mardi 4 novembre 2014

Argenteuil : réunions du maire, taxe d'habitation, L'Argenteuillais



Démocratie très-très-très indirecte

Ce soir, le maire commence son tour des quartiers sur le thème : « Partager, échanger, débattre ».
         Le problème de ces élus est que du jour où ils l’ont été jusqu’à celui de la fin de leur mandat, ils se considèrent « représenter » l’avis de la population, que c’est eux qui doivent penser et agir pour elle. Alors ces messieurs décident et demandent ensuite à la population ce qu’elle en pense.
         Nous combattons pour la démocratie directe. C’est-à-dire non seulement pour la révocabilité des élus à tout moment, mais le fait de discuter avec tous avant toute décision.
         Cela exige la mobilisation et la volonté de la population. Certes. Mais cela permettra d'éviter que l'avis d'un "chef" s’impose sans discussion à des milliers qui en supporteront pourtant les conséquences.


Sur les impôts locaux et leur calcul

Sur ce blog, nous avons évoqué le calcul de la taxe d’habitation et transmis les éléments que nous avons pu obtenir  (cf. les pages suivantes de ce blog).
Voilà des éléments supplémentaires que nous avons pu collecter :
« Le coefficient de 1,70 est le coefficient d'actualisation. Le mode de détermination de la valeur locative est conforme à la situation économique de 1970.
Le coefficient d'actualisation permettait donc d'obtenir la valeur locative de 1980. Ce coefficient est fixe, et est propre à chaque département.

Par la suite, depuis 1981, un coefficient de revalorisation correspondant à l'évolution des loyers est fixé chaque année, au plan national, par la loi de finances.
Ce coefficient était de 1,1 et 1981, 1,11 en 1982 [...] 1,018 en 2013 et 1,009 en 2014.
Le coefficient de 3,022 correspond au cumul des coefficients de revalorisation de 1981 à 2014. (le coefficient amalgamé de 2013 était de 2,995; et 2,995*1,009=3,022)

Par conséquent, les communes ne sont pas impliquées dans la détermination de ces coefficients. »

Une affaire un peut compliquée qui mériterait encore quelques éclaicissements.

L’Argenteuillais pas tout à fait éclairé en octobre

A moins que l’on ait eu la berlue, en octobre, le magazine quinzomadaire « L’Argenteuillais » est devenu mensuel. Pourtant, on nous le proclamait à propos de ce journal ressuscité : le premier et le troisième mercredi du mois vous n’y manquerez pas !
         Deux hypothèses. La première. C’est connu, certain croient que lorsqu’il y a des vacances, tout doit s’arrêter pour ceux qui ne partent pas en vacances.
         La seconde. Le service « communication » de la Ville est devenu tellement maigre qu’il ne peut pas faire face. Combien de journalistes et autres travailleurs de ce service dont on s’est débarrassé ou qui ont été licenciés ces derniers mois  ?

Burkina-Faso, Iran



Révolte au Burkina-Faso

La capitale du Burkina Faso a été agitée par une véritable révolte contre le président Blaise Compaoré qui voulait modifier la constitution pour rester encore plus au pouvoir, qu’il occupe depuis un coup d’État il y a 27 ans, avec l’appui de la France. Des dizaines de milliers de manifestants ont bravé la répression révoltés par l’autoritarisme, la corruption, la pauvreté. Il y a déjà eu plusieurs dizaines de morts.
L’armée est intervenue, en apparence dans le sens de la révolte, faisant démissionner le gouvernement et fuir le président, mais en commençant par tirer sur les manifestants.
Les travailleurs et les jeunes révoltés n’obtiendront aucun changement en leur faveur sans s’organiser pour imposer leurs propres aspirations contre l’armée qui, on peut le craindre, aspire à instaurer sa propre dictature pour remplacer celle de Blaise Compaoré.

La semaine passée



Iran : les femmes n’ont pas le droit de voir du volley

En juin dernier, un groupe d’Iraniennes, protestant contre leur statut de citoyenne de seconde classe, avait voulu assister à Téhéran à un match de volley-ball entre l’équipe d’Iran et celle d’Italie. Mais selon le chef de la police, qui en a arrêté certaines, « la mixité n’est pas encore de l’intérêt général », en conséquence il ne faut pas « permettre la présence de femmes dans les stades ».
Une de ces militantes interpellées en juin vient d’être condamnée à un an de prison. L’obtention de droits même élémentaires pour les femmes reste un combat.

Médef-Gouvernement :: l'un dit, l'autre exécute



 Medef exige, le gouvernement exécute

Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, un amendement a été voté la semaine dernière qui soumettait aux cotisations sociales « certains dividendes dans certaines conditions extrêmement précises », dixit Michel Sapin, ministre des Finances.
Eh bien cet amendement pourtant « extrêmement ciblé », autant dire inoffensif pour les profits du patronat, c’était encore trop pour le Medef. Son président Pierre Gattaz a dénoncé « cette folie taxatrice », « cet acharnement à sanctionner une fois de plus le capital », et menacé « il y a un moment où on va être obligé de se retrouver dans la rue ».
Avant même que Gattaz n’ait à mettre cette menace à exécution, Sapin a obtempéré et assuré que l’amendement serait retiré. Les désirs des patrons sont des ordres pour le gouvernement, exécutés sur le champ.