républiques ; il a participé à la construction du mur de l'Atlantique sous Pétain, a récemment fait des affaires en Syrie sous Daech et était candidat pour construire le mur de Trump entre le Mexique et les États-Unis ! Tout cela en toute impunité, au nom des intérêts de ses actionnaires. Alors ce n’est pas une VIe république qui l’arrêterait, ni lui, ni aucun autre capitaliste !
Si cette élection a un intérêt, c’est de permettre de faire entendre les intérêts des travailleurs. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud, présentée par Lutte ouvrière. Elle s’inscrit dans la continuité de celles d’Arlette Laguiller, qui fut en 1974 la première femme, la première travailleuse candidate à la présidentielle, et le fut à six reprises. Comme Arlette Laguiller avant elle, Nathalie Arthaud défend des exigences essentielles pour le monde du travail.
Il faut un travail et un salaire pour tous. Il faut prendre sur les profits des multinationales pour financer les emplois. En un an, la fortune de Patrick Drahi vient de passer de 6 à 13 milliards d’euros. Et son entreprise SFR supprime 5 000 emplois ! Orange, SFR ou PSA ont les mêmes pratiques. Alors, pour éradiquer le chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous.
Pour vivre décemment, il faut au moins 1800 euros net par mois. Il faut augmenter salaires et pensions d’au moins 300 euros. Et les salaires doivent suivre l’augmentation réelle des prix.
Les grandes banques européennes continuent de frauder les impôts via les paradis fiscaux, comme vient de le souligner l’ONG Oxfam. Trafiquer les comptes pour échapper à l’impôt, arroser les actionnaires, justifier des licenciements : ce sont des malversations courantes des multinationales. Pour y mettre fin, il faut que les travailleurs contrôlent les comptes des entreprises. Il faut abolir le secret bancaire et commercial.
Aucun de ces objectifs ne pourra être atteint avec un bulletin de vote. Mais soyons nombreux à les approuver le 23 avril, pour les défendre dans les luttes qu’il nous faudra mener. Faisons entendre le camp des travailleurs en votant pour Nathalie Arthaud. Cela dépend de chacun d’entre nous.

Guyane : le soutien de Nathalie ARTHAUD


Vive la lutte des travailleurs de Guyane !

Communiqué

 


Déclaration de Nathalie Arthaud lors du meeting d’Aubervilliers, le 26 mars 2017 :

« Aujourd’hui en Guyane, comme en Guadeloupe en 2009, des milliers de femmes et d’hommes ont décidé de dire que le chômage et la vie chère ça suffit ! Ils redécouvrent leur force collective, en agissant ensemble, de façon organisée. Ils redécouvrent qu’ils peuvent faire pression sur les autorités de Paris par en bas. 

Avec l’appel à la grève générale des différents syndicats, le mouvement peut encore s’amplifier et je souhaite qu’au travers de leur mobilisation, les travailleurs prennent conscience de leurs intérêts de classe face à l’Etat, face aux possédants, y compris face aux notables locaux qui chercheront à prendre la direction de leur lutte. Et j’en profite pour les saluer et leur souhaiter d’aller le plus loin possible dans leur combat ! »

                                                     Nathalie ARTHAUD

TF1 : Journal de 20h

Nathalie ARTHAUD : discours dans le grand meeting d'Aubervilliers d'hier

Arlette Laguiller :au meeting de la candidate communiste Nathalie ARTHAUD

Argenteuil : berges, Jean Vilar, Inmpressionniseme


Monet et monnaie

Un des points à l’ordre du jour du conseil municipal d’Argenteuil qui aura lieu demain soir à 19 heures porte sur l’adhésion à une association culturelle appelée « Eau et Lumière ». Celle-ci vise à regrouper des communes des rives de la Seine autour du thème de l’histoire de l’Impressionnisme qui les a marquées. Il s’agit de promouvoir les lieux, les paysages, les chemins de l’Impressionnisme.
         La municipalité veut donc adhérer à une telle association ?
         Côté cour, elle ferait mine de s’intéresser aux lieux et paysages de l’Impressionnisme ? Et côté jardin si on peut dire, elle prévoit de liquider un peu plus un lieu et un paysage de l’Impressionnisme que fut la rive de ce que certains habitants appellent encore « l’Ile ». Celle-ci, certes défigurée par bien des initiatives des décennies précédentes garde malgré tout un petit air champêtre et bucolique, bien réduit, mais réel lorsque le printemps arrive.
         Qu’en sera-t-il lorsque la masse du projet « Héloïse », si celui-ci se fait, détruira encore un peu plus ces vestiges !
         Alors la défense de la mémoire artistique, à d’autres ! Et dépenser des milliers d’euros pour adhérer en plus à cette association, c’est non seulement se moquer du monde, mais c’est jeter l’argent… à la Seine. Et, là, ce n’est pas seulement une impression !




  

On nous précise

Suite à notre article d’hier sur l’action municipale en faveur de l’information au sujet des mutuelles, P. Métézeau nous a apporté la précision suivante. Si elle peut aider, c’est bien volontiers que nous la diffusions :
« Juste un point pratique à porter à connaissance de vos lecteurs si vous le souhaitez : l'association ACTIOM prend bien en compte les personnes qui ont besoin d'une mutuelle et n'ont pas les revenus suffisants pour la financer.
C'est pourquoi nous avons mis dans son cahier des charges qu'Actiom doit aussi leur proposer et les aider à faire la demande pour bénéficier de l'ACS= aide à une complémentaire santé (s'ils y ont droit) qui peut financer jusqu'à 560€/an.
Par ailleurs, ACTIOM doit aussi aider les dossiers de CMU. À titre d'exemple, j'ai personnellement constaté que des bénéficiaires du RSA qui y ont droit ne font pas toujours la demande.
Donc cette convention, n'a pas seulement pour objet de proposer une mutuelle moins chère, mais aussi de faciliter l'accès aux autres droits
. »


dimanche 26 mars 2017

Nathalie ARTHAUD dans son grand meeting de campagne


Aujourd’hui 26 mars à 15 heures
Grand meeting de campagne
de
 Nathalie ARTHAUD
Avec
Arlette Laguiller
et
Jean-Pierre Mercier
Sous la présidence de
Philippe Julien

A Argenteuil, un car partira cet après-midi à 14 heures précise du marché de la Colonie, derrière la gare principale d’Argenteuil. Le transport est gratuit, dans la limite des places disponibles, et il est aller-retour !
Attention au changement d’heure. On a perdu une heure. Dans la nuit, il était deux heures, on a avancé son réveil à trois heures.