jeudi 28 juillet 2016

RATP, SNCF, des travaux douloureux pour les usagers qui travaillent



Temps de transport en plus, temps de travail en moins

Pour un certain nombre de travailleurs de la banlieue parisienne ou de Paris, il va être bien plus compliqué de se rendre au travail au mois d’août par les transports en commun, au vu de la longue liste des travaux engagés par la RATP et la SNCF. Ainsi, du 23 juillet au 21 août 2016 inclus, le RER A ferme entre La Défense et Nation, La Défense et Poissy. Sur le RER C, desservant notamment Pontoise, Pierrelaye ou encore Ermont, le service est interrompu entre Paris-Austerlitz et Avenue-Henri-Martin ou Javel jusqu’au 27 août inclus. Des travaux de renouvellement de voie sont en cours sur la ligne J. Du côté de l’Oise et du Val d’Oise, entre Boissy-l’Aillerie et Gisors, seuls des bus de substitution assurent la liaison entre 9 h 30 et 16 h 30 du lundi au vendredi, jusqu’au 26 août. Enfin, des renouvellements d’aiguillages touchent le RER D et la ligne H.
         Bien évidemment, il faut opérer les travaux de maintenance et de renouvellement nécessaires, même si certains travaux auraient pu peut-être avoir lieu les années précédentes et être en conséquence échelonnés sur plusieurs été.
         La fermeture du RER A en particulier, entre La Défense et Nation, entraîne en outre la dégradation des conditions de transports sur d’autres lignes du métro parisien. Il y a du monde dans les rames.
         En tout cas, pour tous ceux qui utilisent les transports pour aller travailler actuellement et qui doivent mettre plus de temps pour le faire, une première compensation s’impose : au temps supplémentaire de transport doit correspondre le même temps, mais en réduction cette fois, de la durée de la journée de travail !
         Pour aller travailler, il faut s’y transporter, cela relève de la responsabilité du patronat !

Mort d'Adama Traoré : une exigence de vérité. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine qui paraît ce jour



Mort d’Adama Traoré : la population exige la vérité

Les communes de Beaumont-sur-Oise et de Persan, dans le Val-d’Oise, ont connu plusieurs jours de violences et d’incendies de véhicules à partir du mercredi 20, à la suite du décès d’un jeune alors qu’il était entre les mains de la police.

Mardi 19 juillet, les gendarmes veulent interpeller un homme dans le centre-ville de Beaumont. Le frère de celui-ci, Adama Traoré, s’interpose. Il a 24 ans, sa famille est d’origine malienne, il a grandi dans la région. Interpellé par les gendarmes, il sort menotté et il est emmené à la gendarmerie de Persan. Il n’en sortira pas vivant.

Très rapidement, la presse a parlé de malaise cardiaque, mais l’autopsie pratiquée sur le corps du jeune homme a mis en avant, dans une formule étonnante, une « infection très grave touchant plusieurs organes » qu’elle aurait détectée, sans indiquer laquelle et sans établir le rapport entre cette infection et le décès. Selon cette autopsie, Adama ne portait pas de « traces de violence significatives ». À l’heure qu’il est, les causes de la mort restent donc inconnues.

Que s’est-il passé durant le transport ou dans les locaux de la gendarmerie ? C’est ce que veulent savoir la famille et les amis de la victime, qui ne sont pas convaincus par les explications confuses avancées jusqu’à présent et éprouvent un sentiment d’injustice. La famille a obtenu une nouvelle autopsie et que lui soit communiqué le détail de la première qui a été pratiquée. Adama Traoré était vivant lorsqu’il a été interpellé. Il est mort alors qu’il était dans les mains de la gendarmerie. C’est donc à elle de donner des explications.

De son côté, la famille d’Adama demande la vérité et la justice. Ces deux revendications étaient au cœur de la marche qui a eu lieu vendredi 22 juillet.

                                      Michel ROCCO (Lutte ouvrière n°2504)

Marche du 22 juillet à Beaumont sur Oise

Estrosi-PS, chamailleries honteuses et petit rappel



Estrosi et ceux qui pleurnichent après l’avoir soutenu

Un conseiller de Hollande a fait part de son ressentiment à l’égard d’Estrosi en déclarant au Parisien : "aux régionales, on a tous voté pour ce con, on a fait campagne pour lui... et il passe son temps à nous chier  dans les bottes".
          En effet, lors de ces élections, en région PACA, le PS  s'était  désistée au second tour au profit d'Estrosi, sous prétexte de faire barrage au Front National. Mais depuis l’attentat de Nice, jour après jour, Estrosi démontre à quel point sa démagogie vaut bien celle du FN.
         Oh, l’ingrat !



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