jeudi 20 août 2015

Publicité pour le député, sans intérêt pour les habitants



Strass et paillettes

C’est avec étonnement que l’on peut voir sur la clôture du Parc des berges près de la Seine à Argenteuil, plusieurs panneaux vantant les réalisations de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons, au niveau de la culture, des transports, d’Autolib,... A quatre mois de la dissolution de ladite Agglomération, cela fait tout de même bizarre.
         D’autant qu’après avoir dans un premier temps fait mine de vouloir mener campagne pour le maintien de celle-ci, son président et député local a pris acte de sa dissolution après les vacances 2014.
         S’il y encore de l’argent dans les caisses, il aurait pu, au lieu de l’utiliser pour de la publicité sans objet, faire que ce qu’il y a derrière la clôture, le Parc des berges lui-même, soit entretenu cet été au lieu d’être laissé à l’abandon, et ne pas jouer véritablement son rôle pour les familles restées à Argenteuil.



Les toiles d’araignée de la « femme-objet »

Le panneau portant sur Autolib est particulièrement choquant. La photo reprend les poncifs habituels quand il est question de voitures. S’il y a une jolie voiture, il faut qu’il y ait, à côté, dedans, sur, pour les publicitaires et leurs commanditaires une femme, une « jolie femme » !
         Cette photo est passée malgré la vigilance du censeur et décideur ?
         A moins que le décideur n’y ait vu nul problème, ce qui est totalement envisageable.

De Tianjin à AZF : lorsque le silence ressemble à la censure



De Tianjin à AZF : la paille et la poutre

Toute la presse française s’indigne de la censure des médias chinois qui minimisent ou taisent les risques écologiques de l’explosion de Tianjin. Ces médias, soumis à une censure renforcée à cette occasion, ont en effet tardé à révéler les risques liés à la présence de cyanure de sodium hautement toxique.
Mais les médias français ont eux-mêmes été étrangement silencieux quand des accidents analogues ont eu lieu en France. On se souvient de la catastrophe d’AZF à Toulouse en 2001, où l’explosion d’un site dépendant du groupe Total avait provoqué la mort de 31 personnes et fait plus de 2 500 blessés. La presse complaisante, et là sans qu’elle ait à invoquer une censure d’État, s’était chargée de relayer les mensonges de Total, qui prétendait qu’un attentat pouvait expliquer l’explosion. En revanche, elle s’était bien gardée de relayer l’exigence des habitants sinistrés qui cherchaient à se faire indemniser par le groupe. Et les différents procès mettant en cause Total ont été bien mal couverts par les médias.
Qui sait qu’encore aujourd’hui les habitants protestent violemment contre la délocalisation du procès à Paris, délocalisation qui va empêcher les plus pauvres d’entre eux de se déplacer pour témoigner ? Là-dessus, la presse française se tait. Mais ce n’est pas de la censure… puisque les journalistes le font volontairement !
                                                                                     A.U.

Hollande vend des mirages, Sissi renforce sa dictature



Une dictature renforcée


Au nom de la lutte antiterroriste, le dictateur égyptien al-Sissi vient encore de renforcer l’arsenal de lois répressives. Ces « mesures extraordinaires », en garantissant notamment l’impunité aux forces de répression, serviront à couvrir les exécutions sommaires, les actes de tortures, d’emprisonnements arbitraires et à étouffer toute contestation dans le pays, voire toute expression libre. Tout cela n’empêchera pas Hollande de continuer à parader aux côtés du maréchal-dictateur al-Sissi comme il l’a fait cet été et d’assurer son rôle de VRP des industriels français de l’armement.
Le commerce des engins de mort avec l’Égypte ne s’est même jamais aussi bien porté. Il prospère avec la barbarie qu’il contribue à alimenter.