dimanche 23 octobre 2016

Argenteuil, police municipale en déroute. Des armes pour arrêter l'hémorragie ?



Et pourquoi pas un chapeau de cow-boy, ou un arc et des flèches ?

C’est par la presse que l’on vient d’apprendre que la municipalité d’Argenteuil était sur la voie de doter d’armer d’armes de poing la police municipale. L’argument avancé est celui de « fidéliser » les policiers municipaux sur Argenteuil.
         Il est vrai que G. Mothron peut avoir le moral dans les chaussettes, sur un sujet-phare de son programme municipal. Ces policiers étaient 43 en août 2014, quelques mois après son élection. Ils n’étaient plus qu’une trentaine en septembre 2015. Ils n’en restent que quatorze actuellement. Une hécatombe !
         M. Mothron croit-il vraiment que ce soit le fait des armés qui les retiendra enfin, alors qu’ils disposent déjà de flash-balls, armes qui permettent tout de même de tenir à distance quiconque.
         Pas d’autres raisons, dont certaines dépendent de vous, monsieur Mothron ?
         Etre policier, municipal ou autre, par les temps qui courent, n’est certes pas une partie de plaisir, mais la raison fondamentale de ce turn-over est qu’avec le développement des polices municipales partout dans le pays, la concurrence est rude pour recruter des policiers municipaux et donc pour les garder.
         Pour pouvoir muter, ces policiers ne subissent pas, à la différence de ceux de la police nationale, de rudes contraintes administratives. S’ils sont intéressés, ils peuvent facilement et rapidement partir vers des cieux plus cléments.
         Et quand le turn-over des hiérarchies, l’ambiance, le matériel le plus élémentaire et le salaire ne sont pas au rendez-vous, les effectifs fondent.
         On peut noter que P. Doucet, selon l’article du Parisien-95, faisant flèche de tout bois et marquant à la culotte son principal concurrent, quels que soient les terrains, y compris les plus scabreux, est  une nouvelle fois d’accord avec lui sur la question.

samedi 22 octobre 2016

Argenteuil, AB-Habitat, nouvelles, manoeuvres et découvertes



Et les locataires dans tout cela ?

L’Office Public Interdépartemental de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Yvelines (Opievoy), un des bailleurs dit « sociaux» importants de la région parisienne va être dissous. Il est prévu que ce soit Val-d’Oise Habitat (VOH) qui récupère au 1er janvier 2017 près de 19 000 logements, ce qui doublera son parc de logements. Mais AB-Habitat, le bailleur local « historique » d’Argenteuil-Bezons aimerait récupérer les 172 logements de l’Opievoy sis à Argenteuil, et les 343 de Bezons. Une motion vient d’être votée en ce sens lors de son dernier C.A.
         Tout cela pourrait paraître logique si derrière ces grandes manœuvre ne se cachaient pas des intérêts financiers et surtout une guerre d’influence entre le député du cru, P Doucet, et la droite départementale qui contrôle VOH.
       Les intérêts des locataires sont bien loin de ces manœuvres. Ce qu’ils pensent n’est ni évoqué ni sollicité.
       Pour mémoire, il faut rappeler ce qui est arrivé il y a quelques années aux locataires d’AB-Habitat des résidences de Montigny-les-Cormeilles. Un jour, AB-Habitat a décidé de vendre ce patrimoine à un autre bailleur. Il paraît que le cash produit de cette vente permettrait à AB-Habitat d’envisager aujourd’hui cet achat de résidences d’Opievoy.
         Vente un jour, achat un autre. Des opérations où les intérêts des locataires n’entrent jamais en compte.


On n’arrête pas le progrès, mais quel progrès ?

Une locataire de l’allée Lamaze de la cité Joliot-Curie d'Argenteuil est scandalisée par la situation des ordures dans son allée. Comme il y a des voitures mal-garées devant les colonnes enterrées, celles-ci ne sont pas vidées. Les sacs à ordures s’accumulent devant les colonnes, et les rats pullulent. Les colonnes enterrées qui pourraient être un progrès se transforment en une malédiction.
         Un problème à résoudre dans les meilleurs délais.


Un « détail » oublié parmi d’autres ?

Lors du dernier conseil municipal d’Argenteuil, le député du cru a donné en passant une information importante à l’occasion du point sur le foyer de jeunes travailleurs Daniel Féry. Selon lui, le statut de coopérative d’AB-Habitat, propriétaire du bâtiment de ce foyer, ne permet pas des demandes de subventionnement vis-à-vis des collectivités locales pour engager des travaux de rénovation. Ce foyer en a besoin depuis des décennies, et le bailleur n’assume pas, aux dépens des jeunes travailleurs locataires.
         En tout cas, cette non-possibilité de subventionnement, c’est quelque chose que P Doucet, vice-président d’AB-Habitat, mais roi réel de la « coopérative », avait totalement oublié de diffuser lors du changement de statut d'AB-Habitat, et ce n’est tout de même pas rien.

Géographie d'un monde en crise qui se ferme



Ces murs qui ceinturent la planète et ses habitants

Selon des chercheurs québécois, en un demi-siècle, le nombre de murs séparant un pays d'un autre est passé de moins de 10 à plus de 70. Mis bout à bout, ils mesurent 41 000 kilomètres, soit la circonférence de la Terre.
         Ces murs sont élevés par des hommes politiques qui jouent sans vergogne de la démagogie anti-migrants ; et ils constituent un marché juteux pour une ribambelle de patrons, qu'ils vendent du béton, des caméras, du fil de fer barbelé ou des diffuseurs de gaz.
         Ces murs n'empêcheront jamais les gens de fuir l'oppression et en particulier les pauvres de tenter de fuir la pauvreté, mais ils font des morts. Barbares, à l'image d'une société qui n'en finit pas de régresser... vivement qu'on les abatte !

12 000 km de mur entre les Etats-Unis et le Mexique