samedi 26 juillet 2014

Gaza : Manifestation de ce samedi : un communiqué de Lutte Ouvrière : "Non à l'interdiction arbitraire de la manifestation à Paris"


NON ÀL’INTERDICTION ARBITRAIRE DE LA MANIFESTATION A PARIS

En interdisant la manifestation appelée ce samedi à Paris pour dénoncer les massacres perpétrés par les dirigeants israéliens à Gaza, le gouvernement a tenu à montrer une nouvelle fois sa connivence avec les massacreurs.

Le prétexte invoqué pour justifier cette décision est d’autant plus ridicule que cette nouvelle interdiction suit de quelques heures la manifestation de mercredi, autorisée celle-là, massive et qui s’était déroulée sans incident. Preuve que le gouvernement n’a pas pour priorité de maintenir l’ordre et le calme, mais au contraire d’attiser les tensions, quitte ensuite à théâtraliser les éventuels dérapages.

L’arbitraire d’une telle décision est révoltant, mais significatif d’un gouvernement qui se dit socialiste mais qui n’est ni du côté des peuples qu’on assassine, ni, en France, dans le camp des travailleurs.

Face au massacre des palestiniens qui ne connait pas de cesse à Gaza, la protestation populaire ne doit pas non plus connaître de répit.

Israël : des voix contre la guerre


Rassemblements en Israël contre la guerre :     d'autres voix tentent de se faire entendre

Bien que peu nombreux, des Israéliens s'opposent à l'hystérie guerrière et raciste propagée par le gouvernement Netanyahou.
       Samedi 12 juillet, des centaines de manifestants juifs et arabes se sont rassemblés à Haïfa. Ensemble, ils ont dénoncé la violence et les crimes de l'occupation israélienne. Ce même 12 juillet, quelque 400 personnes, Juifs et Arabes d'Israël, se sont réunies dans la ville arabe de Tira avec pour principal slogan : « Les Juifs et les Arabes refusent d'être ennemis ».
      Dans les jours suivants, le mercredi 17 juillet, ils étaient plusieurs centaines à défiler à Jérusalem. À Tel-Aviv aussi, il y a eu plusieurs manifestations avec des centaines de participants à chaque fois. On y entendait les mêmes cris : « Arrête le massacre à Gaza », « L'occupation doit cesser », « Netanyahou-Hamas, c'est la même guerre ».
      Une organisation israélienne d'anciens soldats, Briser le silence, a également organisé un meeting dans un théâtre de Tel-Aviv. À la tribune se sont succédé des militaires israéliens, femmes et hommes, qui ont dénoncé les agissements de Tsahal, l'armée israélienne. Une ancienne militaire a raconté avoir pratiqué la torture à la cigarette, le supplice de la baignoire. Elle a aussi évoqué le quotidien des humiliations à l'entrée des check-points, où elle pouvait s'amuser à subtiliser un laisser-passer, interdisant ainsi le passage en Israël à un Palestinien pour qui c'était vital. Yehuda Shaul, codirecteur de l'organisation Briser le silence, témoigne : « Il y a vingt ans, il y avait quelques cas de violation [des droits humains]. Aujourd'hui, c'est devenu une politique. On s'adapte à tout cela. La première fois, on est en état de choc, la deuxième un peu moins et, au bout d'une semaine, on le fait déjà naturellement. »
      À chaque rassemblement cette minorité de pacifistes, de militants de gauche et d'extrême gauche, du Parti communiste (Hadash et Maki ), de Gush Shalom, etc., se retrouve en butte aux attaques violentes d'une extrême droite sioniste de plus en plus nombreuse et de plus en plus virulente, une extrême droite qui vocifère ses injures racistes et ses appels au meurtre contre les Arabes et qui parfois passe à l'acte, une extrême droite qui est de fait au pouvoir et qui gangrène toute la société israélienne.
      Netanyahou voudrait que le peuple israélien ne s'exprime que d'une voix, celle de la haine des Arabes et de la guerre permanente. Cette minorité qui manifeste courageusement en Israël aura montré qu'une autre voix existe.
                                                             Christian CHAVAUX
 

Abattre le capitalisme



Les 85 personnes les plus riches de la planète possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres constate le rapport 2014 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) .

1,2 milliard de personnes vivent avec l’équivalent de 1,25 dollar ou moins par jour. 1,5 milliard de personnes réparties dans 91 pays dits « en voie de développement » survivent « en situation de pauvreté marquée par des carences cumulées en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie ».

Le PNUD reconnaît qu’« assurer une protection sociale de base aux pauvres du monde entier coûterait moins de 2 % du PIB mondial. » Ce bilan établi par un organisme qui n’a rien de contestataire vaut tous les réquisitoires contre le capitalisme.

vendredi 25 juillet 2014

Durs à Argenteuil, faibles à Cergy ?


Question apparemment de géométrie… variable

Les élus d’Argenteuil jouent les messieurs sévères quand ils sont dans l’auditorium du conseil d’Argenteuil.
         Ceux d’entre eux qui sont conseillers généraux, dont le maire lui-même, n’ont apparemment pas la même attitude à Cergy.
         La chambre régionale des comptes, que tout ce beau monde a mis continuellement en avant ces dernières semaines, vient de rappeler à la majorité de droite du Conseil général dont ils font partie, d’avoir à apurer leur dette à l’égard de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
         Il s’agissait rien de moins que de 720 000 euros.
         Lors des derniers conseils municipaux d’Argenteuil, ces messieurs n’ont eu pourtant de cesse de répéter que le méchant précédent maire d’Argenteuil avait bien du mal à payer ses factures. Lors du dernier de ces conseils, et de citer à l’appui l’exemple d’une facture non payée d’un million d’euros à Véolia.
         Vérité à Argenteuil deviendrait erreur à Cergy ?
 

 

Une seule classe ouvrière



Hier,  le gouvernement a annoncé vouloir modifier le droit des étrangers en France. Mais en réalité, il ne modifie fondamentalement rien à la politique répressive et d’expulsions en place depuis des années. Il vise même à imposer de nouvelles contraintes aux immigrés comme la désignation d’un lieu de résidence pour les demandeurs d’asile avec menace sur les allocations s’ils le quittent. Pour bénéficier du renouvellement de leur titre de séjour, les travailleurs étrangers devront prouver qu’après leurs journées de travail, ils ont assisté aux cours de français obligatoires, etc. !
      Rien ne distingue cette soi-disant gauche de la droite, y compris sur ce terrain. À un tel point que le gouvernement espère sur ce texte recueillir les voix de l’UMP !

 


« Peut-on comprendre que des gens qui sont là depuis vingt ans, trente ans, ne puissent pas voter ? » C’est ce que Hollande a déclaré à propos du droit de vote des étrangers... uniquement dans les consultations locales. Mais pour lui, rien ne presse, il renvoie la discussion en 2016. Cela fait des décennies que les socialistes en parlent. Et ça peut durer longtemps.
     Du coup, des pontes de l’UMP ont poussé les hauts cris, expliquant
que le vote des étrangers serait le « dernier clou sur le cercueil de la nation ».


     Les travailleurs qui vivent ici - y créant des richesses et y payant des impôts - doivent avoir le droit de dire ce qu’ils pensent lors des élections, toutes les élections.