samedi 1 novembre 2014

Rythmes scolaires : de Roquebrune-Cap-Martin à Argenteuil : la seule voie à suivre. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.



Écoles de Roquebrune-Cap-Martin : parents d'élèves mobilisés

À Roquebrune-Cap-Martin, dans les Alpes-Maritimes, les parents d'élèves se sont mobilisés contre la mairie pour demander l'arrêt des hausses brutales des tarifs du périscolaire, de la cantine, et contre le coût exorbitant des activités spécifiques mises en place pour la réforme des rythmes scolaires.
Par exemple le seul périscolaire, c'est-à-dire les activités en dehors du strict programme scolaire, voit ses tarifs passer d'un forfait mensuel moyen de 15 à 20 euros par enfant l'an passé, à une tarification à l'heure. Cela engendre une hausse de la facture allant de 50 % au quintuplement, selon le revenu des familles et la durée de présence de l'enfant.
Des parents ont aussitôt renoncé à mettre leur enfant au périscolaire, le confiant à un parent ou une voisine. Des mamans ne laissent plus leur enfant à la cantine et il rentre manger à la maison. Enfin il est récupéré dès 15 h 45, nouvelle heure de fin des cours, mais le tout pose de sérieux problèmes aux parents qui travaillent.
Certains jours, le périscolaire est tellement vide que les animateurs, qui se retrouvent en surnombre, se sont demandé s'il ne s'agissait pas de dégraisser les effectifs du personnel périscolaire. Ils ont fait une journée de grève le 16 octobre.
Forts des quelque 360 signatures recueillies sur leur pétition, soit une bonne moitié des parents d'élèves de la ville, ceux-ci ont organisé une manifestation le samedi 18 octobre au matin. Environ cinquante parents étaient présents et brandissaient des panneaux où était inscrit « Non à la hausse », « Les parents ne peuvent pas payer », ou encore « Nos enfants méritent mieux ». Le maire a reçu une délégation et s'est montré le plus affable possible, cherchant à calmer la colère des parents.
Surpris par l'ampleur du mécontentement, le maire n'a pu faire autrement que de reculer : les nouveaux tarifs sont abandonnés et le forfait de l'an passé est de nouveau appliqué temporairement. Il invite les parents à une série de réunions pour rediscuter des tarifs et de l'organisation des rythmes scolaires.
                                            Correspondant LO

vendredi 31 octobre 2014

G. Mothron-P. Doucet : 263ème round...



Il serait peut-être temps de siffler la fin de la récrée, non ?

Alors que depuis des semaines, les Argenteuillais s’interrogent sur la hausse des impôts locaux, et pour nombre d’entre eux pour savoir comment ils vont pouvoir payer, pendant ce temps, la municipalité d’Argenteuil s’est tue sur le sujet. Elle sait qu’elle a sa grande part de responsabilité dans cette situation désastreuse puisqu’elle pouvait modifier à la baisse les taux d’imposition dès son installation en avril dernier. Mais non, depuis des semaines, c’est motus et bouche cousue, c’est silence radio sur le sujet.
         Eh bien, totalement sur un autre sujet, l’affichage des messages municipaux couleur bleue a repris, et l’on a ainsi droit à un nouvel épisode de la série « La guerre des coqs a toujours lieu ». Ce coup-là, G. Mothron reproche au président de la CAAB, P. Doucet, de ne pas avoir payé à la commune d’Argenteuil des factures dans le cadre de la « mutualisation » des moyens pour un montant de 3,2 millions d’euros.
         Bien sûr, ce n’est pas joli de ne pas payer ses dettes à la Ville d’Argenteuil ! Mais réclamer cela à la CAAB, de la part de quelqu’un qui n’a de cesse que de la liquider, c’est tout de même étrange.
         Lorsqu’il s’agit des intérêts de la population, et d’une population largement en difficulté, les deux sales gosses pourraient peut-être rentrer dans les rangs, et se dire que la récrée est terminer et qu’il s’agit de passer maintenant aux choses sérieuses.

CGT comme à l'encontre des autres syndicats : des attaques qui viennent du patronat



Vive l’action syndicale de qualité ! Que vive la Maison des syndicats de Cergy !

Nous militants de Lutte Ouvrière, nous militons dans les organisations syndicales, et en premier titre à la CGT, car l’organisation syndicale des travailleurs est une nécessité pour l’action collective et la conscience du monde du travail. Cela ne nous empêche pas bien au contraire de discuter sur la politique des confédérations et d’un certain nombre de pratiques contestables.  Nous leur reprochons avant tout, confédération CGT comprise, de ne pas proposer depuis des années un plan d’action préparant la contre-offensive du monde du travail.
         Mais à des niveaux bien différents, les attaques contre les syndicats, et contre la CGT ces derniers jours, sont la manifestation des coups redoublés que le patronat et ses serviteurs politiques infligent et veulent encore développer contre les intérêts du monde du travail.
          « L’affaire » de l’appartement du secrétaire confédéral de la CGT, et les déclarations indignes de Gattaz et de Valls sur le sujet, sur le fond est un élément de cette offensive.




         Dans le Val d’Oise, le projet honteux de la vente de la Maison des syndicats en est un autre.
         Mercredi, le jour de la vente du « Canard enchaîné » qui n’aime pas spécialement ni le monde du travail ni l’action militante ouvrière, nous étions à la gare d’Argenteuil pour expliquer aux travailleurs qui arrivaient de Paris que les attaques contre les organisations syndicales étaient autant de coups portés contre le monde du travail. Ceux qui se sont arrêtés comprenaient très bien ce que nous disions.