vendredi 3 avril 2015

"Accompagnement éducatif" : une liquidation scandaleuse



Un redéploiement médiocre et scandaleux

A la rentrée prochaine 2015, tous les moyens mis à disposition par l’Education nationale sous forme d’heure pour « l’accompagnement éducatif » dans les collèges seront supprimés dans les collèges qui ne bénéficient pas ou plus du label « éducation prioritaire ».
         Cet « accompagnement éducatif » pouvait  porter sur l’aide méthodologique, l’approfondissement des connaissances disciplinaires, la lecture, le  travail sur des projets interdisciplinaires, des  recherches documentaires, permettre des  ateliers scientifiques, la pratique plus approfondie des langues vivantes.
         Ces heures avaient été instaurées pour la rentrée 2008 par le ministre de l’Education de Sarkozy pour compenser les coupes-sombres opérées dans le nombre de postes d’enseignants. Et ces heures ont été très utiles et ont permis que des activités utiles fonctionnent et s’installent.
         Aujourd’hui, on revient en arrière. Sous prétexte de donner un peu plus ici, on supprime ailleurs.
         C’est inadmissible.
         Il faut arrêter que le gouvernement s’en prendre aux moyens de l’éducation, et tout cela pour mener sa politique au service du capital, auquel il distribue et augmente sans compter les dotations.

jeudi 2 avril 2015

Argenteuil : "Guerre des chefs", épisode 2632



Nouvelles du Canard qui ressemble à notre Ville (1.)

Dans la livraison de cette quinzaine de l’Argenteuillais, le lecteur trouvera les tribunes  de la majorité et de l’opposition municipales.
         Elles s’intitulent, pour la première : « Aux polémiques, nous répondons par l’action ». La seconde lui répond par : « Les manœuvres de G. Mothron épinglées par le préfet ».
         Bon rien de nouveau sous le soleil (un peu triste) argenteuillais. Mois après mois, ces tribunes se ressemblent.
         Nous faisons aux uns et aux autres une proposition qui leur évitera de la fatigue et le soin de trouver, mois après mois, des mots différents, pour toujours dire la même chose : d’un côté « ce que vous faîtes n’est pas beau », de l’autre « ce que vous avez fait, ce n’est pas joli ».
         Nous proposons qu’ils écrivent une tribune annuelle qu’ils peuvent reproduire chaque année jusqu’en 2020.
         Le reste du temps, ces messieurs pourraient aisément laisser la place ainsi dégagée dans l’Argenteuillais à l’expression directe des associations et des autres partis qui existent sur la Ville. Eux pourraient difficilement s’exprimer d’une manière plus éloignée des préoccupations de la population que celle des édiles d’aujourd’hui et d’hier.

Palmarès des lycées : inégalité sociale, inégalité scolaire



Le « palmarès » de l’inégalité

393ème, 1647ème, 1836ème, 2114ème, telles sont les positions auxquelles se trouvent les lycées d’Argenteuil selon le « palmarès des lycées » publié, entre autres par le journal Le Parisien, sur la base des données fournies par l’Education nationale. Si l’on reste à l’échelle départementale, le mêmes sur un total de 45 lycées occupent les 10ème, 43ème, et 44ème positions !
         Dans le 95 toujours, huit établissements privés de différentes confessions occupent les huit premières places. Le paradis !
         Ces classements laissent comme une impression d’indécence. Comme si les difficultés sociales des établissements d’Argenteuil, leurs handicaps structurels ne suffisaient pas et que l’on ait besoin de les montrer du doigt, comme on dit aujourd’hui, de les. Non seulement, l’Education nationale est responsable de cette situation désastreuse, mais pourquoi la crie-t-elle sur tous les toits !
         Ces tableaux permettront peut-être de la curiosité malsaine, et plus certainement un petit plus sur le chiffre des ventes difficiles de la presse.
         Mais, à cette occasion, nous, nous aurons une pensée de solidarité avec les élèves, les personnels, les enseignants, les parents d’élèves de ces lycées mal classés qui fonctionnent à longueur d’année en dépit de ces difficultés et de ces obstacles.
         L’« égalité des chances », une fadaise pour discours convenu.
         La plus grande inégalité règne, parmi les familles, parmi les moyens pour inscrire ses enfants où bon leur semble, au niveau de l’âge et de l’expérience des enseignants, etc.
         Il faudra une révolution sociale pour la faire disparaître, pour donner à chacun les mêmes moyens et donc les mêmes chances.